Niché au cœur du quartier dynamique d'Issy-les-Moulineaux, le stand de tir local attire les amateurs et professionnels du tir sportif.
La riche histoire du stand de tir à Issy-les-Moulineaux remonte à plusieurs décennies. Depuis sa création, il a évolué pour devenir une référence incontournable dans la région parisienne. À ses débuts, le site était équipé de quelques pas de tir seulement.
Avec le temps, grâce au soutien du comité directeur et des membres engagés, le stand s'est agrandi. L'un des aspects les plus remarquables de ce lieu est son engagement continu envers la modernisation. Situer précisément ce stand de tir permet de comprendre pourquoi tant de personnes choisissent cette adresse pour leurs activités sportives. Le quartier environnant est non seulement central mais aussi vibrant grâce à des restaurants, des cafés et autres commodités à proximité, rendant chaque visite agréable.
Issy-les-Moulineaux propose l'un des meilleurs clubs de tir de l'Ile de France avec les Pistoliers d'Auteuil. Les stands sont parfaitement agencés et vous avez la possibilité de tirer à dix, 25 ou 70 mètres. Le cadre est exceptionnel puisque le club est installé dans une ancienne galerie d'extraction de craie réquisitionnée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1970, Philippe Crochard se découvre une passion pour le tir sportif, qui ne cessera de croître. Investi, il remporte ses médailles au bout de quelques années. C’est ainsi qu’il devient champion de France individuel au tir sportif de vitesse deux années consécutives, avant de marquer son empreinte par 10 années passées en tant que champion de France par équipe.
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Parallèlement à sa carrière de sportif, il contribue à façonner le monde institutionnel du tir français, fort de sa poigne de dirigeant et de son tempérament de décideur. Il fonde ainsi, à la fermeture du stand de tir « Les Boulainvilliers », le club de tir isséen « Les Pistoliers d’Auteuil ». Il a également su s’investir au sein d’associations comme la Ligue régionale de tir d’Île-de-France ou encore la Fédération Française de tir dont il a assumé la présidence pendant 10 ans.
Philippe Crochard avait déjà reçu plusieurs distinctions : la Médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, la Médaille Vermeil - Grand officier du Mérite fédéral et les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Le stand propose une variété de disciplines adaptées à tous les niveaux. Pour assurer une maîtrise parfaite des armes et des techniques, des sessions de formation sont régulièrement organisées. Des ateliers spécialisés et des séminaires animés par des experts du secteur permettent aux participants de découvrir de nouvelles perspectives et d'affiner leurs compétences.
L'adhésion au club offre divers avantages, tels que l'accès illimité aux installations pendant les heures d'ouverture, et des prix réduits sur les sessions de formation et événements spéciaux.
Grâce à un niveau d'excellence maintenu, le stand accueille régulièrement des compétitions de niveau régional et national. Les journées portes ouvertes offrent une occasion idéale pour découvrir le stand de tir.
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Ce que nous voyons sur cette photo c’est l’ancienne porte de Billancourt, vers les années 1920, avec sa grille et son bureau d’octroi. Le pont à droite est l’ancien viaduc d’Auteuil, aujourd’hui pont du Garigliano. Vous reconnaissez l’endroit ? Comparez par rapport à la photo contemporaine ci-dessous, on reconnait bien l’immeuble haussmannien à gauche. A droite nous reconnaissons la rampe d’accès aux voies sur berge et le pont du Garigliano. Vous y êtes ? Quai Saint Exupéry aujourd’hui.
C’était, jusqu’en 1925, la limite entre Paris et Boulogne-Billancourt. Aujourd’hui, cette limite est située 500 mètres avant, à peu près entre la tour TF1 et le périphérique. Que s’est-il passé ? Paris nous a volé 500 mètres de quais !!
Outre le mur d’enceinte de 10 mètres de haut, le dispositif défensif comprend un fossé, puis un talus en pente douce: la contrescarpe, puis un glacis. Le mur d’enceinte (ou escarpe), le fossé (normalement sec) et la contrescarpe. Ce glacis est un no man’s land militaire de 250 mètres de large. Il est non constructible afin de ne laisser aucun abri à l’ennemi. Si l’enceinte est sur le territoire de Paris, le glacis est situé sur les communes voisines.
On y coupe même tous les arbres afin de laisser aux défenseurs une vue large et dégagée. L’enceinte et la zone non aedificandi (ici mise en évidence en rouge) figurent sur ce plan de 1866 (plan d’Eugène Deschamps). Ces fortifications sont mises à l’épreuve lors de la guerre franco-prussienne et montrent bien peu d’efficacité lors du siège prussien de septembre 1870. Paris a, certes, tenu mais n’a pas échappé au pilonnage de l’artillerie et à la capitulation.
Le démantèlement de l’enceinte est envisagé très vite, dès 1882, soit moins de quarante ans seulement après son édification. La paix revenue, la Zone est détournée de son objectif militaire. Ailleurs, aux portes de Saint-Denis, Clignancourt ou Montreuil, la « Zone » voit l’installation de bidonvilles. Les miséreux qui y trouvent abri sont appelés les « zoniers », ou péjorativement les « zonards » (le terme est resté). Au début du XXe siècle, leur nombre s’élève à 30 000.
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Jean Baptiste François Arnaud-Durbec (1827-1910). « Viaduc du Point du jour, pris hors la porte de Billancourt », septembre 1897. « Je sortis et, traversant le viaduc d’Auteuil, je m’engageai sur la rive droite de la Seine ; la journée était blonde, pâlement ensoleillée, et des points d’or pétillaient dans l’eau verte, dès qu’un nuage écarté laissait filtrer des lueurs.
Le vacarme du Point-du-Jour s’affaiblissait ; - je longeais les fortifications, sur la route encore peuplée de guinguettes et de cafés, mais ces établissements devenaient plus campagnards et plus simples, - puis il y avait comme une toute petite rade où naviguait une flottille de canots et un minuscule chantier où ronflait l’équipe en chauffe des express. Des vaches côtoient les promeneurs, vers 1900.
Pour l’anecdote, le Village de Billancourt a également trouvé dans les archives nationales le projet de construction d’un grand champ de tir pour officiers, de 400 mètres de long, au même endroit. Le projet de stand de tir de la Réunion des Officiers de l’Armée de Terre et de Mer.
Les fortifications sont finalement déclassées par une loi du 19 avril 1919. Que faire de cette zone démilitarisée? Les murailles sont détruites et les fossés comblés progressivement. Il faudra attendre le début des années 30, pour constater que les remparts côté Boulogne-Billancourt ont disparu des photos aériennes. Faut-il la rendre aux communes limitrophes? Non. Les limites de la petite couronne sont donc repoussées à celles de la Zone non ædificandi au grand désarroi des communes qui voient leur superficie rabotée.
Le décret ne prévoit aucune indemnisation. C’est ainsi que nous avons perdu 500 mètres de berges sur la Seine. Les 500 mètres manquants, entre TF1 et le boulevard Murat. Boulogne-Billancourt a aussi perdu les terrains sur lesquels seront bâtis le stade du Parc des Princes (1967), le stade Jean Bouin (1925), le stade Français, le stade Pierre de Coubertin (1937) ou la piscine Molitor (1929). En tout, ce sont 40 hectares que Paris aura pris en 1925 à Boulogne-Billancourt. Ce n’est pas rien, c’est plus de 7% de sa superficie de l’époque.
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