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Bienvenue dans le monde du tir sportif, une discipline qui allie précision, concentration et maîtrise de soi. Le tir sportif, pratiqué dans des stands de tir sécurisés, est accessible à tous et valorise l'engagement, la persévérance et le respect des règles.

Le tir sportif : bien plus qu'un sport

Actuellement, au niveau mondial, le Tir est, en nombre de licenciés, le troisième sport individuel pratiqué et la cinquième discipline olympique. Sport complet, le tir sportif nécessite une bonne forme physique et mentale. C’est une école de concentration et de maîtrise de soi ; comme beaucoup d’autres sports, il prône les valeurs fondamentales du respect de la règle, du respect de soi et des autres. Par essence, il bannit la violence. Il est une source d’enrichissement de soi en développant les valeurs d’engagement, de persévérance, du goût de l’effort. Plus spécifiquement, le tir sportif enseigne la concentration, l’humilité et la sagesse. Par l’apprentissage de la maîtrise de l’esprit et du corps, il est idéal pour maîtriser la gestion du stress.

Outre le respect des valeurs traditionnelles du sport que sont l’engagement, l’esprit d’équipe, la fraternité, le contrôle et le dépassement de soi, la pratique du tir enseigné par la FFTir repose en outre, sur un certain nombre de valeurs éthiques propres qu’il est strictement interdit de transgresser sous peine d’exclusion immédiate.

La Fédération Française de Tir est une fédération olympique agréée par le ministre chargé des sports et participant à l’exécution d’une mission de service public. Elle a pour objectif l’accès de tous à la pratique des activités physiques et sportives en s’interdisant toute discrimination. Elle veille au respect de ces principes par ses membres ainsi qu’au respect de la charte de déontologie du sport établie par le Comité National Olympique et Sportif Français.

Disciplines et types de tir

Ces disciplines peuvent être divisées en deux catégories : le tir sur cibles et le tir sur plateaux. Chacune comprend différentes épreuves en fonction de la distance entre le tireur et la cible, du calibre de l’arme utilisée, de la précision associée à la vitesse du tir. N’hésitez pas à vous rapprocher des animateurs ou des éducateurs diplômés d’ État qui oeuvrent au sein de votre club.

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Créer un stand de tir : les étapes clés

Ouvrir un stand de tir n’est pas une aventure à prendre à la légère. Il faudra beaucoup de courage, une volonté solide et une bonne dose de ténacité administrative pour mener à bien ce projet. Sans oublier un partenaire bancaire fiable pour accompagner le financement de cette entreprise ambitieuse. Mais à la clé, c’est un outil sportif, citoyen et structurant qui verra le jour au service des tireurs et de la discipline.

Les conditions préalables

  • Disposer d’un terrain adapté. La première condition est évidente : il faut avoir du terrain, et en quantité.
  • Déposer un permis de construire auprès de la mairie. Le projet doit être présenté au maire de la commune, à titre informatif mais aussi pour déposer un permis de construire.
  • Saisir le président de la Ligue régionale de tir. Parallèlement, il faut contacter le président de la Ligue de Tir dont dépend le département concerné.
  • Contacter la Commission Consultative Départementale de Sécurité (CCDS).
  • Saisir la Commission de Sécurité pour les ERP. Enfin, le maire doit activer sa Commission de sécurité dans le cadre de la réglementation des Établissements Recevant du Public (ERP), catégorie à laquelle un stand de tir public est assimilé.
  • Finalisation du projet : homologation et agrément. Mais ce n’est qu’une étape.

Réglementation et nuisances sonores

Concernant les troubles du voisinage en raison du bruit des détonations, il doit être constaté par un appareil scientifique défini par la réglementation et par une personne agréée.

Base juridique

Le trouble du voisinage est régi par le Code de la Santé Publique qui défini de quelle façon la mesure de l’intensité du bruit occasionné par le tir doit s’effectuer. C’est le décret du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage qui prescrit que les mesures de bruit mentionnées doivent être effectuées selon les modalités définies par arrêté des ministres chargés de la santé, de l’écologie et du logement.

La personne qui effectue la mesure doit être assermentée ou agréée par le Procureur de la République texte "Article 1er Les agents de l’Etat mentionné au 1° du I de l’article 21 de la loi du 31 Décembre 1992,", ce texte précise que la personne doit être un OPJ : (Officier Police Judiciaire) ou APJ : (Agent de Police Judiciaire). Les agents de police municipale sont habilités à effectuer des mesures acoustiques lorsque ils sont assermentés à cet effet. Voir code de la Santé Public.

Si le trouble est fondé légalement (par sonomètre homologué), on risque sur l’article R623-2 du Code Pénal : "Les bruits ou tapages injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité d’autrui sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe." (45 €... Mais si vous devez demander un permis de construire, pour les différents bâtiments, c’est a ce moment la que la mairie peut interdire la construction du stand.

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Le trouble du voisinage, mais surtout l’exception d’antériorité sont désormais définis par le Code civil (Article 1253) suite à la loi 2024-346.

Nouvelles dispositions pour les clubs de tir (depuis le 1er août 2018)

Nouvelles dispositions applicables depuis le 1er août 2018, par les clubs de tir et tireurs sportifs notamment, dans le cadre de la mise en œuvre du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018 relatif au régime de la fabrication, du commerce, de l’acquisition et de la détention des armes.

Modification du quota maximum d’armes

Les clubs de tir peuvent être autorisés pour la pratique du tir sportif à acquérir et à détenir des armes, munitions et leurs éléments des 3°bis et 7° de la catégorie A1 et des 1°, 2°, 4°, 5°, 9° et 10° de la catégorie B dans la limite d’une arme pour quinze tireurs ou fraction de quinze tireurs et d’un maximum de quatre-vingt-dix armes (contre soixante auparavant) (article R. Le nombre d’armes maximum étant porté à quatre-vingt-dix pour certains clubs de tir, le nombre annuel des munitions correspondantes pouvant être acquises par ces mêmes clubs est adapté enproportion.

Cadre d’utilisation des armes de catégorie A et B

Les armes de catégorie A et B ne peuvent pas être utilisées dans des stands de tir non affiliés à la fédération française de tir (en dehors de l’hypothèse des concours internationaux).

Armes de poing à percussion annulaire

Les associations sportives agréées (clubs de tir) sont autorisées à acquérir et détenir des armes de poing à percussion annulaire à un coup, non comptabilisées dans le quota prévu à l’article R.

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Nouveau régime des carcasses et des parties inférieures des boîtes de culasse

Les carcasses (éléments d’armes de poing) et les parties inférieures des boîtes de culasse (éléments d’armes d’épaule), acquises depuis le 1er août 2018, sont désormais prises en compte dans les quotas mentionnés aux articles R.312-40 et R. 312-41). Celles acquises jusqu’au 31 juillet 2018 demeurent hors quota. Cette disposition a pour objectif d’éviter la constitution d’une arme supplémentaire, donc hors quota réglementairement fixé à douze. Néanmoins, les autres éléments d’armes restent exclus du quota d’acquisition et de détention des armes, conformément au nouvel article R. 312-42.

Encadrement des séances d’initiation au tir

Les séances d’initiation au tir sont désormais encadrées dans un but de renforcement de la sécurité publique (nouvel article R. 312-43-1). Seules les fédérations sportives et les associations sportives mentionnées aux articles R. 312-39-1 et R. 312-40 peuvent proposer et organiser des séances de tir d’initiation aux personnes qui ne sont pas licenciées d’un club de tir sportif agréé. Ces séances ne peuvent avoir lieu que dans les stands de tir de ces fédérations ou associations et sur invitation personnelle du président, ou établie sous sa responsabilité.

La participation d’une personne invitée à la séance de tir d’initiation doit être précédée d’une vérification, via la fédération sportive concernée, du fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes (FINIADA) afin de s’assurer que la personne invitée n’y est pas inscrite. Si la personne invitée est inscrite, un signalement en est fait sans délais au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie territorialement compétent.

Les fédérations ou les associations proposant ces séances d’initiation au tir doivent tenir à jour la liste nominative des personnes invitées, ainsi que la date de la séance d’initiation à laquelle elles ont participé.

S’il s’agit d’armes des catégories A et B, elles sont conservées dans des coffres-forts ou des armoires fortes conformément au 1° de l’article R. 314-8 ; s’il s’agit d’armes de catégorie C, elles sont enchaînées conformément au 2° de l’article R.

Depuis le 1er août 2018, certains aménagements sont prévus pour les seules associations sportives détenant au maximum cinq armes, quelle qu’en soit la catégorie. En effet, ces clubs de tir peuvent conserver les éléments de ces armes, à l’exclusion de la carcasse ou, le cas échéant, des parties inférieures des boîtes de culasse, en dehors de leurs installations, sous réserve que le lieu de conservation de ces éléments respecte les dispositions suivantes (article R. En revanche, les carcasses (pour les armes de poing) et les parties inférieures des boîtes de culasse (pour les armes d’épaule) doivent être conservées dans les installations de ces clubs de tir.

Il s’agit donc d’un assouplissement, pour ces seules associations sportives, des règles antérieures, qui interdisaient toute forme de conservation d’armes ou d’éléments d’armes détenus par le club, en dehors de l’enceinte sportive.

Systèmes d’alimentation

Les systèmes d’alimentation sont supprimés de la définition des éléments d’arme (19° de l’article R. 311-1). Cependant, leur acquisition reste réglementée (articles R. 312-45 et R. Seuls les armuriers titulaires d’une autorisation de fabrication, de commerce et d’intermédiation (AFCI) pour la catégorie A1° peuvent vendre les systèmes d’alimentation à grande capacité.

Modifications du classement des armes

Les fusils à pompe à canon rayé chambrés pour les calibres de chasse (8, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 28, 32, 36 et 410) et actuellement utilisés pour la chasse (capacité inférieure à 5 coups, dont la longueur totale est supérieure à 80 cm, dont la longueur du canon est supérieure à 60 cm et dont la crosse est fixe) sont maintenus en catégorie C (C1°d), par dérogation au surclassement des autres fusils à pompe à canon rayé en catégorie B.

Les carabines de chasse à répétition manuelle à canon rayé, munies d’un dispositif de rechargement à pompe titrant des munitions à étui métallique et dont la longueur du canon est supérieur à 45 cm, restent classées en catégorie C (C1°b). Les fusils de chasse à un coup par canon lisse sont désormais classés en catégorie C1°c.

Le décret supprime la catégorie D1° et conserve une catégorie D pour les seuls armes et matériels anciennement classés en catégorie D2°. La catégorie D concerne donc désormais exclusivement les armes libres d’acquisition et de détention.

Ainsi, les détenteurs d’un récépissé d’enregistrement (ancienne catégorie D1°) d’une arme acquise entre le 13 juin 2017 et le 31 juillet 2018 doivent en faire la déclaration conformément à l’article R. 312-56, au plus tard le 14 décembre 2019.

Réducteurs de son

Les dispositifs d’atténuation du bruit de tir, plus communément appelés « silencieux » ou réducteurs de son, sont exclus de la catégorie des éléments d’armes. Toutefois, leur acquisition ne peut se faire que sur présentation du titre de détention de l’arme correspondante et d’un permis de chasser ou d’une licence de tir (article R. 312-45-2).

Les tireurs sportifs ayant acquis un réducteur de son, sur autorisation d’acquisition et de détention comme l’exigeait la réglementation jusqu’à présent, disposent d’un délai de 6 mois, soit jusqu’au 1er févier 2019, pour acquérir s’ils souhaitent le remplacer, un élément d’arme. À l’issue de ce délai, l’autorisation d’acquisition et de détention d’élément d’arme sera caduque.

Contrôle des ventes entre particuliers

Les ventes d’armes, éléments d’armes et munitions des catégories A, B, C, et g et h du D, de particulier à particulier, ne sont désormais plus possibles.

Mise en possession

Dorénavant, lorsqu’une personne est mise en possession d’une arme ou d’un élément d’arme de catégorie C par découverte ou par voie successorale, elle doit faire constater cette mise en possession par un armurier ou un courtier et en faire la déclaration (article R.

Règles de sécurité et conduite au stand de tir

L’Association Vicinoise de Tir, association à but non lucratif, régie par la loi de 1901, affiliée à la Fédération Française de Tir, s’est fixé comme but de développer et favoriser la pratique des différentes disciplines de tir sportif.

Consignes de sécurité

  • Tout déplacement au pas de tir doit s’effectuer l’arme déchargée :
    • Culasse ouverte et chargeur éjecté pour un pistolet ou une arme longue
    • Barillet vide et rabattu pour un revolver
    • Drapeau de sécurité engagé dans le canon
  • Le maniement des armes doit avoir lieu uniquement aux postes de tir et toujours le canon en direction des cibles.
  • Éviter de gêner les tireurs qui sont déjà en action.
  • Il est interdit de toucher l’arme d’un autre tireur en l’absence de son propriétaire et sans son autorisation.
  • À la fin de chaque série (barillet ou chargeur) et avant de poser son arme chaque tireur doit vérifier que son arme est en sécurité (barillet ouvert, chargeur retiré, culasse ouverte, arme vide…).
  • Il est interdit de lâcher son arme chargée sur la table de tir.
  • Si l’on quitte son poste de tir, il est obligatoire de mettre le drapeau de sécurité dans le canon de l’arme côté culasse.
  • Le nettoyage des armes au pas de tir (même succinct) est interdit, il est autorisé sur la table prévue à cet effet dans le hall d’accueil du stand.
  • Tous les tirs s’exécutent à partir d’une position conforme au règlement I.S.S.F. et de telle façon qu’en cas de départ intempestif du coup la balle atteigne le sol en avant du pas de tir.
  • Au pas de tir, seules sont autorisées les armes destinées au tir sportif. L’utilisation ou la manipulation au stand et au pas de tir d’armes autres que sportives ou qui ne seraient pas régulièrement autorisées et détenues est strictement interdite.
  • Il est interdit de tirer avec toute arme jugée dangereuse par un membre du Comité Directeur de l’A.V.T., du fait de son état ou de son type.
  • Il est interdit de tirer avec des armes non déclarées.
  • Le tir aux armes longues à percussion centrale est toléré dans le stand 25/50 mètres bien que les installations ne s’y prêtent pas. Il se déroulera le samedi après-midi avec un nombre limité de 20 cartouches maximum par tireur.
  • Le tir aux armes anciennes est également toléré le samedi après-midi.
  • Le tir avec des armes à canon lisse type fusil de chasse, fusil à pompe ou « riot-gun (même à canon rayé) » est interdit.
  • Les tirs ne peuvent être exécutés que sur des cibles conformes à la réglementation I.S.S.F.
  • Il est strictement interdit de tirer sur tout objet non prévu à cet effet.
  • Les tirs sur la ciblerie 5 postes et sur la ciblerie TAR (gongs) sont réservés aux tireurs de l’équipe de compétition. Ces tirs ne seront exécutés qu’en présence d’un responsable.
  • L’association de tir décline toute responsabilité en cas d’accident provenant de la non utilisation du casque protecteur antibruit ou de tout autre moyen de protection efficace ainsi que de la non utilisation des lunettes de protection.
  • La récupération du plomb dans la butte de terre est formellement interdite.
  • Le pas de tir et ses abords doivent rester propres.

Autorisation de détention d'armes de catégorie B

Les « avis préalables » pour la demande d’autorisation de détention d’armes de la catégorie B seront délivrés aux membres du club qui en feront la demande écrite auprès du Président (suivant la procédure affichée) aux conditions suivantes :

  • Être titulaire de la licence de la Fédération Française de Tir de l’année en cours
  • Obtenir le certificat de contrôle des connaissances (QCM à demander au Président)
  • Avoir un carnet de tir avec au moins trois séances de contrôle de tir validées et espacées de 2 mois au cours de l’année calendaire.

Les tirs de contrôles doivent être effectués suivant les règles suivantes : La séance de tir sera effectuée, sous le contrôle du Président du club ou d’une personne désignée par lui. La liste des personnes habilitées à valider les séances de tir est affichée dans le stand, Le tir sera effectué sur une cible C50 avec un tir minimum de 40 coups, sous le contrôle de la personne habilitée.

Le Comité de Direction et les responsables du stand sont chargés de l’application du présent règlement.

Les valeurs du tir sportif

Soyez le bienvenu dans notre sport qui, nous en sommes persuadés, vous apportera beaucoup de plaisir ! Dans les documents téléchargeables que vous trouverez ci-dessous, vous aurez de plus accès à de nombreuses informations concernant les règles de sécurité à respecter en toutes circonstances, le carnet de tir, le matériel que vous pourrez utiliser ainsi que les principes et les techniques élémentaires du tir.

Contrairement aux idées reçues, le tir sportif n’est pas classé dans la catégorie des « sport à risques ».

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