L'histoire du stand de tir de Doué-la-Fontaine est intimement liée au développement des activités sportives et de loisirs dans la région. À l'image du camping du Lac en 1958, d'autres infrastructures ont pris place progressivement, contribuant à l'attractivité du territoire.
Ainsi, le stand de tir a été créé en 1983. Cette initiative s'inscrit dans un contexte de diversification des activités proposées aux habitants et aux visiteurs, offrant un espace dédié à la pratique du tir sportif.
Le stand de tir de Doué-la-Fontaine se distingue par une spécificité notable : il est l'un des seuls dans le département à disposer d'un pas de tir de 100 mètres. Cette particularité en fait un lieu privilégié pour les tireurs sportifs et les passionnés d'armes à longue distance.
L’association sportive de tir durtalois (ASTD) est l’une des plus importantes de la ville, en terme de licenciés. Mieux, elle possède dans ses rangs des champions de France.
Jour d’entraînement au stand de tir du club de Durtal. Jeunes et moins jeunes s’exercent sur leurs cibles. Parmi eux et les 135 licenciés du club, deux sortent du lot, leurs médailles autour du cou.
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A Durtal, quatre pas de tir sont proposés : 10 m, 25 m, 50 m et 100 m. « Le 100 m, c’est une spécificité du club. Dans le département, seul Doué-la-Fontaine en a un. »
Quant aux armes, des pistolets à air comprimé et des carabines sont proposés par le club, à ceux qui ne possèdent pas d’armes. De quoi s’entraîner à un coup moindre. « Le fonctionnement de l’arme est très simple. C’est la technique de tir qui demande beaucoup d’entraînement. Il faut du travail pour arriver à de bons résultats. »
Ces résultats ne viennent pas du jour au lendemain. « Pour avoir des progrès notables, on va voir au bout de trois mois ce que la personne peut faire. » Mais le tir, c’est aussi une histoire de passionnés et d’amoureux des armes. Des vieilles armes.
« C’est ce qu’on appelle le tir aux armes réglementaires. Ça permet de faire revivre les anciennes armes de guerre. »
Tous sont là pour l’adrénaline que procure le tir. Tous aiment la discipline. Une arme n’est pas dangereuse, souligne Vincent Horny. C’est la personne qui est derrière qui peut l’être. Chez nous, les règles de sécurité sont nombreuses. Et tous les gens qui ont des armes chez nous, ce sont des gens propres. Pas de bêtise, donc. Bien au contraire.
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L’ASTD se veut ouverte au monde, avec son tournoi des familles. « Les gens viennent et se rendent compte que c’est sympa. On y prend vite goût ! » De quoi avoir envie de s’essayer encore plus, avec les cartes découvertes, une nouveauté mise en place par le club. « Pour 30 euros, les gens découvrent le tir et ses différentes disciplines. » Le tir gagne à être popularisé. À Durtal, les adeptes sont déjà nombreux.
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