Le quartier de Planoise à Besançon, le plus important de la ville, est un lieu où se côtoient des initiatives sportives et culturelles, mais aussi des faits divers préoccupants liés à la criminalité et au trafic de stupéfiants.
La plaine sportive multi-activité de Planoise est en accès libre tout au long de l'année. Vital’été Malcombe profite de la fraîcheur apportée par cette zone verte tout en offrant des ateliers d’animation à proximité immédiate des habitations.
Les résidents du quartier n'ont que quelques centaines de mètres à parcourir pour profiter de ce dispositif aux thématiques variées. Cet espace permet de renforcer ses connaissances sur le corps humain grâce à l’espace santé ou de découvrir les secrets de la biodiversité avec les animateurs de l’espace Sciences et environnement.
De plus, il est possible de s'initier aux percussions, de développer son esprit créatif et de créer des objets inédits avec les Francas sur l’espace Arts et Création. Côté sportif, l’offre est multiple avec des sports collectifs (rugby, handball, futsal, basket-ball), du badminton, de l’athlétisme ou encore de l’haltérophilie.
N'oubliez pas de prendre de la hauteur sur le mur d'escalade ou encore le Parcours accrobranche installé juste en dessous de Micropolis. Vous développerez ainsi un panel d’aptitudes motrices complet que sont la force, l’endurance ou l’explosivité sans oublier le sens tactique.
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C’est sur Vital’été que des passions naissent, que l’atelier d’initiation découvert durant les vacances se transforme en une pratique régulière au sein des associations bisontines. C’est ça le concept de Vital’été, depuis presque 20 ans et c’est un concept qui marche !
Quoi de mieux que de pouvoir découvrir gratuitement des espaces de culture, de création, d’initiation aux sciences et à l’environnement ou de sports, en zappant de l’un à l’autre avant de faire un choix dans la durée ?
Malheureusement, le quartier de Planoise est également marqué par des faits divers inquiétants. Des coups de feu ont été entendus rue Dürer, et des impacts de balles ont été retrouvés sur des murs. Une enquête est en cours pour rechercher le ou les auteurs des tirs.
Les investigations menée par la Direction de Criminalité Organisé et Spécialisée (DCOS) du Doubs mettaient en évidence que les tirs avaient pour origine une lutte entre bandes pour le contrôle du point de deal. L’arme utilisée était un fusil d’assaut de type Kalashnikov. L’arme était retrouvée dans un appartement situé dans une rue voisine et utilisé pour les besoins du trafic.
Dans ce contexte, un adolescent de 15 ans est mort, tué par balle dans un parking du quartier Planoise. En quatre mois dans ce quartier où le trafic de drogue est très présent, deux jeunes de 15 ans ont perdu la vie, visés par des tirs par arme à feu.
Samedi 17 décembre, une télécommande de garage est retrouvée sur la victime en arrêt cardio-respiratoire. Elle ouvre le parking d’un garage souterrain rue Wey où deux impacts de balles sont rapidement retrouvés sur un box. Dans le box voisin, les enquêteurs découvrent deux scooters, un fusil à canon scié, une paire de chaussures. Une tenue, un casque noir.
Les faits du 16 et 17 décembre sont une nouvelle fois liés au trafic de stupéfiants. Des tirs, des ripostes d’une bande à l’autre, le probable scénario des dernières heures.
Plus récemment, le 29 août en plein milieu d’après-midi, un mineur de 15 ans est décédé. Au niveau de la rue de Fribourg, connue pour être un point de deal, il a été visé par un tir.
Face à cette situation, l’État a octroyé de nouveaux renforts. Depuis le 1er octobre, une brigade spécialisée de terrain (BST) composée de douze agents de police est en place. Ces agents ont été formés à plusieurs missions : récolter la parole des habitants, lutter contre le trafic de stupéfiants et les infractions telles que les rodéos urbains, mais aussi déceler les signes éventuels de radicalisation.
On a de plus en plus d’ouverture de feu dans ce quartier. La réitération de ces faits avec la densification de la présence policière sur la voie publique inquiète si la police rencontre des individus qui seraient armés qui se prépareraient ou auraient fait feu.
Les 24 et 25 février, le tribunal correctionnel de Nancy jugeait cinq hommes impliqués dans une fusillade et du trafic de stupéfiants, le 22 janvier 2023, dans le quartier de Planoise à Besançon (Doubs).
Lors de l'affaire, le 22 janvier 2023, aux alentours de 20h50, des tirs en rafale avec une arme automatique ont lieu en direction d'un immeuble rue de Fribourg, dans le quartier de Planoise à Besançon (Doubs). Ce lieu, connu pour être un point de deal important voit une vingtaine de munitions être tirées, en attestent les multiples impacts sur la porte du bâtiment et sur l'ascenseur.
La direction de la criminalité organisée et spécialisée du Doubs (DCOS) a alors mis en avant l'évidence de tirs pour l'obtention du point de trafic. Comme précisé dans un communiqué de presse du JIRS Nancy, "les tirs avaient pour origine une lutte entre bandes pour le contrôle du point de deal.
Pour effectuer leur raid, les différents suspects ont utilisé un fusil d'assaut de type Kalachnikov. Cette arme a été retrouvée dans un appartement d'une rue voisine. Avec une enquête approfondie des services de police, la justice arrive à remonter jusqu'à cinq individus présents de près comme de loin, sur ce point de deal du quartier Planoise.
Pour le chef présumé du trafic de drogue et du commando de l'immeuble rue de Fribourg et son possible bras droit, le tribunal correctionnel de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy a donné son verdict, 12 ans d'emprisonnement. Présents à leurs côtés durant les faits, trois autres prévenus ont été condamnés à des peines de 4 ans, 2 ans et 18 mois d'emprisonnement pour des motifs de trafic de stupéfiants ou de participation à l'association de malfaiteurs.
Près de deux ans après les faits, un policier de la BRI, qui avait grièvement blessé un Bisontin lors d’une perquisition à Planoise, a été mis en examen pour violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique.
Le 13 juin 2023, lors d’une perquisition à Besançon, ce policier de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) de Dijon a failli tuer un homme. Âgé d’une trentaine d’années aujourd’hui, ce dernier était soupçonné d’héberger un trafiquant de stupéfiants dans son appartement de la rue Pierre-Rubens, dans le quartier de Planoise.
« Le policier a tiré trop vite », explique le procureur de la République, pour qui il demeure difficile d’affirmer que le policier s’est rendu coupable d’une tentative d'homicide.
Trois jours après la mort par balle d'un jeune de 17 ans dans le quartier de Planoise à Besançon, le procureur de la République a tenu une conférence de presse ce mercredi.
Le tireur présumé a été mis en examen pour assassinat et placé en détention.Âgé de 23 ans, l'auteur présumé des coups de feu est connu des services de police. Il affirme qu'il n'avait pas l'intention de tirer. Les motifs de la dispute et le mobile du tir ne sont pas connus. La victime, malgré son jeune âge, était également connue de la justice.
Parmi les autres occupants de la voiture, l’un des passagers est mis en examen pour complicité car ils se sont vus avant. Un autre passager part en détention pour violation de son contrôle judiciaire.
Plusieurs opérations de police ont été menées dans le quartier de Planoise en 2021, aboutissant à des interpellations et des mises en examen pour trafic de stupéfiants.
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