Le CEPSUM (Centre d'Education Physique et des Sports de Montréal) va désormais faire partie intégrante de notre quotidien québécois. En fait le CEPSUM (pour Centre d'Education Physique et des Sports de Montréal) va réellement faire partie de notre quotidien (ou presque) durant notre séjour.
Il s'agit du complexe sportif universitaire de l'Université situé à 100m de Poly. C'est un complexe qui a servi au Jeux Olympiques d'été de Montréal de 1976 (ça j'en suis pas sûr à 100%, mais pour le prestige, ça fait classe). A l'intérieur se trouvent: une piscine olympique de 50m, des plongeoirs, une patinoire (on ne l'a pas encore vue), des terrains de tennis, un mur d'escalade, une piste de course, des terrains de tennis de table, badminton, squash, basket, soccer indoor... tout ça dans un seul bâtiment!!!
Et nous y avons accès pour la modique somme de 0$ CAD, taxes comprises. En fait, l'accès est gratuit à tous les étudiants pour tous les terrains. Seule la location du matériel est payante (ex: raquettes de tennis= 2$). Pour jouer, il suffit juste de réserver un créneau à l'avance, et hop, à nous l'élimination des doubles Big Mac ou autres triples Whoopers!!! L'accès à la piscine est gratuit pour les étudiants et pas besoin de réservation, ça c'est le must!
Il y a aussi une salle de musculation, et à l'extérieur un stade et des terrains de football* et soccer* (on ne les a pas encore vu à cause de la neige). Il est possible de s'inscrire à des séances(payantes) de soccer ou autres sports collectifs , voir même dans une équipe, mais c'est plus cher. C'est ici que s'entraîne l'équipe universitaire de Montréal: les Carabins, dont l'équipe de football est très célèbre ici.
Steve Charbonneau se souvient de son premier match avec les Alouettes de Montréal comme s’il l’avait joué hier. C’était en 1997, au Stade olympique. Cette année-là, l’ancien joueur de ligne défensive vient de terminer sa carrière universitaire aux États-Unis, où le football collégial attire facilement des foules de dizaines de milliers de personnes à chaque partie.
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« On joue une partie de football professionnel, on lève les yeux vers les estrades et il y a seulement 3000 ou 4000 personnes, se souvient-il. On ne savait plus où on était, dans quoi on s’était embarqué. […] C’était tellement vide que l’écho faisait résonner nos voix […]. On était capable de les compter. Au moins, on connaissait bien notre public! «
[L’ancien président des Alouettes] Larry Smith allait dans les centres commerciaux, dans les parcs, sur les terrains de football, se souvient Bruno Heppell, ancien centre-arrière des Alouettes. Il faisait tout pour aller chercher de nouveaux partisans, un par un.
C’est le 2 novembre 1997 que l’histoire des Alouettes prend un tournant inattendu. Ce jour-là, l’équipe reçoit les Lions de la Colombie-Britannique pour un match des séries éliminatoires. Mais problème, la même journée, le groupe irlandais U2 est attendu à Montréal pour donner un concert au Stade olympique.
La décision est prise. « Quand on a appris la nouvelle, on n’y croyait pas, se souvient Maciocia. On était obligés de déménager à cause d’un seul concert, une seule soirée, alors qu’on jouait là-bas depuis des années!
« Le stade Percival-Molson était dans un état lamentable à la fin des années 90, explique Charbonneau. C’était un vieux terrain en gazon synthétique. Il y avait plein d’affaires vétustes. Il y avait un arbre, ce fameux arbre que personne ne voulait couper en plein milieu des estrades! Mais au moins, au niveau ambiance, quand t’as un stade gros comme une cabine téléphonique, ce n’est pas dur à remplir.
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Même les installations conçues pour les joueurs étaient inadéquates. « Je me rappelle que le vestiaire était minuscule. Ce n’était vraiment pas fait pour des pros. Ça faisait penser à la chambre de hockey d’un très vieux aréna. C’était serré. Certains joueurs devaient s’asseoir sur des chaises pliantes, on se marchait pas mal sur les pieds.
Malgré tous ces désagréments, pour la première fois depuis leur retour à Montréal après une absence de neuf saisons, les Alouettes jouent devant 16 252 partisans ce 2 novembre 1997. Pendant que les chansons de U2 résonnent au Stade olympique, une partie inoubliable se joue au Stade Molson, qui marquera un tournant majeur dans l’histoire de l’équipe. Depuis, les Alouettes y disputent tous les matchs de la saison régulière. Et, bien heureusement, le stade a été rénové au cours des années suivantes. Le public est également de retour dans les estrades.
« Au Stade olympique, on disait souvent : “Il y a beaucoup de gens déguisés en chaises vides”, plaisante Danny Maciocia. [À McGill], c’était comme un genre de happening, alors c’est sûr qu’on était tous très excités.
Depuis le déménagement, les sièges se remplissent plus facilement au stade Molson, mais aussi au Stade olympique lors des matchs de séries éliminatoires. « On est revenus au Stade olympique quelques années après pour jouer les matchs de la finale de l’Est, dit Heppell. J’ai joué devant 7000 personnes au stade Molson et là, je jouais devant 66 000 personnes.
Puis, je peux dire que, quand tu es au milieu d’un stade plein au Stade olympique, face à 66 000 personnes, c’est incroyable. Ça résonne en dessous de tes pieds. J’étais sur le kick-off en train de me dire, c’est malade cette histoire-là! C’est finalement ce concert de U2 qui aura été l’élément déclencheur qui a propulsé les Alouettes à leur niveau de popularité actuel.
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Le Canada est surtout connu pour être le pays du hockey sur glace. Les premières traces d'un match de football au Canada datent de 1861, à l'université de Toronto. Se formèrent ensuite diverses ligues, au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Et, en 1909, la Grey Cup fut créée. Il s'agit du trophée qui récompense encore aujourd'hui l'équipe victorieuse du championnat.
La Canadian Football League (CFL) a vu le jour en 1958, quand il fut décidé de réunir toutes les équipes professionnelles dans une même ligue. La finale du championnat 2019 fut regardée par environ quatre millions de téléspectateurs au Canada.
Neuf équipes évoluent en CFL Pays gigantesque, le Canada a néanmoins fort peu de grandes villes et, du coup, pas un grand nombre d'équipes de football. Actuellement il en existe neuf, réparties en deux conférences.
Les Toronto Argonauts sont les pionniers dans cette ligue, ils ont été créés en 1873. À l'inverse, les Ottawa Redblacks n'ont vu le jour qu'en 2014.Les sept autres franchises sont les Alouettes de Montréal, les British Columbia Lions (basés à Vancouver), les Hamilton Tiger-Cats, les Winnipeg Blue Bombers et les Edmonton Elks. Ces derniers se sont longtemps appelés Edmonton Eskimos, mais ils ont changé de nom l'année dernière, en raison de la controverse autour du mot « Eskimo » désormais considéré comme raciste vis-à-vis à des Inuits.
Toronto est le recordman de victoires en Grey Cup (17). Les Winnipeg Blue Bombers ont, eux, le record de participation (23). Ils avaient gagné la dernière édition en 2019 (33-12 contre Hamilton). La saison 2020 de CFL ne fut pas disputée, à cause de la pandémie de Covid-19. Le championnat se joue de juin à novembre. Six équipes accèdent aux play-offs. Le vainqueur de chaque conférence est dispensé du premier tour, que disputent le deuxième et le troisième.
La francophonie en CFL, ce sont d'abord les Alouettes, la franchise de Montréal, qui ont connu plusieurs vies. L'équipe originale vit le jour en 1946 et remporta quatre fois la Grey Cup, dont la mythique édition de 1977 qui se joua au stade Olympique de Montréal sur un terrain complètement gelé (41-6 face à Edmonton devant plus de 68 000 spectateurs).
Les Alouettes disparurent en 1981, remplacées par les Concordes. Ces derniers ne jouèrent que quatre ans, sans la moindre réussite. Puis Montréal fut privée d'équipe jusqu'en 1996, date de la renaissance des Alouettes. Depuis, la franchise québécoise a remporté la Grey Cup à trois reprises, la dernière en date en 2010.
Le week-end dernier s’est disputée pour la quatrième année consécutive l’European Rugby Seven Cup. Cette compétition organisée par l’association ER7 des étudiants de l’EDHEC Business School de Lille vise à réunir une vingtaine d’universités et d’écoles parmi les plus prestigieuses d’Europe autour d’un tournoi de rugby à 7, le temps d’un week-end.
L’ACTR (Association des Carabins Toulousains pour le Rugby), qui avait la chance d’être invitée pour la première fois de son histoire, décidait d’envoyer un groupe constitué de douze joueurs et d’un coach et cinq supporters : Guillem Blanc Comas, Thibault Durand, Kelvyn Azais, Arthur Forestier, Lucas Uhalde, Samy Saoudi, Victor Maris, Antoine Noguero, Jean-Baptiste Gau, Thomas Courtois, Nicolas Raymond, Baptiste Cherel, Thomas Caste (coach). Sans oublier cinq fidèles supporters : Thibault Guez, Olivier Combes, Robin Sabattier, Romain Nicolle, Léo Mathieu.
Sur place les carabins enchaînent les succès. En phase de poule, ils ressortent victorieux face à une solide équipe de l’université de Hull (Angleterre) puis enchaînent avec une victoire dans un match disputé contre les ingénieurs d’HEI Lille et enfin, parviennent à dominer les Nantais de l’école de commerce Audencia. Le lendemain en quart de finale, c’est la prestigieuse école de Saint-Cyr qui tombe face aux Toulousains. S’ensuit une demi-finale de haut niveau face aux valeureux joueurs de l’Université de Louvain (Belgique) qui permet à l’ACTR d’atteindre la finale de la compétition.
Pour la dernière marche du tournoi, le sud-ouest est bien représenté à travers un authentique derby de la Garonne : Médecine Toulouse contre Arts et Métiers Bordeaux. À l’issue d’un match âpre et disputé, c’est finalement les futurs médecins qui ressortent victorieux (15 - 5) et décrochent le titre européen à 7.
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