L'univers du tir sportif est vaste, englobant diverses disciplines, des traditions ancestrales aux préoccupations de sécurité contemporaines. Cet article explore l'histoire des stands de tir, en mettant en lumière leur évolution et leur impact sur la société.
Il est intéressant de se pencher sur les fêtes patronales d'antan, telles que la vogue, qui se déroulait traditionnellement le 11 novembre, jour de la Saint Martin. Plusieurs jours avant l'événement, les forains s'installaient avec leurs stands, créant une atmosphère festive et conviviale.
Parmi les attractions populaires, on retrouvait le carrousel de Maître Robert de Malagny, qui fonctionnait manuellement en raison de l'absence d'électricité. Les enfants pouvaient également actionner un piano mécanique appelé "limonaire", une tradition perpétuée aujourd'hui par des forains comme Dufaugt à la foire d'Annecy.
Un autre incontournable était "Pierre des pipes", un stand de tir où les participants visaient des pipes en plâtre avec une carabine pour gagner des poupées, des peluches ou des fleurs artificielles. La taille des poupées variait en fonction de la mise.
"Margotton" proposait un tir aux cannes, où les joueurs tentaient de renverser des quilles avec des plaques de fer pour remporter une canne. La femme de Margotton tenait quant à elle un stand de vaisselle, où les participants lançaient des disques pour gagner de la porcelaine.
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Ces fêtes étaient également marquées par l'activité intense des mères et des tantes, qui préparaient des montagnes de rissoles aux poires Blesson et de grandes tartes aux pommes, aux prunes et aux pruneaux secs. Les tartes étaient cuites chez le boulanger, créant une ambiance animée et chaleureuse.
Après la messe de la Saint Martin, les familles se réunissaient autour de bonnes tables, dans une atmosphère de sincère amitié. Le soir, les jeunes pouvaient danser dans la grande remise à Dusonchet, décorée de guirlandes et de papier multicolore, au son d'un orchestre rudimentaire.
L'histoire des sociétés de tir témoigne d'une évolution constante, passant de l'instruction militaire à la promotion du tir sportif et à la formation des jeunes.
Le tir sportif englobe une grande variété de disciplines, chacune ayant ses propres règles et équipements. En voici quelques exemples :
La sécurité est une préoccupation majeure en matière de stands de tir, en particulier en milieu urbain. Des incidents récents ont mis en évidence les risques potentiels pour les riverains, suscitant des inquiétudes et des demandes de mesures de protection.
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Depuis plusieurs mois, des riverains proches du stand de tir municipal, dans le 12ᵉ arrondissement de Marseille, s'inquiètent. Outre les nuisances sonores, certains voisins n'osent plus sortir de chez eux. Des balles ont été retrouvées dans des jardins, soulevant des questions sur la sécurité du site.
Bien qu'une expertise de la préfecture ait suggéré que les balles ne provenaient pas du stand de tir, les riverains persistent dans leurs démarches, demandant une couverture totale du site ou, à défaut, sa fermeture. La mairie affirme avoir lancé des études pour des travaux, mais le coût d'une couverture totale est estimé à plus d'un million d'euros.
Ces événements soulignent la nécessité de prendre en compte les préoccupations des riverains et de mettre en place des mesures de sécurité adéquates pour garantir la tranquillité et la sécurité de tous.
| Année | Événement |
|---|---|
| 1908 | Création de la société mixte de tir de la jeunesse Monterelaise |
| 1911 | Amélioration du stand de tir |
| 1970 | Officialisation de la Société de tir de Montereau |
| 1982 | Création des écoles de tir |
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