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Cet article explore l'histoire du stand de tir de Tocqueville et l'évolution des armes à percussion, en s'appuyant sur des témoignages et des faits historiques.

L'Évolution des Armes à Percussion

Le système à percussion est apparu progressivement sur les carabines et fusils entre 1820 et 1840. Cependant, cette évolution dépendait des régions, particulièrement en Amérique.

Dans son journal de voyage de 1831, Alexis de Tocqueville raconte que son fusil à percussion, emporté de France, étonnait tout le monde à l'est du Mississippi. Pour l'armée, le changement date de 1840 un peu partout en Occident.

Il y avait plusieurs brevets différents : percussion à flacon rotatif, à capsule de verre, amorces de papier, etc. Progressivement sur le terrain aussi, les nouveautés en usage à Boston ou à Philadelphie restaient inconnues dans les monts Ozark ou au fond du Nebraska.

Il faut faire la différence entre les armes des "long hunter" fin XVIIIe de gros et moyen calibres, destinés à chasser le cerf de Virginie, et les armes décorées du milieu du XIXe de petits calibres.

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Les Armes "Kentucky"

Pour le pistolet "Kentucky", c'est une invention du XXe siècle qui n'a jamais existé à l'époque. Le fusil d'éclaireur était probablement un "poor boy", un fusil de paysan.

Les crosses en bec de corbin existaient bien à cette époque.

Le style des fusils de Pennsylvanie, abusivement appelés Kentucky, est différent. Pas de sculpture sur le bois, sous garde totalement différente du style Golden Age.

Fabrication Anglaise

Pendant tout le 17e siècle et la première partie du XVIIIe, l'arquebuserie française était en avance technologique sur l'Angleterre. Lors d'une reconstitution historique , d'un évènement de 1704 , nous avions nos fusils de Tulle de 1728 , très semblables a ceux du contrat de 1690 . Nos opposants étaient armés d'arquebuses fort belles mais totalement archaïques , il y avait du Chenappan , du " Doglock " et même un rouet .

Vers la fin du XVIIIe siècle, les armuriers Londoniens amènent la platine à silex à son apogée, bassinet imperméable, mouvements sur galets, etc. À cette époque, les pistolets sont vendus par paires et sont appelés pistolets de duel ou pistolets de voyage présentés en mallettes, pareil pour les pistolets de tir.

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À la même époque, aux USA, les pistolets sont plus rares, quand les armuriers de Pennsylvanie recevaient une commande, ils copiaient les pistolets importés d'Angleterre, plutôt que de les fabriquer dans le style de la région, question d'offre et de demande je suppose ? Bref , ton hypothèse d'une fabrication anglaise est très probable .

Les arquebusiers anglais ont amélioré la platine à silex pour l'amener à un niveau proche de la perfection par sentiment anti français. Les armes françaises étaient en avance sur bien des points et surtout les anglais ne pouvaient rivaliser sur les embellissements des armes de luxe françaises ce qui les a poussé à porter leurs efforts sur les platines.

D'ailleurs, à l'exception de quelques pistolets comme les Mortimer, l'ergonomie des pistolets anglais ne pouvait pas rivaliser avec des armes françaises contemporaines comme les Boutet. Il faut aussi préciser que des armuriers anglais ont continué à perfectionner le silex à une époque où les français étaient passé à la percussion ce qui fait parfois admirer l'ingénuosité d'armes obsolètes.

Pour les armes militaires, les français ont longtemps gardé leur avance sur les anglais. Les fusils français 1777 et suivants étaient supérieurs en terme de solidité, facilité d'entretien et interchangeabilité des pièces. Le 1777 est même le premier objet industriel dont les pièces sont interchangeables. Les pistolets militaires français ont aussi profité des améliorations du fusil.

Sauf à l'époque des Enfield à percussion utilisant d'ailleurs un projectile de conception française et des Lee Enfield, jamais les armes militaires anglaises n'ont été supérieures aux françaises.

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Installation d'un Club de Tir à Tocqueville

L’installation prochaine d’un club de tir de précision qui sera affilié à la Fédération française de tir a été officialisée. Deux stands permettant trois longueurs de tirs, dont une de 100 m sont prévus. L’ouverture se fera au printemps 2020.

Sur place, le gros du chantier de terrassement est terminé. Reste que les travaux sont, momentanément, mis en sommeil pour des raisons administratives. La parcelle occupée n’est pas encore viabilisée et le porteur du projet est contraint à la patience. « Le projet prend un peu de retard. Son homologation va prendre plus de temps que prévu.

La Fédération française de tir est une fédération olympique agréée par le ministère chargé des sports et répond à un cahier des charges strict. Les disciplines proposées peuvent être divisées en deux catégories : le tir sur cibles et le tir sur plateaux.

Raymond Guenot : Fusillé au Stand de Tir du Madrillet

Raymond Guenot a eu une très belle attitude le 26 mai dans la défense du Pont de Nivelle. Blessé au combat, le 31 mai 1940, et hospitalisé à Lens, il est fait prisonnier.

En février 1942, il fonde avec Roger Mayer le journal clandestin "L'Heure H" pour le groupement du même nom. Il se fournit en papier chez un éditeur parisien, M. Il utilise sa camionnette pour apporter tracts et journaux aux responsables communes avoisinantes.

En 1943, en accord avec Roger Mayer, il infiltre le parti collaborateur du Rassemblement National Populaire (R.N.P., de Marcel Déat) dont il arrive à devenir chef de la section locale du Havre, ce qui lui permet d'approcher des hauts gradés allemands et d'en tirer des informations qui lui permettront de prévenir des victimes de délation.

La promulgation de la Loi du 6 février 1943 sur le travail obligatoire (STO) entraine un regain d’activité pour l’activité de fabrication de faux-papiers de Raymond Guenot. Mais il est dénoncé auprès de la police française par un collègue de travail qui avait trouvé le 19 juin 1943 des papiers compromettants dans une boite aux lettres clandestine au magasin Vaxelaire.

Au cours de son emprisonnement, son groupe tenta à trois reprises de le faire évader. Lors de la troisième tentative, le 1er novembre 1943, ses hommes arrivèrent trop tard : Raymond GUENOT, 29 ans, venait d'être fusillé le matin même, au stand de tir de la prison du Madrillet au Grand-Quevilly (76). Il ne parla pas et ne compromit pas son réseau (B.

Raymond Guenot a été reconnu Mort pour la France en 1946 et est aujourd’hui inhumé dans le carré militaire du cimetière Sainte Marie du Havre.

Gaston Carpentier : Résistant et Martyr

Gaston Carpentier s'installe à Troyes après son mariage en 1935, il y travaille à la restauration des églises de la ville. Mobilisé en septembre 1939 à Senlis (Oise), ses deux premiers garçons partent vivre au Havre, au 15 rue Henri IV chez les parents Carpentier.

Démobilisé comme chargé de famille en mars 1940, il finit par rejoindre toute sa famille désormais réunie au Havre. Gaston Carpentier poursuit ses activités, bien que le Parti communiste soit désormais interdit depuis septembre 1939.

De l’été 1940 à avril 1942, il travaille avec son père comme ouvrier maçon dans l’entreprise Thireau-Morel qui travaillait pour les occupants à construire le mur de l’Atlantique. Militant du mouvement du Front National, il est adjoint de André Duromea, chef de détachement du groupe FTP en octobre 1941.

Il est arrêté le 1er mai 1942 par la police française, au 15 rue Henri IV, après avoir été repéré et dénoncé par un policier alors qu’il distribuait au petit matin dans les boîtes à lettres, les tracts du 1er mai 1942.

Emprisonné au Havre ainsi que son épouse Alice (elle fut libérée le lendemain), puis à la prison de Rouen Bonne-Nouvelle, il est condamné à mort en exécution d’un jugement du Conseil de guerre allemand FK 517 du 29 mai 1942.

On lui offrit de racheter sa vie s'il consentait à dénoncer ses camarades. Il laisse une lettre à sa famille : « ma chère Alice, mes chers enfants, Je vais mourir dans une demi-heure. Ma chère Maman, je te remercie de m’avoir rendu heureux pendant toute mon enfance, j’emporte le souvenir le plus tendre de toi, raidis-toi dans la douleur pour sauver les enfants. Ma chère Alice toi aussi si active et si fidèle, je te remercie de m’avoir rendu heureux.

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