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Bandeau

Après le traité de Versailles, l’occupant prussien quitte Verdun en septembre 1873. La ville se trouvant proche de la frontière, elle devient une place forte connue mondialement.

Le régiment d’infanterie territoriale de la ville crée en 1877 : « La société de tir et de préparation militaire de Verdun » destinée à former la jeunesse au tir. Le stand militaire de la gare construit à cette époque est toujours en service.

Après la seconde guerre mondiale, l’activité reprend dans un vieux manège à chevaux et la STPM devient civile.

Le stand actuel est construit au début des années 1970 par des bénévoles sous la conduite d’un capitaine de gendarmerie, après l’achat du terrain par l’association. Il est situé au bout de la zone industrielle de Tavannes.

Lors de la suppression du service militaire sous Jacques Chirac, le nom de l’association change pour devenir « Société de tir de Verdun ».

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Il s’agit de la plus vieille association loi 1901 sportive de la ville.

Le Contexte de la Première Guerre Mondiale à Verdun

La bataille de Verdun s’est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 sur les hauteurs nord de la ville de Verdun. Dix mois pendant lesquels, Français et Allemands se sont affrontés.

De par son ampleur et la violence des combats menés, cette bataille marque un des temps forts de la Grande Guerre dont elle représente le paroxysme des combats.

Elle résume à elle seule la Première Guerre mondiale dans toutes ses composantes et fait de Verdun son lieu de mémoire emblématique.

Dates Clés de la Bataille de Verdun

  • 21 février 1916: Les Allemands lancent l’attaque sur Verdun et déclenchent un déluge de feu « Trommelfeuer » sur les forts et les tranchées.
  • 25 février 1916: Après avoir percé les premières positions de défense françaises, les Allemands s’emparent sans combat du Fort de Douaumont.
  • 6 mars 1916: Les Allemands attaquent également sur la rive gauche de la Meuse. Malgré les assauts furieux de mars, avril et mai sur le Mort-Homme et la cote 304, ils n’arrivent pas à rompre le front français.
  • 2 au 7 juin 1916: Les Allemands assiègent le Fort de Vaux et finissent par le capturer.
  • 23 juin 1916: Les Allemands déclenchent leur plus grande offensive sur le front de Verdun qui échoue de peu devant Souville, dans le village de Fleury-devant Douaumont et sur l’ouvrage de Froideterre.
  • 1er juillet 1916: Les Anglais et les Français déclenchent une grande offensive dans la Somme. Celle-ci permet de soulager la pression exercée par les Allemands à Verdun.
  • 11 et 12 juillet 1916: Les Allemands tentent une dernière fois de s’emparer de la ville mais ils échouent à nouveau.
  • 24 octobre 1916: À l’automne 1916, les Français passent à la contre-attaque. Ils reprennent le fort de Douaumont. Quelques jours plus tard, ils pénètrent dans le fort de Vaux évacué par les Allemands.
  • 18 décembre 1916: Du 15 au 18 décembre, les Français attaquent à nouveau et reconquièrent du terrain en avant de Douaumont et de Vaux mettant en sécurité les deux forts.

Objectifs Allemands à Verdun

À la fin de 1915, le général von Falkenhayn, le chef de l’armée allemande depuis la mi-septembre 1914, décide d’attaquer les Français à Verdun.

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Von Falkenhayn est convaincu que l’Allemagne, devant mener une lutte d’usure en Europe de l’ouest et de l’est, n’a pas les moyens de gagner la guerre avec ses seuls moyens militaires.

Il lui faut donc remporter la décision par une action diplomatique appuyée sur des succès militaires en forçant ses adversaires à signer une paix séparée.

Le généralissime allemand pense que le principal adversaire de l’Allemagne dans cette guerre n’est pas la France mais le Royaume-Uni. Il souhaite d’abord vaincre les Français pour pouvoir se retourner ensuite contre les Britanniques.

Préparatifs et Pertes

C’est la 5e Armée allemande qui doit mener l’offensive. Elle est renforcée par de nouvelles unités pour l’attaque. Dès la fin décembre 1915, de nombreux trains acheminent chaque jour des milliers d’hommes ainsi qu’une grande quantité de matériel.

Bataillons d’infanterie et batteries d’artillerie convergent en direction des lignes devant Verdun.

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Les pertes s’élèvent à plus de 163 000 morts et 216 000 blessés pour les Français, à 143 000 morts et 190 000 blessés pour les Allemands soit un total de près de 700 000 pertes sur ce champ de bataille pour l’année 1916.

Villages Détruits

9 villages (Fleury, Bezonvaux, Haumont, Beaumont, Cumières, Vaux, Ornes, Louvemont, Douaumont) ont été rayés de la carte et n’ont jamais été reconstruits.

Le 151e Régiment d'Infanterie et le CFIM

Le centre de formation initiale des militaires du rang de Verdun fait ainsi partie de ces centres de formation répartis sur le territoire national et dépend plus précisément de la brigade du renseignement et de cyber-électronique (BRCE).

Le centre de formation initiale des militaires du rang s’est vu confier la garde du drapeau du 151e régiment d’infanterie.

Le 151e régiment d’infanterie fut créé par l’empereur Napoléon 1er le 2 janvier 1813.

En 1916, il occupe le Mort-Homme et y gagne sa quatrième inscription « VERDUN 1916 » et sa devise : Verdun, on ne passe pas.

En particulier, la 11e compagnie d’instruction, avec ses jeunes recrues en formation, se couvre de gloire en montant à l’assaut des positions allemandes en chantant la Marseillaise. La compagnie y gagnera une Croix de Guerre avec palmes à cette occasion.

Après cette bataille, le régiment est envoyé sur les fronts de la SOMME 1916, de l’AISNE 1917 et du SOISSONNAIS 1918 où il se couvre de gloire.

Il combat à nouveau dans les rangs de la 42e division d’infanterie de 1939 à 1940. En 1942, le régiment est dissous suite aux combats en Champagne-Ardenne et reconstitué en 1945.

L’encadrement permanent (actuellement une trentaine de personnes), affecté au CFIM - 151e RI, est chargé du commandement, de l’organisation, du fonctionnement et de l’instruction spécialisée (ex : moniteur de sport, instructeur et moniteur de tir, spécialistes de la pédagogie).

Le centre de formation initiale des militaires du rang -151e RI de Verdun se trouve en réalité à Thierville-sur-Meuse. La gare la plus proche se situe à Verdun. La gare de Meuse TGV se situe à 20 minutes de route et permet de se rendre à Paris en une heure.

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