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Connaissez-vous le tir sportif ? Ce sport est à destination de tous les profils. Concentration, calme, précision, il en faut des qualités pour bien tirer. À 10, 25 ou 50 mètres, le tir au pistolet ou à la carabine est un sport méconnu et parfois encore stigmatisé... Qui peut en faire ? Dans quelles conditions ?

Un sport accessible et encadré

Le président de la structure rappelle que le tir sportif "est un des rares sports où les capacités physiques ne sont pas primordiales". En France, 250 000 licenciés pratiquent le tir. Cette discipline est très encadrée au niveau de la sécurité, aucune arme ne doit être sortie ailleurs que sur le pas de tir. Elle demeure dans une mallette jusqu'au dernier moment.

La formation, une étape primordiale

Le président rappelle que la formation est primordiale, car elle permet aux gens de progresser, d'acquérir des compétences, "de garder le plaisir de tirer, tout en éliminant cette appréhension vis-à-vis" de l'objet.

Les clubs de tir : des lieux d'apprentissage et de convivialité

Pour Alessio, rencontré sur le pas de tir, c'est une histoire de famille, "c'est grâce à mon grand-père, professeur de tir, c'est génétique". Dans cet espace qui peut accueillir 1 000 tireurs, chacun s'affaire : jeunes, moins jeunes, filles, garçons... Le stand d'Harfleur est ouvert tous les jours, pratiquement toute l'année. Des créneaux ont même été ouverts jusqu'à 22 heures, certains soirs de la semaine. "Il y a de la place pour tout le monde".

Depuis quatre ans, le club a observé une augmentation du nombre d'inscriptions de "10 à 15% tous les ans". Il est heureux, mais reste très prudent, car une donnée essentielle risque de bloquer sur le long terme : le nombre de bénévoles. Indispensables dans toute association, ils font les permanences, l'entretien du lieu. Il n'est cependant pas inquiet : "si on passe la barre des 500 licenciés, on espère retrouver d'autres bénévoles".

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L'équipement du tireur

Quelques minutes plus tard, un peu plus loin sur le pas de tir, Eden enfile une veste, un peu spéciale, qui "permet de garder la position". Un gant complète la panoplie. "Ce n’est pas le pistolet qui fait les dix, c'est la motivation".

Techniques et conseils pour améliorer sa performance

Pour justement atteindre la plus haute note, le reporter du jour peut compter sur les conseils de Gilles Cellier. Avant de déclencher, le bras doit demeurer tendu. Vous restez en position, pour vous faire une image de ce qui s'est passé au moment du départ du coup. Ne vous détrompez pas, il y a beaucoup de paramètres à gérer : la tenue, la prise en main et le lâcher, "qui représente 70 % du résultat, car il ne faut absolument ne pas faire bouger le pistolet quand vous appuyez sur la détente", détaille Gilles Cellier, le président de l'association Société de tir d'Harfleur et de la région Havraise. Selon lui, un bon tireur au départ du coup est capable de déterminer si c'est un "neuf ou un dix à huit heures, à deux heures, etc.".

Il faut essayer pour dire que ce n'est pas un sport. C'est très physique !

Histoire et évolution des clubs de tir

En 1973, sur l’initiative d’un groupe de copains dont certains étaient officiers et sous-officiers de réserve, et sous la houlette de Gino VITI, il fut décidé, pour battre l’équipe de CHERBOURG, de fonder un club de tir. On s’est alors aperçu qu’un club existait déjà mais était en latence. Le stand était tenu par Marcel PATIN et sa charmante épouse Denise. Membres : MARCEL PATIN, Roland VARIN, Pierre DOUCHIN, M. CHAUVET, M.

Mais, lassés de ces mauvaises conditions, il fut sollicité de la Municipalité de Saint-Lô l’autorisation d’occuper et de transformer l’ancien hôpital allemand en stand de tir. L’accord donné par la Municipalité en 1976, des travaux très importants furent entrepris cette même année par tous les membres. En 1977, le club comportait 55 membres qui pouvaient s’entraîner dans de meilleures conditions.

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De 1981 au 31/08/1984 Bernard LEJAMTEL a assuré la présidence. Dès 1979, la première école de tir animée par M. Bernard LEJAMTEL a encouragé la pratique du tir sportif, suivi dans cette voie par Denis LESAGE qui a œuvré pour le développement de l’école de tir ainsi que la compétition. Les résultats sportifs sont élogieux. Chaque année le TIR SPORTIF SAINT-LOIS a plusieurs membres qui participent aux championnats de France 10 mètres en adultes et écoles de tir, mais aussi au 50 mètres.

Notamment en 1998, à Niort, où le club a présenté six élèves de l’école de tir aux championnats de France. Le club toujours très dynamique a, les 12 et 13 décembre 1987, organisé pour la première fois à Saint-Lô, le championnat de Normandie de tir à 10 mètres dans la salle Fernand BEAUFILS. Début des années 1990, la coupe de Normandie de tir à 10 mètres a été organisée au Centre de Promotion de l’Elevage. Depuis 1993, le challenge de la Cidrerie Elle et Vire, devenu par la suite, le challenge de la Ville de Saint-Lô a été organisé en automne, chaque année, salle BEAUFILS. Depuis 1999, ce challenge se déroule salle Saint Ghislain.

La Normandie, une région engagée dans le sport

La Normandie a entrepris une démarche ambitieuse et collective pour porter une candidature "site d’entrainement des Jeux Olympiques Paris 2024".

Cette démarche a incontestablement permis de :

  • Contribuer à l’attractivité et au rayonnement de la région
  • Créer et renforcer des coopérations à l’international
  • Mobiliser les territoires et le mouvement sportif
  • Valoriser les sites d’entrainement
  • Apporter une attention plus importante au sport pour les collectivités

La Région a ainsi investi 70 millions € depuis 2017 via les contrats de territoires pour la création ou la rénovation de plus de 160 équipements sportifs, parmi lesquels près de 10 sont Centre de Préparation aux Jeux (CPJ). De grands équipements sportifs ont vu le jour, comme le Centre Sportif Normand à Houlgate ou le Palais des Sports de Caen. D’autres sont à venir comme Chantereyne à Cherbourg.

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40 délégations sont venues s'entraîner en Normandie pour préparer les JO et JOP. Parmi elles, 6 Equipes de France, 34 équipes issues de 23 pays différents dans 22 disciplines différentes. A proximité immédiate de Paris, la Normandie offre un environnement exceptionnel combinant mer et campagne et les meilleures conditions possibles pour se préparer au très haut-niveau, dans des conditions de sûreté et sécurité.

Des équipements sportifs d’excellence

La Normandie dispose d’équipements sportifs de standard international et national, permettant la pratique de toutes les disciplines olympiques et paralympique. Plus de 900 sites français ont été retenus comme Centres de préparation (CPJ) des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Parmi eux, 69 équipements normands (sur 83 équipements sportifs potentiels) ont obtenu la labellisation, parmi lesquels le Centre Sportif de Normandie (CSN), situé dans le Calvados.

Une dynamique sportive sur le territoire

La Normandie a toujours positionné la pratique sportive au cœur de son développement et valorisé le sport pour tous, le sport de haut et de très haut-niveau. La région connaît une très belle dynamique qui se traduit dans les chiffres :

  • 7 619 clubs sportifs
  • 10 clubs professionnels
  • 750 000 licenciés
  • 550 athlètes listés en haut-niveau

Cet environnement stimulant permet de proposer aux délégations des partenaires d’entraînement (sparring partners) et des possibilités de rencontres amicales avec les clubs professionnels régionaux.

Un territoire innovant et performant

La Normandie a développé et consolidé un « éco-système haut niveau » reconnu au national et à l’international. Les outils de préparation, de réathlétisation, de récupération implantés sur le territoire sont très régulièrement plébiscités :

  • 1 Centre de préparation haut-niveau (Centre Sportif de Normandie) implanté sur 13 hectares à Houlgate
  • 3 Centre de ressources de haut-niveau basés à Caen, Le Havre et Petit-Couronne (Rouen)
  • 2 Instituts Régionaux de Médecine du Sport à Caen et Bois-Guillaume (Rouen)
  • 4 centres de cryothérapie : CryoCotentin à Cherbourg ; Olypur à Caen ; Cryo Santé Sport à Rouen ; Cryo IMPR à Hérouville-Saint-Clair

Des infrastructures d’hébergement de très bon standing. Région très touristique, la Normandie accueille de nombreux séminaires ou colloques. Elle dispose d’une excellente capacité hôtelière avec une gamme très diversifiée d’hébergement allant des hôtels 1 étoile à la catégorie 5 étoiles luxe.

Athlètes normands de renom

  • Teddy Riner : 10 titres de champion du monde de Judo (catégorie +100kg et toutes catégories) et 2 titres de champion olympique 2012 et 2016: il s’entraîne chaque année en Normandie au Centre Sportif de Normandie à Houlgate
  • Marine Johannes : grand espoir du basket français, Marine est membre de l’équipe de France ; elle estnée à Lisieux et a été formée au club de Mondeville.
  • Alexis Hanquinquant : champion du monde para-triathlon 2017 et champion d’Europe para-triathlon 2017 et 2018, Alexis s’entraîne en Normandie
  • Benoît Cosnefroy : champion du monde cycliste junior 2017 ; il a été formé au Pôle Espoir cyclisme de Normandie et aime s’entraîner sur les routes normandes
  • Astier Nicolas : champion olympique par équipe de concours complet et vice-champion en individuel 2016 : il s’entraîne avec des chevaux élevés en Normandie dans un haras à proximité de Deauville.

À Quibou, la Scolaire, plus vieille association de tir à la carabine de la Manche, célèbre son centenaire cette année. À gauche, le président Erwan Gaïffas, avec les tireurs, annonce l’anniversaire du stand de tir, la Scolaire ayant 100 ans. « Pour le moment, nous sommes 90 pratiquants âgés de 7 à 86 ans, annonce Erwan Gaïffas, président de la Scolaire, association de tir à la carabine à Quibou (Manche).

Depuis 1973, le club de tir sportif saint-lois, dont l'activité principale a lieu dans le souterrain sous les Remparts rue de la Poterne, pouvait utiliser le stand de tir militaire de la route de Tessy. En général, ces passionnés s'entraînaient le dimanche après-midi. « Une trentaine de membres du club allaient régulièrement s'y entraîner à l'arme longue, sur ce pas de tir de 200 m que nous n'avons pas dans le souterrain, commente Bernard Barillier, président du club.

Le terrain sur lequel se trouve le bâtiment a été acheté en 1883 par l'État mais la date précise de construction du stand n'est pas connue. « Il a dû être construit après la guerre de 14-18, vers 1915-1920 », d'après Jacques Declosmenil qui possède beaucoup de documents sur l'histoire de Saint-Lô. Mémoire vivante, Jean Mignon confirme. « Le bâtiment est ancien. Je suis arrivé en 1936 et le stand de tir était déjà là.

Techniquement, il s'agit d'un stand de tir B6 (six postes de tir) classique. Il a été construit pour les besoins de la garnison de Saint-Lô et une unité en avait la charge. Par décret du 22 janvier 1985, l'immeuble a été transféré de l'armée de Terre à la gendarmerie. À cette date, cette dernière en est devenue la principale utilisatrice. Quand la gendarmerie est partie sous la tutelle du ministère de l'Intérieur en 2007, le stand de tir a suivi en 2009. Le ministère de l'Intérieur en est le propriétaire.

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