The Desperate Hour, réalisé par l'Australien Phillip Noyce, est un huis-clos téléphonique qui se déroule en pleine nature. C'est aussi "a one person movie", en cela que la seule actrice visible à l'écran est Naomi Watts (à l'exception de la fin).
La star de Mulholland Drive incarne une Américaine, mère d'une fillette et d'un adolescent, qui a perdu son mari dans un accident de voiture un an auparavant. Depuis ce jour, son fils s'est enfermé dans le mutisme.
Un matin, alors qu'elle est partie faire son jogging dans la forêt, elle voit passer à toute allure des voitures de police, sirènes hurlantes et gyrophares allumés, qui se dirigent vers le centre-ville. C'est en discutant au téléphone avec une amie, qu'elle apprend qu'un individu armé s'est enfermé dans le collège où est scolarisé son fils, et a commencé à tirer sur les élèves et les enseignants.
Sans voiture et très éloignée du centre-ville, elle n'a que son smartphone pour tenter de comprendre ce qui se passe et trouver le moyen de sauver son fils.
Lui-même père d'un fils de 14 ans, le réalisateur Phillip Noyce s'est inspiré de son expérience pour imaginer les tourments qu'endure le personnage joué par Naomi Watts. "Je me sentais en totale empathie avec le personnage de Naomi Watts et sa relation à son fils. Son questionnement permanent sur ce qu'il faisait, sur ce qu'il ressentait, etc…", a-t-il confié au site Talent In Borders.
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Il s'est remémoré certaines anecdotes qu'il a vécues avec ses enfants. "J'ai plusieurs enfants, le plus vieux a 40 ans, et le plus jeune, juste 11, et il m'est arrivé de les perdre plusieurs fois. Dans un magasin ou à l'aéroport, ils se sont volatilisés. Quand tu perds un gosse, que cela dure une minute ou une heure, tu entres dans une panique reptilienne. Je pense que le pire qu'il puisse t'arriver, c'est d'imaginer que ton enfant encore vulnérable, totalement dépendant de toi, soit blessé ou se heurte à de la violence. Le fait de te dire que tu ne peux pas l'empêcher, le protéger de cela, ça te file des sueurs froides.
Phillip Noyce (Salt, Bone Collector, The Giver) se concentre donc sur un point de vue : celui d’une mère qui est au téléphone, dans la forêt et doit tout faire pour rejoindre rapidement la petite ville où elle réside afin de protéger son fils.
Amy, mère de deux enfants et récemment veuve, mène une existence tranquille dans une petite ville des Etats-Unis. Un matin alors qu’elle part se ressourcer et courir en forêt, un tireur fou fait irruption dans le collège de Noah, son fils. L’établissement est immédiatement placé sous haute surveillance.
Si sur le papier The Desperate Hour pourrait être un film intéressant, le problème est la mécanique de celui-ci. On passe pendant presque une heure et demie notre temps avec Naomi Watts faisant son jogging dans les bois. Outre les twists tous plus prévisibles les uns les autres, le manque cruel de suspense et de drames, The Desperate Hour devient ridicule et n’arrive jamais à sortir de ce marasme pas vraiment intéressant.
Faire tout un film sur des appels téléphoniques aurait pu créer une certaine forme de tension, notamment car l’on est presque dans un film où huis-clos en communion avec la nature. Mais il n’en est rien.
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De plus, le scénario relève tout de même souvent de la crétinerie : dans quel pays la police laissera un civil parler au tireur qui retient tout le monde en otage en dehors peut-être du fait que cela peut être la mère du tireur et qu’elle pourrait aider à le raisonner mais dans The Desperate Hour il n’en est rien.
Naomi Watts s’en sort relativement bien dans ce rôle ce qui est étonnant compte tenu de tous les problèmes qu’il y a en parallèle. Cependant, la performance d’une actrice ne permet pas vraiment de sauver le reste. Il n’y a presque pas d’interactions humaines, ce qui déconnecte complètement le spectateur du récit.
The Desperate Hour est un thriller fainéant qui n’ose même pas le commentaire social qui avait le potentiel de découler de tout ça.
Ce film ne pourra que décevoir les amateurs de suspense démonstratif, les images choc et les gros moyens, et pourtant... " The desperate hour " possède biens des qualités. Son part-pris tout d'abord de distiller la tension bien présente au travers du prisme de cette mère de famille inquiète et impuissante, en proie au doute le plus déchirant sur son fils. Cela déjà en fait un angle intéressant.
La prestation de Naomi Watts qui porte le film sur ses épaules est impeccable et le rythme des appels téléphoniques divers plongent le spectateur dans le même état que la cette mère de famille.
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Les notes sont assez injustes. C'est un très bon petit thriller. On ne s'ennuie pas. Le film est entraînant. Beaucoup de suspens et rebondissements.
Presque tout le film repose sur les épaules de Naomi Watts, c'est vous dire l'intensité de ce film. Et comme tout ce que fait Naomi Watts c'est réussi, elle nous délivre une performance incroyable, tout en tension et en émotion. Le scénario est bien ficelé, on y croit et on a hâte de connaître le dénouement de cet histoire.
Interprétation remarquable de N Watts dans ce thriller très bien réalisé. On vit en temps réel les émotions, les événements de cette prise d otage.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel navet....Seul interet de regarder ce film: passer pres d'une heure 30 à faire du footing dans les bois avec la belle Naomi et son iphone... c'est long, c'est pas captivant pour deux sous...Ou comment faire un film sur une prise d'otage avec un budget famélique....
Philip Noyce, réalisateur que j'ai apprécié dans les années 90 avec notamment les deux Jack Ryan avec Harisson Ford, réalise un film sur une attaque dans un lycée américain sans montrer aucune image de l'attaque. On reste dans la forêt aux alentours de la ville en compagnie d'une mère dont le fils est dans le lycée (parfaitement interprétée par Naomi Watts). L'idée peut paraitre originale et sur les premières minutes on accroche au suspense. Malheureusement au final l'idée est décevante car ça tourne en rond au bout d'un moment.
L'un des films de l'année qui a coûté le moins cher à produire. Une actrice, un téléphone, et voilà, vous avez un film. A part ça, c'est plutôt stressant, on veut connaître la fin. Le personnage jouait par Naomi Watts est par moment énervant, voir tête à claque.
Film sans scénario 1h24 où il ne se passe rien, le réalisateur tente d'installer une tension dans ce néant sans jamais y parvenir. C'est un film qui parle d'un smartphone... D'une joggeuse qui utilise cet appareil en permanence parce qu'elle est stressée... Le scénario tient sur un post it... En plus, c'est très, très mal joué par l'actrice principale (même pas envie de citer son nom...). Bon, la seule excuse, c'est que ce film n'a certainement rien coûté à produire.
Une mère dans la tourmente, impuissante, dans une intrigue longuement évolutive, ponctuée de redondances et de facilités. Difficile pour N. Watts d'être aussi solaire que d'habitude, mais le film repose entièrement sur ses épaules. Un récit bien léger, ce drame restera mineur dans la carrière décidément inégale de P.
Film relativement très moyen malgré que l' histoire est interessante, tueur fou dans une école, chose qui arrive fréquemment aux US, aurait pu mettre de l' enigmatique, d' avantage de palpitant, de stress... ben non, rien de tout ca... des scenes longues et lourdes, et une fin plus que banale et simpliste...Assez déçu :/ Je ne le conseille pas !
THE DESPERATE HOUR donc l'heure désespérée porte bien son nom. C'est une dame qui part faire un jogging et qui apprend que son fils est...bref, elle téléphone encore et encore au milieu de la forêt pour avoir des ses nouvelles. Est-Ceux pub pour la marque à la pomme ? non, la batterie s'essouffle et notre héroïne...trébuche. Pauvre Naomi qui boitille dans ce scénario...sans souffle.
Le budget hormis le cachet de la star toujours aussi séduisante, doit frôler les 5.000 dollars ! Comment peut-on concevoir et tourner un tel nanar ?? Personnages inconsistants, intrigue sans analyse, situations et comportements totalement ridicules et irréalistes, accompagnement musical à fuir !!!! Même Naomi Watts, pour une fois très mauvaise, ne semble pas y croire : peut-être avait-elle ses impôts à payer ?? Curieux, néanmoins, de la part de Philipp Noyce qui fut, il y a longtemps, un cinéaste prometteur....
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