Le Stand de Tir Charles des Jamonières est une installation sportive de référence située à La Chapelle-sur-Erdre, en périphérie nantaise. Le Stand de Tir Charles des Jamonières est implanté route de la Jonelière. Il bénéficie d’une situation paisible, propice à la concentration et à la découverte de la discipline.
Ce stand porte fièrement le nom d’un grand champion du tir sportif français, Charles Juchault des Jamonières. Le nom du stand rend hommage à Charles Juchault des Jamonières, figure emblématique du tir sportif français, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Berlin en 1936, et multiple participant aux Jeux (1936, 1948, 1956).
Fondée sous le régime de la loi 1901, la SNTir est une association dynamique, animée par des bénévoles passionnés et des encadrants qualifiés. Intérieur, il s’étend sur 630 m² et permet la pratique du tir à la carabine et au pistolet à air comprimé. Ces installations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, illustrant la volonté d’inclusion de la Société Nantaise de Tir.
Il est bien situé dans un cadre sympa (la jonelière a Nantes au bord de l'Erdre là ou le FCNA est installé ). Des pas 10m 25m 50m et 100m sont à disposition. Le Bar est sympa, c'est pas tout jeune les installations, mais l'ambiance est au top.
À la Société nantaise du tir (SNT), Louise Jimenez, petit bout de femme d’à peine 26 ans, suscite l’admiration. Son histoire et sa trajectoire contribuent largement à faire de cette Nantaise, maman d’un petit garçon, un OVNI, dans le milieu du tir sportif. Cette discipline, la native de Bordeaux l’a découverte « par le plus grand des hasards ». Il a suffi d’une rencontre. Totalement fortuite. « Et elle a changé ma vie », avoue Louise.
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Au mitan de l’année 2022, lors de son emménagement dans son appartement, en quête d’un porte-bébé pour fils, elle tombe dans un magasin sur le manager de l’équipe de France de para-tir. Plutôt adepte du rugby ou de l’équitation, Louise n’avait jamais songé à ce sport et n’avait jamais touché une arme de sa vie avant cette sollicitation. Pourtant, juin 2022, la voilà à Laval pour une journée découverte. Le début d’une passion couplée d’une ambition. Car, très vite, la Nantaise montre des qualités hors-norme pour une débutante. Avec une préférence pour le tir au pistolet à 10 m.
Louise prend alors une licence à la SNT pour la saison 2022-2023. « Au bout de trois mois de pratique, elle avait le niveau de personnes qui tiraient depuis des années », rembobine le président de la SNT, Fabrice Viaud. Car Louise a un impérieux besoin de « débrancher » d’un quotidien pas rose. La jeune femme raconte : « Eté 2018, j’étais jeune maman. Mon fils avait 8 ou 9 mois et j’allais reprendre mon BTS.
Sa maladie porte le nom barbare d’ostéosarcome. C’est un cancer des os. Opérations, chimios, traitements… « Ma vie se résumait à être maman et vivre avec un cancer. » En 2019, la maladie est galopante. On lui retire son tibia gauche et on lui met une prothèse à la place. Une opération « nécessaire pour ma survie ».
Samedi prochain, à la SNT, Louise invite toutes les femmes à venir essayer le tir dans le cadre de la journée découverte « Les Elles du tir ». « Il faut venir essayer, lâche-t-elle tout sourire. Seconde édition des « Elles du tir » (100 % des féminines), samedi, de 14 h à 18 h, au stade de tir de la SNT, route de la Jonelière à La Chapelle-sur-Erdre. Sans inscription. Gratuit.
La semaine précédant la mort de sa femme et ses quatre enfants, Xavier Dupont de Ligonnès s'était rendu quatre fois dans les locaux de la société nantaise de tir. Xavier Dupont de Ligonnès avait commencé une initiation au tir en décembre 2010. Le voile se lève progressivement sur le profil de Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect du quintuple meurtre de cinq membres de sa famille à Nantes. La semaine précédant le drame, que les enquêteurs situent autour du 3 - 4 avril, il a fréquenté quatre fois le stand de tir, dont la dernière fois le 1er avril.
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«Vers le mois de mars, il a commencé à venir avec ses fils : Thomas avait commencé l'initiation et Benoît aussi, Arthur devait le faire mais cela n'avait pas encore débuté», a expliqué sur place le moniteur du stand de tir, Benoît Hérault. Benoît Hérault présente le pistolet avec lequel s'entraînait le père de la famille assassinée. Xavier Dupont de Ligonnès s'entraînait habituellement avec un pistolet 22 long rifle, le même calibre que celui utilisé par celui qui a assassiné les cinq membres de la famille.
Mais il avait amené, dans le courant du mois de février, une carabine du même calibre qu'il disait avoir héritée de son père récemment décédé, selon lui. L'arme avait été révisée, graissée et vérifiée au stand de tir. «Il m'avait parlé d'un silencieux et je l'en avais dissuadé dans la mesure où c'est inutile sur un stand de tir», a expliqué l'instructeur. «Je l'ai vu une fois tirer avec sa carabine avec un silencieux dessus, sur le pas de tir», a pour sa part affirmé le président de la société nantaise de tir, Alain Neutre.
L'arme disposait d'un chargeur de dix projectiles, a-t-il également précisé. De son passage au stand de tir, Xavier Dupont de Ligonnès a laissé le souvenir de quelqu'un «pas exubérant». Il avait présenté le certificat médical obligatoire attestant qu'il était «apte mentalement», a souligné Alain Neutre. «On a parlé musique, il aimait la country et le blues. Avec son fils Thomas qui était musicien, on a même fait un boeuf (improvisation musicale, ndlr) ensemble», a raconté l'instructeur. Sur iTélé, il a ajouté être allé au restaurant avec le couple Dupont de Ligonnès. «Ils se tenaient par la main», explique-t-il, qualifiant son ancien élève d'«insoupçonnable».
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