L'histoire des stands de tir en France est intimement liée à l'évolution des pratiques sportives et à la préparation militaire. Le développement du sport moderne, né en Angleterre au XIXe siècle, a influencé la création de clubs sportifs en France, initialement réservés à une élite.
La Société de tir du Jura a été créée en 1867 sur le plateau de Montciel, situé sur les hauteurs de Lons. En 1945, la section ball-trap a fait son apparition, d'abord avec un appareil manuel, puis avec un lanceur automatique commandé par micros. En 1981, la section ball-trap a déménagé vers un nouveau site, au lieu-dit “Le bois défendu”, situé à cheval sur les communes de Relans et de Desnes. Le terrain appartenait à l’AICA de Bletterans.
Le Club de Tir de Morez fut fondé en 1874, au lendemain de la guerre de 1870, avec l’appui matériel de l’Armée Française, et un soutien de l’Etat via la SNCF, pour permettre aux tireurs de venir à moindre frais, participer aux concours, richement dotés, à l’époque.
Une Ecole de Tir est crée en 1983, qui contribue depuis lors non seulement à l’augmentation des effectifs, mais aussi à l’amélioration des résultats en compétition. L’activité du club se poursuit en partenariat avec le collège Le Rochat, aux Rousses, au sein duquel est crée un stand 10 mètres avec 7 postes pour la précision, 5 pour le standard, et un pour la vitesse.
Nos adhérents, dont l’effectifs dépassent la centaine, bénéficient de 3 pas de tir à 10 mètres, avec 19 postes de précision, 5 poste de standard, 4 postes de vitesse, mais aussi 24 postes avec ciblerie électronique SIUS, ce qui nous permet d’organiser toute compétition, nationale ou internationale.
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Avec 90 adhérents, dont deux para-tireurs, Jean-Yves Masson et Cécile Cantilzoglou, le club continue de se développer. « Nous souhaitons également développer l’activité arbalète », précise Éric Barbe, preuve de l’ambition de diversifier les disciplines et d’élargir les opportunités pour les membres.
Le samedi 23 août, il célèbre son 150e anniversaire, l’occasion d’une journée festive et d’un challenge ouvert. « C’est pas rien, tout de même, 150 ans, pour un club », se félicite Éric Barbe, le président. « On avait dû s’apercevoir qu’on ne tirait pas assez bien, et qu’il fallait mieux former les soldats », raconte M. Barbe. Le club reste longtemps proche de l’armée, qui apporte aussi un soutien matériel, comme l’attestent des factures du parc d’Artillerie de Besançon des années 1930.
Le stand de tir situé quai Jobez, à Morez, a été sélectionné pour accueillir plusieurs équipes nationales dans le cadre de leur préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024. 2024 marque ainsi un tournant pour le club de tir sportif du Haut-Jura, avec des projets ambitieux pour l’avenir et un enthousiasme toujours aussi fort.
Le club du Tir Sportif du Haut Jura a accueilli l’équipe de France para-tir pendant l’été. Les athlètes, dont Jean-Louis Michaud, Justine Bève, Pierre Guillaume Sage, Tanguy De La Forest, Kevin Liot, Cédric Fèvre-Chevalier, Gaëlle Edon et Didier Richard, ont profité des installations de Morez et des Marais. « La moitié de l’équipe connaissait déjà les installations moréziennes, notamment grâce à Franck Badiou qui a travaillé de longues années au Centre national de ski nordique et de moyenne montagne à Prémanon et y réside toujours. L’hébergement était situé au pied de la Dôle, ce qui a créé une ambiance conviviale. Les jeunes du club étaient ravis de côtoyer ces champions.
En juillet, le club a aussi accueilli la carabinière portoricaine Yarimar Mercado Martinez et son entraîneuse Hannah Black, un événement qui a renforcé l’image du Haut-Jura comme pôle de référence dans le tir sportif.
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Le samedi 9 novembre 2024, le club a organisé une compétition amicale Les 10 heures Franco-Suisses ouverte au public, un événement qui a permis de revivre ces moments forts de l’année. Pendant toute la journée, les spectateurs ont eu l’opportunité de voir les tireurs locaux en action, et de partager un instant de convivialité autour de ce sport.
Cette compétition de 10 heures a également été un moyen de célébrer les réussites passées et de regarder vers l’avenir avec optimisme.
Après la défaite de 1871, les sociétés de tir ont proliféré en France, encouragées par l'État pour préparer la revanche. Ces sociétés, ainsi que les sociétés de gymnastique, organisaient la préparation militaire de la jeunesse avec le concours de l’armée, délivrant le brevet militaire de gymnastique et de tir.
Dès le début du XXe siècle, les sociétés de gymnastique et de tir organisent la préparation militaire de la jeunesse avec le concours de l’armée, en délivrant le brevet militaire de gymnastique et de tir.
L’étendue géographique des sociétés de gymnastique, de tir et d’instruction militaire à travers la France était très inégale. En termes généraux, les premières sociétés de préparation militaire se développèrent dans le nord et à l’est de la France, et dans ces régions, les plus signifiantes d’entre elles s’établissaient près de la frontière et dans les centres urbains et industriels.
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L’un des buts des sociétés de préparation militaire était de développer chez leurs membres les techniques de la lecture des paysages et des cartes, et de leur inculquer quelque peu des connaissances et de la compréhension topographique qui se trouvaient à la base des tactiques militaires de l’époque.
Pour la Douane, il était souhaitable “que les jeunes agents conservent les qualités de souplesse, d’endurance, l’esprit d’initiative et de décision que la pratique du sport a pu développer en eux.
Si l’on met à part le cas particulier du ski, il semble que les premières équipes sportives douanières, officiellement constituées, furent des équipes de tir dans les directions de l’Est et du Nord. Parallèlement aux concours organisés à l’échelon local, entre directions ou au plan national, dès 1959, des rencontres internationales ont lieu, la première en date étant le challenge de tir franco-suisse J. W.
Si aujourd’hui encore, les policiers municipaux viennent s’y entraîner, le club s’est volontairement éloigné de ce côté martial, au profit de l’esprit sportif. « Les cibles de forme humaine sont strictement interdites, mais aussi les tenues treillis, tout ce qui est guerrier ». L’utilisation des armes y est progressive, très encadrée, et les nouveaux pratiquants observés de près.
« Il faut être patient et respectueux du pas de tir. Ce n’est pas un sport à prendre à la légère, ce n’est pas la fête foraine. »
Le club accède cette année à la 1e division. Il y a de plus en plus de demandes d’adhésions, plus que ce que ne peut en accepter la structure qui tourne uniquement grâce à ses bénévoles.
Le club accueille toutes les compétitions régionales, ainsi que les équipes de France jeunes et para-tir qui viennent régulièrement s’entraîner. Pour les JO 2024, il a même fait office de camp de base : « L’équipe paralympique a passé l’été ici pour s’entraîner », confie Éric Barbe.
Le partage est au cœur du TSHJ, qui a aussi des partenariats avec des clubs suisse et allemand. « On a un outil fabuleux, alors on le met à disposition.
Il y a 5 personnes sélectionnées pour participer au CDF de Châteauroux qui aura lieu du 20 au 22 juin. Les sélectionnés sont : Alicia pour l’épreuve 820, Nathalie pour l’épreuve 810, Cédric pour l’épreuve 820, Romuald pour les épreuves 815 et 820, Reynald pour les épreuves 810, 812, 815 et 823.
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