Cet article examine les différents aspects du support de tir carabine, en se basant sur les expériences partagées par des passionnés de tir. Nous aborderons les modifications faites maison, les choix de matériel, ainsi que les considérations pour le tir de compétition et de précision.
Un membre du forum, Gatorxxx, a partagé son expérience de fabrication d'un trépied à partir d'un trépied de caméra. Pour alléger le poids, il a utilisé de l'aluminium. Ce support est stable, ajustable en hauteur et permet de pivoter facilement, ce qui est idéal pour le tir assis ou debout. Le poids est bien centré pour éviter que le trépied ne bouge.
Il a également installé une caméra directement sur le télescope, ce qui est utile pour filmer les tirs et les chasses. La caméra stabilise la croix sur la cible, contrairement à l'œil qui peut la faire bouger. Le zoom de la caméra est utilisé pour la mise au point, tandis que le télescope reste en position 3. Cette configuration fonctionne bien jusqu'à 100 mètres, et des tests sont prévus à 200 et 300 mètres. L'objectif est d'améliorer la précision pour le tir longue distance. Le support sera peint une fois terminé.
Gatorxxx a récemment acquis un nouveau télescope qui semble prometteur, selon les avis américains. Il est gros, long, illuminé et équipé d'un correcteur de focus, avec un réglage de 6-24x50 et des tourelles ajustables au clic. Il a des barres pour compenser la chute des projectiles. Ayant eu des expériences avec des télescopes de qualité inférieure, il souligne l'importance d'une mécanique fiable et de lentilles de qualité. Les lentilles de mauvaise qualité peuvent entraîner des déformations, des couleurs étranges et un manque de contraste, surtout en conditions de forte luminosité.
Les problèmes courants avec les télescopes bon marché incluent des clics inconsistants, des matériaux de mauvaise qualité et des réticules qui se mettent à tourner. Les lentilles de qualité inférieure causent des déformations, des couleurs bizarres, des contrastes moins définis, et une apparence laiteuse sous forte lumière. Il est essentiel que la carabine soit précise et que le tireur puisse bien voir la cible. Même un télescope utilisé sur une carabine à plomb peut présenter des problèmes si sa qualité est médiocre.
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Lors de tests à 50 mètres avec une carabine Remington Speedmaster semi-automatique (canon non nettoyé) et un télescope bon marché, Gatorxxx a obtenu les groupements suivants :
Il a fabriqué des cibles en métal avec de vieilles lames de scies pour entendre l'impact des balles. À 200 mètres, le groupement est de 12 pouces, et à 100 mètres, il est de 8 pouces. Il utilise la troisième barre du télescope pour tirer à 200 mètres sans ajuster les tourelles.
Pour ceux qui recherchent une arme .22LR de compétition, plusieurs options sont à considérer :
Il est important de déterminer le type de compétition (benchrest ou tir olympique) et le budget avant de faire un choix. Les carabines Anschütz peuvent être commandées directement de l'importateur canadien ou via un détaillant.
Il existe deux types d'actions Anschütz pour la compétition : l'action carrée (modèles 2007, 2013) et l'action ronde (modèles 1907, 1913). La différence entre une 1907 et une 1913 est le diamètre du canon (21mm et 24mm respectivement). La 1907 est souvent utilisée par les tireurs juniors ou ceux qui préfèrent une carabine plus légère, tandis que la 1913 est plus courante chez les hommes séniors.
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Le choix des munitions est crucial pour la précision. Pour le tir de compétition à 50 mètres, la SK Standard Plus est souvent utilisée pour la pratique, tandis que l'Eley Tenex est préférée pour la compétition. La CCI Mini-Mag Round Nose 40 grain est également appréciée pour le tir à 50-100 mètres en raison de sa bonne vélocité et de sa résistance au vent.
Tableau comparatif des munitions testées à 50 mètres :
| Munition | Groupement |
|---|---|
| CCI Standard | 1 pouce |
| Winchester | 1 1/4 pouce |
| Browning | 1 1/2 pouce |
| Thunderbolt | 2 pouces |
Le MkIII sera cependant l’arme préférée des tireurs d’élite canadiens et de plusieurs de leurs homologues anglais durant la première guerre mondiale et jusque dans la deuxième. L’encombrement, le poids, la délicatesse mécanique, la sensibilité aux débris, le magasin un tant soit peu capricieux et la non-compatibilité avec les munitions anglaises sont non avenus pour des tireurs soigneux, expérimentés, patients, en arrière de la première ligne d’affrontement et auxquels sont réservées les munitions de haute qualité canadiennes.
Nombre de tireurs prouveront l’efficacité du MkIII mais le nom le plus célèbre qui y est associé est sans aucun doute celui du Sergent-Major Francis Pegahmagabow dit ″Peggy″. Durant toute la durée de son service, Francis Peghamagabow emploiera avec succès le Ross MkIII qu’il conserve comme beaucoup de tireur d’élite même après le retrait du service en 1916.En 1916, un monument à son honneur et à celle de la participation des tribus natives à l’effort de guerre est érigé en Ontario non loin de la réserve où il est né. Ce monument le représente en tenue militaire, un Ross MkIII à l’épaule droite. Le MkIII en question est équipé d’une lunette Winchester A5 pour souligner son excellence en tant que tireur d’élite mais rien ne laisse à penser qu’il ait utilisé une arme ainsi équipée. De plus, il n’y a pas de preuve historique que le MkIII ait été équipé dans cette exacte configuration.
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