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Il y a longtemps que je voulais vous en présenter un. Le Révolver Réglementaire français Modèle 1892 Dès 1880, l’idée d’adopter un armement de « petit calibre » se fait plus pressante. L’utilisation de la poudre noire a toujours freiné cette adoption, et le calibre aux environs de 11mm, en France ou à l’étranger, paraissait le plus faible calibre réellement et raisonnablement utilisable pour une arme militaire.

Mythes et réalités autour du 92

Tuons déjà un mythe. Le 92 ? Une arme très belle mais bonne à rien à cause de sa cartouche ? Une cartouche anémique au point d’être réduite par certains à une simple arme de suicide pour aviateur descendu en flamme sans parachute et refusant de voir la fin ? Personnellement, la fréquentation, chez moi presque fantomatique de la grande guerre, m’en fait fortement douter. C’est une guerre où on se tue soit (et surtout) à des kilomètres à coups d’obus de 75 ou 210 Mörser soit à « bout portant » ou courte distance en assaut de première ligne ou pire en « nettoyage de tranchée ».

En tous cas des conditions qui font que l’usage d’un révolver présente un intérêt opérationnel réel. L’expression « nettoyage de tranchée » est en soi assez claire et la 8mm 92 y suffit largement. Le 9 para du Luger tellement plus puissant ? Bof… Moins tendue que la 7,65 suisse. Je n’ai jamais lu le moindre récit mettant en cause directement l’anémie de la cartouche 1892 à la distance stand de 25 mètres (parce que, déjà, il faut être un tireur excellent pour abattre un homme mobile, lui peut être armé d’un fusil, et qui vous voit, au revolver et à 25 mètres. Et même déjà à 15 !).

Quant à une quelconque « anémie » en « nettoyage » de tranchée à un ou trois mètres maximum ou à bout touchant, on rêve! Le 8mm92, c’est pas du plomb-diabolo! Le 92 « anémique » ? C’est bon pour le stand à 25 mètre après une série au Desert Eagle ou au Smith 29. Pas mal de Landsers qui suppliaient qu’on les épargne et sans doute aussi quelques fuyards terrorisés repris en main par un sous-off qui ne veut pas que la panique gagne ses hommes, ne l’ont sans doute pas trouvé si anémique que cela, la 92. La guerre est dure. La cartouche n’est sûrement pas et de très loin la plus puissante mais elle a fait le job.

Avec ses 7,8 g poussés par 0,3 à de poudre Tbis pour la cartouche réglementaire sa puissance est proche de la 7,65 qui a fait le même job aussi dans nombreux pistolets semi-auto de cette période. Toujours sans complainte des utilisateurs. Et je m’en voudrai, pour clouer définitivement au pilori cette légende de stand, de rappeler l’effrayant bilan d’un attentat récent. Alors exit la 8mm92 « anémique ».

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Dire simplement qu’on aurait aimé une cartouche plus « péchue ». Ce qui est d’ailleurs possible en rechargeant soi-même. Et l’arme est alors redoutablement précise en plus. Non je plaisante. C’est le prix, non négligeable, auquel elle était vendue aux officiers. Mais pas si cher pour un chef d’œuvre d’arquebuserie.

Genèse et évolution du revolver 1892

Le remplacement du révolver Modèle 1873 (et 1874) est envisagé pour le remplacer par une arme plus moderne. Si le calibre reste du 11mm (avec une munition améliorée), l’arme est plus moderne d’aspect. Elle est plus légère (130 gramme, ce qui n’est pas si négligeable), possède un extracteur à collier, une plaque de recouvrement du mécanisme avec vis « imperdable », platine à chien rebondissant, etc.

En 1885, l’armée décide de rechercher le successeur à son excellent Revolver 1873. Elle est en vérité un peu contrainte de le faire par les évènements car, en 1884, une nouvelle poudre, la poudre sans fumée est apparue, trois fois plus puissante que l’antique poudre noire. En 1885 /90 on est en pleine période de perfectionnement tout azimut des revolvers et les pistolets semi automatiques sont encore dans les limbes de l’histoire armurière sous forme de prototypes mamouthesques inutilisables militairement.

Le Modèle 1885 voit le jour. Mais en 1886, le Général BOULANGER, « Revanchard » notoire (c’est à dire l’un de ceux qui, nombreux, souhaite une nouvelle guerre avec l’Allemagne pour venger le défaite de 1870) est nommé à cette période Ministre de la Guerre (on dirait Ministre de la Défense, de nos jours, mais le politiquement correct n’avait pas encore fait ses ravages dans les sphères politiques de l’époque). Il est un farouche partisan d’une réduction des calibres pour les armes réglementaires, et de toute amélioration possible pour obtenir un armement plus performant que l’inévitable (à ses yeux) futur adversaire.

L’armée suisse ayant adopté en 1882 un révolver de calibre 7,5 mm, il exige que le Service Technique de l’Artillerie étudie sérieusement et immédiatement la conception d’une arme équivalente pour l’armée française. Il fera de même peu de temps après pour l’adoption en des temps « record » (et qui porteront tort à sa conception) d’un fusil …qui deviendra le fusil « LEBEL », mais ceci est une autre Histoire, que nous aborderons « plus tard ».

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En 1878, Abadie invente la portière de chargement latérale avec débrayement du chien qui porte son nom. Un an avant, Warnant, un belge avait inventé le chien rebondissant (qui apportait une sécurité de plus lors du transport - surtout à cheval - et limitait les risques enclouages d’amorce assez fréquents sur beaucoup de modèles de ces années). En 1882, les suisses avaient adopté pour la première fois un petit calibre en arme de poing là, où depuis 50 ans, on ne voyait que des calibre 11 ou 12mm. Ce choix s’avèrera particulièrement adapté à la nouvelle poudre vive.

Enfin depuis 1869 (invention Smith&Wesson) et jusque 1876 (le brevet du barillet basculant à droite, avec éjecteur en étoile est déposé par Stephen S. Notre 1892 va naitre de cette profusion d’inventions et de changement de doctrine. On opte d’abord pour un calibre 8mm pour avoir les même bancs de rayures des canons que ceux qui conviennent au fusil Lebel 8mm 1886 à PSF que l’on vient d’adopter. Pas d’autres raisons.

Les études démarrent donc, en se basant sur l’excellent révolver suisse, qui a fait forte impression. D’autant que le révolver modèle 1885 lui ressemble par certains cotés. Néanmoins, le Général BOULANGER quitte ses fonctions avant que le projet n’ait abouti, et les ingénieurs de l’armement des Services Techniques décident par conséquent de prendre davantage de temps pour l’étude du projet, afin d’éviter les mêmes erreurs que pour l’adoption du fusil Modèle 1886 « LEBEL ».

Un prototype est présenté par le Service Technique de l’Artillerie (STA) le 1er décembre 1886 et les essais commencent en février 1887. Les services vétérinaires de l’armée ont été conviés pour fournir les chevaux de réforme nécessaires aux tests. Et oui. Autres temps, autres mœurs. Les chevaux s’effondrent en masse et notre futur 1892, qui n’est encore qu’un 1887, est comparé au 1882 Suisse récemment adopté, avec un petit calibre aussi, par les helvètes. Il sort grand vainqueur de la comparaison.

Une première version du nouveau révolver est sélectionnée parmi plusieurs options, et mise à l’essai. Cependant l’arrivée sur le « marché » d’un révolver COLT à barillet « tombant » (ou « basculant » latéralement) remet le modèle en cause. Cette innovation des plus intéressante ne peut pas être négligée dans l’esprit des ingénieurs français, qui veulent absolument réaliser une arme aussi parfaite que possible.

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Le Ministère de La Guerre commande alors 1.000 exemplaires de cette arme qui est commercialisée aussi par la Manufacture d’Armes et de Cycles de Saint-Étienne à partir de 1891 pour un prix de 65 francs. C’est cher. Cette arme est aujourd’hui très rare et un objet de collection très désirable. Mais le STA veut encore améliorer son prototype. On améliore le mécanisme interne et le chien est désormais munis d’un percuteur pivotant réduisant à zéro le risque d’enclouage.

De fait, ils ont envisagé et essayé à peu près toutes les variantes possibles pour concevoir leur arme : chien rebondissant, percuteur sur le chien, fixe ou « mobile », percuteur monté sur la carcasse, portière de chargement de différents types assurant ou non une fonction « sécurité », systèmes de visée de différents modèles, à « grain d’orge » ou en « demi-lune », plaque de recouvrement du mécanisme imperdable, extraction collective ou non des étuis, etc.

Mais surtout, sous l’influence du Colt 1890, on adopte un nouvel extracteur collectif en étoile associé à un barillet basculant. Cinquante exemplaires de présérie sont à nouveau soumis à essais et, après d’ultimes améliorations de détail du contrôleur Richard, l’un des grands concepteurs de l’arme, le nouveau revolver est adopté par l’Armé française le 1er juin 1892. La production commence en juillet 1892 avec une commande de 50.000 exemplaires cette fois.

Au final, l’arme bénéficiera de toutes les conceptions les plus récentes mais aussi suffisamment solides pour un usage militaire en campagne. La plaque de recouvrement du mécanisme articulée sur la carcasse est imperdable, de même que sa vis, et permet un accès facile au mécanisme interne de l’arme. Elle s’ouvre avec une vis que l’on peut manipuler avec une simple pièce de « 5 centimes » de l’époque (pas besoin d’outil).

Notre Révolver d’Ordonnance Modèle 1892 sera produit in fine de 1892 à 1924 et entre 366 000 à 385 000 exemplaires. Car des exemplaires de la fabrication d’arsenal ont été recédés au marché civil. En tous cas, les chiffres de production dépassent les chiffres des commandes d’État.

Le barillet « basculant » latéralement a bien sûr été retenu, mais il bascule sur la droite, et non sur la gauche comme sur le modèle COLT. En effet, s’agissant avant tout d’une arme destinée aux officiers (et plus tard aux sous-officiers), ceux-ci tiennent leur « arme principale » qui n’est autre que le sabre dans la main droite. L’arme « secondaire » qu’est le révolver dans l’esprit des militaires de l’époque se tient donc dans la main gauche. En faisant basculer le barillet « à droite », il sera possible de recharger si besoin l’arme avec la main droite, le sabre étant « lâché » et retenu au poignet par sa dragonne : CQFD !

Les pièces les plus fragiles sur ce genre d’armes, à savoir le guidon et le percuteur, sont très facilement démontables et remplaçables, y compris en unité au niveau de la compagnie (ou de l’escadron pour la cavalerie). Et bien sûr, la munition retenue est de calibre « réduit », à savoir le calibre « 8mm ». L’idée est de se servir des « bancs à rayer » les canons déjà utilisés pour le fusil Modèle 1886 (LEBEL, lui-même en calibre 8 mm). De ce fait, beaucoup appelleront cette cartouche la « 8 mm LEBEL révolver », surtout dans les pays anglo-saxons, alors même que le Colonel LEBEL n’a rien à voir avec cette arme ni cette cartouche (et pas beaucoup plus avec la conception du fusil, d’ailleurs)!

Utilisation et héritage du revolver 1892

Historiquement, il sera de tous les combats de la Grande Guerre. Remplacé officiellement en 1937 par les PA modèles 1935A et 1935S, il sera en fait encore massivement utilisé en 1939/40, dans l’armée d’armistice puis lors des guerres d’Indochine et d’Algérie.

L’arme enfin mise au point et adoptée sera désignée comme « révolver réglementaire modèle 1892 », date de son année d’adoption. La cartouche sera initialement chargée à la poudre noire, bien que la poudre sans fumée soit déjà utilisée pour le fusil Modèle 1886 « LEBEL », puis ensuite assez rapidement à la PSF.

On retrouvera bien sûr notre MAS 1892 aux mains de la résistance française et, plus souvent hélas encore, de la Milice. Beaucoup finiront modestement leur vie aux mains des convoyeurs de la BRINK’S, suite un rachat important d’armes par cette société auprès des domaines. Il équipera également la gendarmerie, certains services de police, les gardes forestiers, les douanes et l’administration pénitentiaire.

L’arme connaît un grand succès, tant auprès des militaires que des civils (à cette époque, n’importe qui pouvait acheter une arme, de conception civile ou militaire, si elle était disponible sur le marché…sachant que de fait les entreprises privées réalisaient des copies plus ou moins fidèles du modèle militaires pour le proposer aux civils, fort du prestige d’une adoption du modèle en question par l’Armée…).

L’étui pour son port est tout d’abord celui du 1873, qui sera ensuite légèrement simplifié, en supprimant la « bosse » du coté interne, qui n’a aucune utilité pour le 1892.

Enfin, la pochette contenant les cartouches de dotation verra sa « cartouchière » à godets individuels remplacée par trois alvéoles permettant de contenir chacune une boite de 6 cartouches de 8mm.

L’arme sera produite pendant 33 années, à quelques 385.000 exemplaires et sera en dotation dans les différentes forces armées, gendarmerie, et la marine (avec comme seule particularité cette fois-ci d’avoir une ancre de marine sur la calotte, tradition oblige). Elle sera également utilisée par les forces de police. Environ 50.000 exemplaires « civils » seront également produits, principalement par un industriel de St-Etienne, mais aussi avec une moindre qualité par les artisans belges, et même basques espagnols.

La cartouche de 8mm 92 n'est plus fabriquée en France depuis bien longtemps. On trouve néanmoins des fabrications de chez FIOCHI de temps à autre. La fabrication est très proche de la cartouche d'origine, et fonctionne de façon très correcte.

Caractéristiques techniques et qualité de fabrication

L’arme est en elle-même une perfection - Toutes les pièces jusqu’à la moindre vis sont forgés et non estampées. Aucun révolver militaire d’arsenal nulle part ne dépassera cette qualité de production. Son mécanisme se révèle un parfait exemple de simplicité : 30 pièces en tout y compris les vis et l’anneau de calotte (entre 52 et 64 pièces pour les modèles comparables de Colt et Smith&Wesson).

Toutes les pièces sont parfaitement interchangeables d’une arme à une autre et leur qualité / configuration interdit quasiment toute possibilité de rupture. A condition d’assouplir avec soin le ressort principal, la précision est réellement excellente. Même, si encore une fois, ce genre d’ arme réglementaire est surtout faite pour tenter d’aligner un hostile entre 50cm et 5 mètres et moins pour le tir de précision à 50….

Sécurité du chien rebondissant, plaque de recouvrement d’accès simplifié au mécanisme, démontage enfantin, pièces toutes numérotées pour l’ordre de démontage/remontage, verrouillage de barillet à double came interdisant toute rotation libre (toujours une chambre pleine devant le canon et pas de roulette russe!), sureté d’ouverture de la portière, elle-même adaptée à un rechargement dans l’obscurité sans risque de rater une chambre, bronzage magnifique et très résistant, légèreté, prise en main excellente. Tout y est.

Le 1892 témoigne d’une maitrise technique absolue qu’aucune invention dans le domaine du revolver n’a dépassé depuis lors et d’une qualité de fabrication hors normes, impensable aujourd’hui. Pour information, le contrôle qualité sur cette arme était tel que la plupart des pièces rebutées au contrôle ont servi à monter les fameux exemplaires civils stéphanois que tout le monde trouve superbes et qui s’arrachent à des prix fous de nos jours.

A chaque 1892 que j’examine aujourd’hui, la simple ouverture de la plaque de recouvrement me plonge dans un abîme de perplexité quand je songe au degré de maîtrise et de conscience professionnelle des ouvriers qui ont fabriqué cette merveille. Jusque 1900, le 1892 fut réservé uniquement aux officiers. Sa silhouette gracile nous parle d’une culture nationale faite de goût, d’élégance, de génie de conception et de travail.

C’est d’ailleurs l’extrême qualité de cette fabrication qui explique que, pour faire face aux besoins de la grande guerre, la France sera obligée de commander des masses de revolvers au calibre 8mm92 et des dizaines de milliers pistolets Ruby ou autre Star 1914 en Espagne.

Le revolver 1892 aujourd'hui

Le revolver Mas modèle 1892, souvent simplement appelé "revolver 1892", est un revolver de service français conçu à la fin du 19e siècle.

Aujourd'hui, posséder un revolver 1892 est un signe de distinction pour tout collectionneur d'armes historiques. Et pour ceux qui cherchent à acquérir cette précieuse piéce ou autres pièces de la catégorie B, NaturaBuy est l'endroit idéal.

Le revolver 1892 est plus qu'une simple arme. C'est une pièce d'histoire, un témoignage du passé militaire français et un objet de collection prisé. Que vous soyez un collectionneur aguerri ou un néophyte désireux d'en savoir plus, NaturaBuy est votre passerelle vers les armes de collection.

Notre exemplaire est en excellent état, si ce n’est mieux encore. Et il nous raconte une grande histoire. Il est né durant la guerre et fait partie de la toute dernière série datée . Les 1892 on vu leur date de production gravée sur le canon précédée de la lettre « S » pour Saint-Étienne de juillet 1892 à septembre/octobre 1915. Après cette date, les canons ne sont plus datés. Son mécanisme est parfait mais sale (il mérite un nettoyage total) - Aucune peau d’orange externe nulle part. Bronzage à 99,8%. Canon et chambres miroir (toujours à nettoyer). Plaquette en parfait état. Intégralement monomatricule. Bref un très bel exemplaire, dans un état rare aujourd’hui, qui ne mérite qu’un nettoyage consciencieux et prudent pour devenir parfait. Je le livrerai avec un étui de 1892 simplifié Modèle 1915 pour une parfaite adéquation historique. Offrez vous un monument de notre mémoire collective en TBE. Le 1892 est une arme d’aristocrate sans peur ni reproche.

Le faire à nouveau chanter au stand est un honneur. Sa voix sèche appelle la mémoire des hommes d’une génération de fer, nos ancêtres.

Classement du revolver 1892

Le revolver 1892 est classé en catégorie B. Cela signifie que son acquisition et sa détention sont soumises à autorisation préfectorale. Avant de procéder à l'achat sur NaturaBuy, assurez-vous de posséder toutes les autorisations nécessaires.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION.

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Tableau récapitulatif des modèles et caractéristiques

Modèle Période de production Calibre Caractéristiques Usage
Revolver 1873 1873-1886 11mm Premier modèle standard Militaire
Revolver 1874 1875-1886 11mm Allégé, bronzé Officiers
Revolver 1892 1892-1924 8mm Barillet basculant, extracteur collectif Militaire, civil
Revolver 1892 (Marine) 1895-1904 8mm Ancre de marine sur la calotte Marine

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