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C’est en 1875 que la Ville de Saint-Quentin a fait construire un Stand Municipal de Tir à l’emplacement actuel du Stand Jean Debreux.

Le 17 août 1876, la Municipalité de Saint-Quentin décide de fonder une société de tir et de préparation militaire qui prend le titre de “Société Saint-Quentin de Tir”, à qui elle confie son Stand Municipal.

Le 15 novembre 1877, cette société devient “société civile de tir” sous le titre de “Le Tir de Saint-Quentin” puis est transformé en Stand National de Tir en 1924.

Le Stand National de Tir de Saint-Quentin occupe une superficie de 9 000m².

En 1931, la société prend le nom des Carabiniers Saint-Quentinois pour assurer la gestion du stand, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1974.

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Ses installations permettent le déroulement de Championnats de la ligue de tir de l'Aisne forte de 11 000 membres.

En 1924, le Tir de Saint-Quentin et la Municipalité de Saint-Quentin acceptent que le Stand Municipal de Tir soit transformé en Stand National de Tir.

En 1931, la société prend le nom des Carabiniers Saint-Quentinois pour assurer la gestion du stand, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1974.

Ses buts statutaires sont le développement du tir sportif.

Pour découvrir le tir sportif, renseignez-vous auprès des Carabiniers Saint-Quentinois 03 23 08 13 39.

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Les licenciés évoluent en loisirs ou en tant que compétiteur.

Confiance en soi : Il est facile d’identifier ce qui doit être amélioré et de mettre en place des objectifs clairs : les résultats sont basés sur des scores facilement quantifiables.

Patience : Le tir à l’arc est facile à apprendre mais difficile à perfectionner.

Contrôle : Les archers apprennent à maintenir leur attention sur leur séquence de tir, en évitant de se laisser distraire, par l’environnement pour tirer la flèche parfaite.

Force : L’action de tirer à l’arc est un exercice qui nécessite de courts déploiements d’énergie par les muscles centraux, en exerçant un effort du thorax, des mains, des bras et des muscles du haut du dos.

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ET ENFIN ! De préparer à la compétition : apprendre à gérer son enthousiasme, quand on gagne aussi bien ses frustrations quand on perd.

Vincent Fagnon tire depuis … 2017. Quatre ans plus tard, il est qualifié pour les prochains Jeux Paralympiques ! Une progression fulgurante pour ce fanatique de sports à la télévision et passionné d’histoire.

A 39 ans, il possède encore une énorme marge de progression. Il est le plus « jeune » dans le tir au sein de l’Equipe de France.

Même si son univers, avant son accident de voiture qui a provoqué une torsion de la moelle épinière, avait un rapport avec les armes.

Vincent Fagnon était sous-officier dans la gendarmerie.

Sa « deuxième vie », en fauteuil roulant, est celle d’un carabinier spécialiste de 10m couché.

« Aux Jeux, je tirerai à 50m. Je m’entraine à cette distance surtout en stage en Equipe de France. A Saint Quentin aussi, dans mon club, mais essentiellement l’été.

Avant 2017, la pratique du tir sportif n’avait presque jamais effleuré l’esprit de Vincent Fagnon.

« Presque » parce qu’il en a fait un peu, en loisir, sur les conseils de son prof de sport lors de sa rééducation, juste après son accident de voiture, le 14 juillet 2005.

Il évite de justesse la tétraplégie mais refuse de sombrer et se bat.

Alors il suit les conseils pour casser le quotidien. Il s’essaie au tir. Mais très vite, il range la carabine, reprend des études de comptabilité et retrouve une activité professionnelle.

Son métier ? Comptable dans un lycée de Laon.

Mais après un accident de santé en 2017 et l’ablation du coccyx, il est en congé maladie et se souvient de s’être occupé agréablement avec du tir sportif, douze ans plus tôt.

Il réessaye et c’est le déclic ! « Le handicap fait voir les choses autrement et modifie l’ordre des priorités. Car le tir a été plus qu’une révélation. Le début d’une nouvelle vie.

« J’ai retrouvé, depuis 2017, mon frangin d’avant accident. Il sort, il fait des projets, il est plein de vitalité, tourné vers l’avenir. Ce n’est plus le Vincent qui ressassait entre 2005 et 2017. Grâce au tir !

Sébastien a même déménagé, après l’accident de Vincent. Pour acheter une maison qu’il pouvait « couper en deux » afin de vivre aux côtés de son frère devenu handicapé.

Les résultats sportifs ont rapidement suivi. Un an après ses « vrais » débuts au tir sportif, Vincent Fagnon termine sixième aux championnats d’Europe en carabine 10m couché.

A cette occasion, il bat même un record mondial un peu particulier. Celui du nombre de tirs de barrage pour continuer en finale. Quatre ! C’est du jamais vu ni chez les tireurs valides ni chez les para-tireurs !

En octobre 2019 à Sydney, il obtient, pour sa première participation à un championnat du monde, la 5ème place par équipe dans les deux catégories, 10m et et 50m.

« Franchement, en 2017, je ne peux pas dire que j’ai « repris » le tir.

Un talent exceptionnel ? « J’ai surtout eu la bonne idée de me licencier au club des carabiniers Saint Quentinois pour pratiquer le para-tir. Et d’y rencontrer Didier Richard. Il m’a permis, avec ses conseils et sa pédagogie de gagner des précieux mois d’apprentissage.

Didier Richard, spécialiste de la carabine 50m trois positions, maitrise parfaitement son sujet puisqu’il pratique une discipline très complète et exigeante.

« Il y avait beaucoup de travail. Déjà, lui adapter son fauteuil, lui apprendre les gestes de base. On peut dire qu’il débutait mais a progressé très vite ! Je pense qu’il a un vrai don.

Dès son premier stage avec l’Equipe de France, Vincent Fagnon fait la connaissance de Valérian Sauveplane, qui venait d’arrêter sa carrière de haut niveau, multimédaillé en coupes du monde et championnats du monde.

« Comme à tous les autres seniors du groupe France, il a réalisé mon fauteuil de tir. Il lui a donné une rigidité accrue et des réglages quasi illimités mais néanmoins très fin et précis. Pareil pour la carabine, qu’il a su adapter à mes caractéristiques. J’ai énormément progressé, au même titre que mes collègues et nous avons, je crois, rattrapé et même dépassé le niveau de nations qui étaient devant nous !

Dans son plan de carrière sportif, il se voyait, en 2021, disputer les championnats de France, au mieux.

Et cette année, les Jeux ! A Tokyo, il défendra ses chances, avec beaucoup de fierté à l’idée de représenter la France, lui, l’ancien militaire.

« Il sait ce qui lui manque encore pour le très haut niveau.

L’officier de gendarmerie qui a fait hypokhâgne et est devenu comptable, tireur sportif sur le tard qualifié pour les Jeux quatre ans après ses débuts à en plus, un jardin secret.

Il se passionne pour l’Histoire. « De l’Egypte Ancienne à la fin de la Guerre froide. Avec un petit faible pour Napoléon et le premier Empire. J’ai une très grosse bibliothèque à la maison. Je regarde beaucoup de documentaires et je lis énormément. La lecture et le tir ont en commun le besoin de calme et de concentration.

Le Picard de la haute-Somme né à Cambrai a demandé, dès ses débuts, à son père d’être son « accompagnateur ». Jean-Claude Fagnon venait à peine d’être à la retraite, timing parfait. C’est donc lui qui prépare la carabine, le fauteuil, installe Vincent, introduit les munitions. Plombs au 10m, cartouches au 50m.

« Entre nous, c’est très fusionnel. On ne s’engueule jamais à l’entrainement. Mais je ne suis plus « papa » sur le stand de tir, je suis son accompagnateur et je suis aux ordres. Et s’il veut débriefer sa séance, je suis prêt à le faire car j’observe beaucoup le SCATT notamment. Lorsque la séance est terminée, Jean-Claude redevient papa. Et ils ne parlent plus de tir dans la vie privée.

À Tokyo, « Blanche Neige » sera probablement très couvert, comme toujours. Très blanc de peau surtout l’hiver, très frileux, il a hérité de ce surnom par Didier Richard. Un sobriquet affectueux. Didier sera son premier supporter lors des Jeux. Ainsi que Sébastien, bien sûr. Entre les deux frères, c’est fusionnel.

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