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L’ambitieux projet du club local est remis en cause par une décision du Conseil municipal.

Réaction du directeur du club de Tir sportif Côte d’argent (TSCA)

Thierry Minard, le directeur du club de Tir sportif Côte d’argent (TSCA), a réagi au compte rendu du Conseil municipal de la commune de Saint-Jean-de-Marsacq du 7 avril 2025 : « Nous avons pris connaissance de la révision du Plan local d’urbanisme (PLUi), et que la mairie aurait retoqué l’extension de notre association au motif que la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) aurait refusé le défrichement de la parcelle concernée », explique-t-il.

Thierry Minard est furieux et tient à le faire savoir.

Il est furieux et tient à le faire savoir : Thierry Minard, le directeur du club de Tir sportif Côte d’argent (TSCA), a réagi au compte rendu du Conseil municipal de la commune de Saint-Jean-de-Marsacq du 7 avril 2025.

Le projet de créer une zone de tir à 600 mètres ne date pas d'hier : « Nous avions racheté les terrains à un privé il y a sept ans, pour 78 000 euros sans les intérêts du crédit, et la commune comme Macs avaient validé le changement d’affectation de la parcelle, la passant de ‘’naturelle’’ à ‘’loisirs’», souligne-t-il.

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« En effet, poursuit-il, si la DDTM n’a pas autorisé le défrichage de la parcelle, c’est uniquement parce qu’une enquête environnementale devait être réalisée préalablement. Cette démarche a été réalisée depuis et les résultats sont positifs.

Un projet ambitieux pour le territoire

Une zone pour s’entraîner au tir à 600 mètres, c’est un équipement rare en France, et qui ferait venir du monde, souligne-t-il.

Nous portons aussi un projet ambitieux de tir sportif de vitesse, permettant l’organisation d’une compétition internationale qui regroupe 1 000 tireurs et leurs familles sur cinq jours.

Cela représenterait un impact économique très significatif pour le territoire local.

Notre projet intègre également un ball-trap, un sanglier courant, et la création de trois emplois à temps plein en CDI. »

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La réponse de la maire de Saint-Jean-de-Marsacq

Dire que les relations se sont rafraîchies entre le directeur de l’association et la maire de Saint-Jean-de-Marsacq est un euphémisme.

Marie-Thérèse Libier a rappelé que son rôle était de défendre sa commune dans cette affaire, faisant voter son Conseil municipal dans le sens d’une modification du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) : « Nous n’avons pas rendu un avis défavorable au projet, mais nous n’avons pas délivré d’avis favorable, parce que des documents ne m’ont pas été donnés.

La maire ajoute que l’équipement prévu, très spécifique, n’était pas envisagé « pour les gens du coin », et que l’intérêt général était ailleurs : dans la possibilité de se loger sur le territoire de la Macs, par exemple.

« Et puis il y a eu des problèmes de sécurité sur ce stand de tir », conclut-elle, faisant référence à la fermeture par la préfecture d’un des terrains d’entraînement au tir de l’association, suite à la découverte d’une munition dans la zone artisanale de Tyrosse, en mars 2023.

Dans ce dossier, « des recours sont encore en cours auprès du tribunal administratif », a précisé Thierry Minard.

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Mises aux normes et contrôles

Mais le directeur du TSCA constate que cette affaire a entraîné un certain nombre de contrôles de ses installations, et qu’elles sont désormais aux normes : « Le 23 juin 2023, nous avons eu contrôle pour les établissements recevant du public (ERP), il y avait la secrétaire générale de la préfecture, le Sdis 40, Macs, la mairie, entre autres.

Ils nous ont laissé deux mois pour mettre un certain nombre de choses aux normes, ils ont listé tout ce qui n’allait pas, et je pense qu’ils se sont dit que nous n’allions pas y arriver.

Nous sommes une association, pas une société, mais avec l’aide d’un certain nombre d’adhérents, nous avons fait tous les aménagements nécessaires, et même au-delà.

Quand nous avons eu la contre-visite, ils étaient très surpris. »

Et Thierry Minard de se souvenir de sa dernière rencontre avec Marie-Thérèse Libier : « Mme la maire est venue il y a un mois, avec la DFCI, pour me parler d’un différent sur le défrichage d’une butte, mais je ne l’ai pas vue depuis.

Le tir sportif : une discipline accessible

Le tir sportif de longue distance est pratiqué comme une activité sportive qui est accessible à toute personne.

Pour effectuer ce genre de pratique, il est conseillé de le faire dans des endroits spécifiques tout comme notre parc de chasse dans les Landes.

Bien que le tir sportif soit considéré comme une pratique sportive, l’utilisation d’une arme demande une attention importante !

La vision : un œil dominera l’autre, c’est ce qu’on appelle l’œil directeur.

Le toucher : vous ne devez faire qu’un avec votre arme.

L’ouïe : un coup de fusil et/ou de pistolet est très agressif pour les oreilles.

Précision, concentration et adrénaline seront au rendez-vous !

Les installations existantes

En 1994, avec l’appui de la FFTir et des collectivités territoriales, il a été décidé de construire un stand aux normes internationales.

C’est sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Marsacq qu’ont été édifiées ces nouvelles installations qui permettent de pratiquer la plupart des disciplines du tir sportif, de l’air comprimé à 10 m à la carabine de gros calibre à 300 m.

Les tireurs licenciés peuvent s’y exercer à toutes les distances, avec tous les types d’armes autorisés, du pistolet aux armes anciennes et même … au canon ou TSV (IPSC, tir sportif de vitesse)!

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