Le bâtiment qu'occupe le club de tir virois est en chantier.
Élus, dirigeants du club de tir et agents techniques dans le bâtiment en travaux.
« Pourquoi pas désormais imaginer un championnat de France des clubs à Vire ? » Jacky Pruneau, président de la Nouvelle société de tir de Vire, se met à rêver tout haut.
L'extension du stand de tir au Val-de-Vire ouvre, en tout cas, de réelles perspectives pour l'association avec de 350 m2 supplémentaires.
Cet agrandissement, en cours de réalisation, permettra au club de bénéficier de vingt postes de tir en plus, pour le pistolet et la carabine.
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Au total, cinquante pas de tir seront disponibles.
« Nous allons aussi pouvoir pratiquer le tir à l'arbalète à 18 m. Voilà des mois, voire des années, que ce projet est en gestation.
« Ce dossier était une de nos préoccupations, il a fallu du temps pour aboutir, indique le maire Jean-Yves Cousin.
Le Plan d'occupation des sols a freiné nos démarches. Les services municipaux ont, quant à eux, réalisé un travail remarquable. »
Plus d'un millier d'heures de travail ont été nécessaires.
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La Ville a dû négocier avec la Compagnie des fromages pour acquérir ce bâtiment, qu'elle a finalement acheté pour 42 000 €.
Au total, l'estimation de l'investissement a été fixée à 197 000 €, mais l'opération devrait coûter au final autour de 130 000 €.
Le club qui comptait l'an dernier 96 adhérents, « dont la moitié a moins de 18 ans », peut donc se réjouir.
Le maire ajoute : « Les résultats du club sont admirables. Ses licenciés représentent la ville au plus haut niveau national. »
Et même international, puisque le Virois Cyril Digard a été sélectionné à plusieurs reprises en équipe de France cadet et junior.
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Jacky Pruneau, de son côté, a d'ores et déjà fixé un objectif : « Accueillir les championnats régionaux en décembre 2013 qui réuniront 400 participants.
Découvrez l’incroyable histoire de l’abbé Sébire, prêtre résistant, originaire de Condé-sur-Noireau, Pays de Vire.
L’abbé Sébire devant la Chapelle St-Michel de Pontécoulant (Coll. Le journal paroissial de Condé-sur-Noireau En Marche publie, en juin 1964, un numéro dédié à l’Abbé Sébire suite à sa soudaine disparition à l’âge de 75 ans.
L’article commence par cette phrase « Il faudrait avoir le temps d’écrire un livre sur le Père Sébire, la matière première ne manquerait pas ».
Cet article est l’occasion de lui rendre hommage pour son courage et son dévouement.
Son père Octave Sébire est né le 7 juin 1857 à Caligny dans l’Orne.
Après son service militaire, il est pour quelques mois employé des Chemins de Fer de l’Ouest, il réside alors dans le quartier des Chantiers à Versailles, tout près de la gare.
En 1883, il épouse Marie Erzélie Leteinturier, femme de ménage, à Saint-Germain-du-Crioult.
Il devient le gardien d’un stand de tir au lieu-dit le Bas Mesnil, près de la route de Vire.
La France, humiliée par la défaite de 1871 est amputée de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine.
À Condé-sur-Noireau, comme partout en France, né un esprit de revanche qui se traduit par la création de sociétés de Tir.
La société mixte de Tir de Condé-sur-Noireau est fondée en 1880 par des notables condéens, ils achètent un terrain sur la route de Vire.
Ils construisent un stand avec plusieurs cibles, un restaurant buvette et un logement pour le gardien.
Le premier président de la société est Jules Germain, grand industriel.
Ce stand est ouvert aux civils et aux militaires, et connait un certain succès.
Stand de Tir de Condé-sur-Noireau (Coll.
Il poursuit sa scolarité au Grand Séminaire de Bayeux où il obtient son bac de philosophie scolastique, de théologie et de droit canon.
Charles désire être moine Bénédictin.
En 1911, il part en Angleterre rencontrer les moines de l’Abbaye de Solesmes (aujourd’hui dans la Sarthe), ils furent expulsés en 1880 suite aux lois contre l’enseignement religieux et s’exilèrent sur l’Ile de Wight en 1901.
Il fera d’autres voyages en Grande-Bretagne au cours de sa vie et enseignera l’anglais.Le 29 juin 1912, il est ordonné prêtre en la cathédrale de Bayeux et devient professeur au Petit Séminaire de Caen, rue du Général Moulin, (l’Institution Sainte-Marie de Caen).
En 1911, le Père Sébire a été exempté de service militaire pour bronchite spécifique.
Au début du conflit, il apprend que l’on recherche des aumôniers volontaires mais l’évêque de Bayeux, Mgr Lemonnier, refuse.
Il est finalement mobilisé à Vernon en février 1915 dans la 3e section d’Infirmiers militaires.
Six semaines plus part, il rejoint le front de la Somme en tant que brancardier dans le 92e Régiment d’Infanterie.
La bataille de Verdun démarre le 21 février 1916.
Le 25 février, le fort de Douaumont est attaqué puis occupé par l’adversaire.Le 7 mars 1916, le 92e Régiment d’Infanterie sous les ordres du lieutenant-colonel Macker est envoyé au front pour reconquérir le bois des Corbeaux (nord de Verdun) tombé la veille aux mains des Allemands.
L’attaque a lieu le 8 mars vers 7h depuis Chattancourt.
Vers 9 heures, le bois est repris.
Dans la nuit du 8 au 9, le régiment creuse des tranchées et pose des barbelés.Le 10 mars les allemands lancent une offensive, Charles Sébire est fait prisonnier dans le bois.
L’épisode du bois des Corbeaux a marqué le régiment, qui a perdu 1.500 soldats et 44 officiers entre le 8 et le 13 mars.
(Coll. Il est envoyé dans un camp d’officiers à Mayence puis à Trèves.
Début de l’année 1918, il est transféré dans un camp de prisonniers de guerre à Kleinwittenberg en Saxe (environ 100 km au sud de Berlin).
Il est libéré et rapatrié en mars 1918.
À peine rentré, il rejoint la 16e section d’infirmiers militaires et participe à la bataille dans les Flandres.
Après l’armistice, ce n’est pas fini pour Charles Sébire puisqu’il rejoint un camp de passage pour les prisonniers qui rentrent en France situé à Rastatt (à l’est de Stuttgart).
Il vient en aide aux malades, aux survivants de la captivité.
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