De nos jours, la vaste gamme d’arbalètes de chasse sous-marine et de fusils pneumatiques le tout combiné avec différentes options, peut relever du vrai casse-tête.
L’arbalète à sandow reste la plus couramment utilisée dans le monde des chasseurs sous-marin.
Un fusil pneumatique de chasse sous-marine est autorisé en France car il est mis en pression par la force humaine (la mise en pression est en moyenne de 20/30 bars).
Un fusil pneumatique de chasse subaquatique possède généralement un régulateur de puissance qui vous permet de jauger la puissance de votre tir.
La chasse sous marine avec une foëne est en train de prendre sa place petit à petit dans le monde de la pêche sous-marine. C’est une technique de chasse particulière et ancestrale.
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Pour un fusil à sandow : en mesurant la longueur du fût, il faut en moyenne multiplier par 3 pour connaître la distance de tir idéal (pour une arbalète de 90 cm on tire à 2.70 mètres), on peut, bien sûr avoir une portée un peu plus longue, mais on prend le risque de ne pas atteindre sa cible et de voir la flèche piquer du nez.
Beuchat a d’ailleurs développé une flèche spécifique pour éviter cela.
Pour effectuer cette mise en pression, l’arbalète pneumatique est vendue avec une pompe (pompe à vélo), mais il est bon de savoir que pour gonfler un fusil pneumatique à 30 bars, vous y passez la soirée.
Une fois le fusil chargé à 30 bars, vous n’aurez plus besoin de le recharger durant toute votre saison de chasse sous-marine.
Si l’idée de passer la soirée à gonfler votre fusil vous déprime, vous pouvez également vous rendre dans votre magasin L’Argonaute Subchandlers (nous réalisons le gonflage en 5 minutes).
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En effet vous pouvez choisir d’effectuer un tir (si la proie est proche) avec un demi-fût d’air ou au contraire utiliser tout le fût.
En France les chasseurs ne se sont pas encore parfaitement familiarisés avec les fusils pneumatiques pour 2 raisons : l’entretien n’est pas le même que pour une arbalète à sandow, les fusils pneumatiques étant mis en pression par de l’air ils sont équipés à l’intérieur de joints toriques à entretenir chez un spécialiste en moyenne tous les 2/3 ans.
La visée n’est pas la même, la flèche étant dans le fût il faut bien penser que lorsque l’on tire, la flèche se trouve quelques millimètres plus bas.
Après, malgré tout cela, les fusils pneumatiques restent tout de même plus puissants qu’une arbalète à sandow et beaucoup plus maniables.
Le pole spear est équipé d’un fût qui varie entre 1 et 3 mètres, d’un sandow et d’un trident ou autre harpon tahitien.
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Pour pouvoir attraper votre proie, la méthode la plus simple est de mettre le sandow dans la paume de votre main tout en agrippant le fût (le but étant d’étirer le sandow tout en maintenant la tension).
Une fois cela fait, il ne vous reste plus qu’à réaliser le tir en direction du poisson.
Une foëne de chasse sous-marine est très précise quand elle est correctement utilisée.
La chasse à la foëne est une pratique de chasse beaucoup moins coûteuse qu’avec une arbalète de chasse sous-marine.
L’achat d’un pole spear peut donc être un choix judicieux pour un apnéiste désirant se mettre à la pratique de la chasse sous-marine.
Le corps de l'arbalète "classique" (par opposition à l'arbalète en bois) se divise en 3 parties :
C'est évidemment la partie que l'on a en main et qui reçoit le mécanisme de détente, sous forme de cassette :
(Le schéma de droite ci-dessus montre 3 longueurs de tube les plus courantes mais il existe des tubes plus petits et plus grands) C'est la partie centrale de l'arbalète qui sert de support et de guide pour la flèche.
On utilise principalement aujourd'hui un guide intégral sous forme d'une rainure plus ou moins prononcée qui parcourt tout le tube.
Beaucoup plus efficace que les anciens systèmes qui consistaient à positionner 1 ou 2 guide-flèche (sous forme de bague) sur la longueur du tube :
Généralement, sur les arbalètes standards, le tube est en aluminium peint ou recouvert d'un plastique "hydrolub".
On trouve également des fûts en carbone qui permettent de réduire le poids de l'arbalète et d'assurer une meilleure rigidité sur les tubes longs (100, 110, 120, 130 cm...)
Sur les arbalètes de "luxe", fabriquées en bois, l'arbalète est d'un seul tenant et l'on trouve également une rainure qui sert de guide-flèche.
C'est le tube qui détermine la longueur totale de l'arbalète et qui détermine aussi la longueur de la flèche qui devra être utilisée.
En fonction de la longueur du tube, on détermine donc la longueur de la flèche ainsi que la longueur et le diamètre des sandows (2 brins ou mono-brin) qu'il faut utiliser.
Note : la longueur et le diamètre des sandows peuvent varier aussi en fonction du diamètre de la flèche (de 6 à 8 mm)
2 types de tête différentes : la tête "fermée" qui utilise une flèche à "encoches" (photo de gauche ci-dessus)) la tête "ouverte" qui utilise une flèche à "ergot" (photo de droite ci-dessus)
La tête est un élément important sur les arbalètes standards (par opposition aux arbalètes en bois) puisque que c'est sur la tête que viennent se fixer les sandow.
Pour la tête de gauche, il s'agit de sandows sous forme de 2 "brins" (ci-dessous photo de gauche) qui se vissent sur la tête :
On peut y adjoindre un second sandow "mono-brin" (ci-dessus photo de droite) dans la partie ajourée pour augmenter la puissance.
Pour la tête de droite, pas de fixation vissée, uniquement 1 ou des sandow "mono brin" qui passent par la partie ajourée de la tête.
Sur les arbalètes en bois, le fût et la tête ne forment qu'une seule et même pièce. Le devant du fût étant ajouré, percé pour pouvoir y positionner les sandow (2, 3,4 voire 5 !)
Si l'arbalète se constitue donc d'une crosse, d'un fût et d'une tête, il faut ajouter des accessoires indispensables :
Il existe des flèches à "encoches" qui utilisent une tête "fermée"
Il existe des flèches à "ergots" qui utilisent une tête "ouverte"
La flèche est une tige métallique, le plus souvent en inox pour résister à la corrosion que provoque le milieu marin.
La tête de la flèche est sous forme de pointe et possède un ardillon pour retenir le poisson.
Le talon de la flèche :
La flèche est toujours rattachée au fusil ou, dans certains cas, à une bouée, elle n'est jamais "libre".
Cela pour 2 raisons évidentes :
On utilise donc une tresse relativement résistante pour solidariser la flèche avec le fusil ou, le cas échéant, avec la bouée :
Le système de fixation varie selon que la flèche est raccordée directement au fusil ou si l'on utilise un moulinet.
Sans moulinet, la tresse fait approximativement 2,5 à 3 fois la longueur de la flèche :
Avant de choisir la matière du fût de votre arbalète, il faut commencer par connaître la forme idéale.
En fonction du type de fût choisi, vous aurez plus ou moins de rigidité limitant ainsi le phénomène « banane” vous permettant de gagner en précision.
Pour choisir la crosse il n’y a rien de plus simple, il vous suffit de vous assurer que vous avez une bonne prise en main (le plus idéal étant d’essayer avec vos gants), qu’elle soit maniable, que le système de gâchette vous corresponde et que la butée d’armement reste confortable.
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