La Fée Carabine est un roman policier de Daniel Pennac paru en 1987 chez Gallimard. Le roman a également été traduit en anglais en 1998 par les éditions Harvill.
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est né en 1944 à Casablanca. Célèbre écrivain français, Daniel Pennac s’illustre dans la littérature jeunesse. Malgré son passé de cancre, il est aujourd’hui enseignant, essayiste, romancier et auteur de livres de jeunesse (dont Cabot-Caboche, 1982). Ce n’est qu’avec la Saga Maulaussène, une série noire dont fait partie La Fée carabine, que l’auteur atteint la consécration. Il devient alors l’un des auteurs les plus vendus des éditions Gallimard.
Dans La Fée Carabine, roman plein d’humour écrit dans un langage libéré de la norme, il pointe du doigt plusieurs maux de la société occidentale contemporaine, critiquant la solitude des personnes âgées, le développement des trafics de drogue et le racisme, non sans conserver un formidable optimisme. La Fée Carabine a fait l’objet d’une adaptation cinématographique dans un téléfilm de 1988 scénarisé par Daniel Pennac lui-même.
La Fée Carabine fait partie des rares livres qui n'ont n'a pas passé mon test des 50 pages. Bon, j'ai réussi à arriver à la page 57, c'était la fin d'un chapitre, mais dans la douleur. Sérieusement, je ne trouve aucun intérêt, ni dans l'histoire ni dans le style à ce genre de récit. Le ton gouailleur, qui se veut provocateur et créatif, ne m'apporte rien et ne me fait pas rire. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et je ne regrette rien.
De retour dans le quartier de Belleville après Au bonheur des ogres, on retrouve donc toute la petite tribu Malaussène à Belleville. Un meurtre ouvre le roman : l’inspecteur Vanini se fait exploser la cervelle… par une mamie qui joue du revolver ! Drôle d’affaire… d’autant plus que le quartier est justement sur le qui-vive à cause d’agressions de vieilles femmes. Benjamin, avec son chien Julius, épileptique, se retrouve imbriqué dans cette histoire. Rien ne va plus à Belleville.
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Un assassin sadique dessoude les vieilles dames, les infirmières municipales refilent des amphètes aux vieillards, les tueurs pros ratent leur coup et l'abandonnent à demi-morte sur une péniche, les chiens font des crises d'épilepsie, des coups louches se trament et une fée transforme un flic raciste en fleur à coup de P. 38. Et tout est de sa faute. Sa faute à lui, Benjamin Malaussène, digne frère de famille nombreuse, bouc émissaire professionnel dans l'édition et rapidement suspect idéal aux yeux de tous les flics.
Le livre commence par un meurtre improbable : un jeune policier pense sauver une vieille dame d'une agression. Il traverse la rue, s'approche de la supposée victime. Elle l'abat de sang-froid. Mais que se passe-t-il dans le quartier de Belleville ? Les vieilles femmes se font agresser et voilà que l'une d'elles tue un policier.
On y retrouve le personnage de Benjamin Malaussène, à nouveau impliqué dans une sordide affaire de meurtres en série où les indices le pointent comme suspect idéal. Les héros du précédent épisode, Au bonheur des ogres, sont là, avec quelques nouveaux venus : le doux inspecteur Pastor, la petite Verdun, l’inquiétant commissaire Coudrier, etc.
La richesse du livre provient de ses personnages. En effet, on passe du vieux guerrier yougoslave à l'infirmière dealeuse jusqu'au travelo vietnamien flic.
Après cette courte introduction, l’enquête policière relatée dans La Fée Carabine est résumée intégralement en plusieurs parties. La fiche se poursuit ensuite sur une description détaillée des différents personnages classés en deux grandes catégories : les bons et les mauvais. L’analyse des personnages se penche un peu plus en profondeur sur la famille Malaussène, et en particulier sur Benjamin, bouc-émissaire professionnel.
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Benjamin Malaussène est le protagoniste du livre. Aîné de la famille, c’est lui qui s’occupe de tout le monde. Bouc émissaire professionnel, il est le coupable idéal de tous les crimes commis dans le quartier. Après cette description de la famille Malaussène, l’analyse littéraire se penche sur leurs amis, les personnes âgées. Le portrait des veuves qui se défendent à coup de pistolet ainsi que des vieux drogués recueillis par la famille Malaussène est minutieusement brossé.
On retrouve, entre autres, Semelle, ancien cordonnier, Verdun, qui a fait la guerre de 14-18, et Stojilkovicz, dit Stojil, joueur d’échecs et confident de Benjamin. La description des bons se poursuit avec quelques policiers. Le jeune inspecteur Pastor a été adopté par « Le Conseiller ». Il est un maître dans l’art de l’interrogatoire. Quant à l’inspecteur Van Thian, c’est un travesti qui enquête sous les traits de la veuve Hô. L’analyse des mauvais brosse le portrait de quelques policiers corrompus et d’autres personnages majeurs de l’intrigue.
En guise de clés de lecture, la fiche dépeint l’univers réaliste dans lequel se déroule l’histoire. La fiche se penche ainsi sur l’univers réaliste du roman (l’intrigue se déroule dans le réel quartier de Belleville, à Paris), ainsi que sur la critique des différents maux de la société occidentale contemporaine (la solitude des personnes âgées, le racisme, le développement des trafics de drogue...) à laquelle Pennac se livre.
Dans La Fée Carabine, roman plein d’humour écrit dans un langage libéré de la norme, il pointe du doigt plusieurs maux de la société occidentale contemporaine, critiquant la solitude des personnes âgées, le développement des trafics de drogue et le racisme, non sans conserver un formidable optimisme.
Quelques clés de lecture proposées en avant-dernière partie de l’analyse guident le lecteur dans son étude du livre.
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