La base école - 6e régiment d’hélicoptères de combat, de Dax dispose du stand de tir militaire de Cagnotte d’une superficie d’environ 35 hectares. Situé au Pays d’Orthe, au sud-ouest de Dax, le stand de tir abrite des habitats naturels très originaux.
Ces habitats incluent des pelouses à orchidées, des landes et manteaux à genévrier et bruyère vagabonde, des forêts humides à fritillaire pintade et des forêts sèches riches en faune (fonge, insectes saproxyliques, chiroptères, oiseaux forestiers). Cependant, cet écosystème reste menacé à l’échelle locale, départementale et régionale.
En 2021, plusieurs projets ont pu être menés, grâce au fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) du ministère des Armées. Des inventaires de la faune et la flore ont été réalisés avec un double objectif : vérifier la pérennité des populations locales d’espèces patrimoniales (Cuivré des marais, Pic noir, Bondrée apivore, etc.) et découvrir de nouvelles espèces.
Ces inventaires ont permis de recenser des espèces telles que le papillon de jour, la « Bacchante », ou l’orchis pourpre, nouvellement recensée, sans compter la découverte de 18 espèces de champignons. Ces projets ont renforcé les capacités d’accueil du site via la restauration des milieux.
Les pelouses et landes en friche ont été réouvertes afin de préserver les espaces d’entraînement opérationnels. Tout comme le renforcement du réseau de mares temporaires destinées à l’accueil des amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres) et des odonates (libellules et demoiselles), groupes très fragiles et protégés aux niveaux national et local.
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Après plus de 2 mois de réflexion, de reconnaissance, de préparation sur le terrain, de montées…de descentes (aussi bien sur nos deux jambes que sur les fesses), sur un terrain ressemblant à « un terrain de golf sur une montagne russe argileuse et au sous-bois détrempé », le club a reçu pas moins de 61 archers (de pas trop loin, de loin et très loin » (4h pour certains)), certains avec un palmarès plus que prestigieux.
Des archers ont déjà « signé » pour revenir l’an prochain. On réajustera pour 2024 grâce à des avis et conseils avisés.
En 1994, avec l’appui de la FFTir et des collectivités territoriales, il a été décidé de construire un stand aux normes internationales. C’est sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Marsacq qu’ont été édifiées ces nouvelles installations qui permettent de pratiquer la plupart des disciplines du tir sportif, de l’air comprimé à 10 m à la carabine de gros calibre à 300 m.
Les tireurs licenciés peuvent s’y exercer à toutes les distances, avec tous les types d’armes autorisés, du pistolet aux armes anciennes et même … au canon ou TSV (IPSC, tir sportif de vitesse)! Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes.
Des habitants et élus d’Heugas, Gaas ou Bénesse-lès-Dax dénoncent des tirs de plus en plus fréquents. Domicilié à Heugas depuis une dizaine d’années, Yann Guyomard s’exaspère des tirs du stand de Cagnotte, pourtant distant d’environ une lieue (près de 5 kilomètres).
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Site d’entraînement des militaires du 6e régiment d’hélicoptères de combat, basé à Dax, il générerait, depuis quelques mois « des bruits plus forts et plus réguliers ».« On a une mitraillette dans la tête », appuie Lisa Gophert. Elle habite à Gaas depuis vingt-trois ans et soutient que l’activité du stand de tir « a changé ».
Faute d’avoir obtenu une réponse de la part de l’Armée, las « d’être réveillé en pleine nuit », Yann Guyomard a contacté des habitants de toutes les communes touchées par ces nuisances. « Quand on est sur la terrasse, le bruit est vraiment dérangeant », critique Bruno Desjobert, domicilié à Bénesse-lès-Dax depuis quinze ans.
Le maire d’Heugas, Serge Pomarez, confirme « ces bruits de plus en plus fréquents ». Ils l’auraient privé de nouveaux administrés : « Une personne qui voulait acheter un bien dans la commune a préféré aller voir ailleurs. »
Informé de ces critiques, le colonel Bruno Cavailles a fait mener une étude sur l’activité du stand de tir de l’École de l’aviation légère de l’armée de terre (Ealat), qu’il commande. Elle a porté sur « les horaires sensibles du soir et des week-ends » comme sur « la consommation de munitions » d’armes aux calibres allant du 9 au 7,62 millimètres.
« Entre 2018 et aujourd’hui, on ne remarque pas une activité supplémentaire », donne-t-il en résultat.
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L'armée de Terre s'engage dans la protection de l'environnement et la mise en valeur des espaces naturels qu'elle occupe. D'autres exemples incluent le camp militaire de Bussac-Bédenac en Charente-Maritime, le camp de Sissonne (Aisne), le camp de Carpiagne dans les Bouches-du-Rhône, et l'espace d’entraînement de niveau 2 de Fontevraud.
De plus, un projet de pilotage environnemental d’un atelier de maintenance du 2e régiment du matériel, à Bruz, s’est terminé en septembre 2021. Le camp de Montmorillon, qui comprend 820 ha classés Natura 2000, est un des trois sites pilotes du programme Life NaturArmy sur la zone de défense sud- ouest.
En septembre 2022, le conservatoire d’espaces naturels - Auvergne a réalisé le premier chantier de restauration sur la tourbière de Cornes situé au Sud-Ouest du camp. Le camp des Garrigues, situé au nord de Nîmes, est un espace collectif d’instruction dédié à la préparation opérationnelle pour une soixantaine d’unités de toutes origines.
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