Le tir à l'arc est l'un des sports les plus anciens de l'humanité, ayant évolué dès les premiers stades de la civilisation humaine pour la chasse et la guerre. Il sera à suivre aux JO de Paris 2024. Le tir à l’arc est (re)devenu un sport incontournable des Jeux olympiques depuis sa réintroduction en 1972.
Sa présence aux Jeux Olympiques remonte à 1900, lors des Jeux de Paris, bien que cette discipline ait été disputée depuis des millénaires.
La discipline fait sa première apparition lors des Jeux d’été de 1900 à Paris. 5 000 archers y participent. Lors de cette première ère, aucune fédération internationale n’existe pour réglementer la pratique du tir à l’arc. Le choix des épreuves est laissé à l’initiative du pays organisateur.
Le tir à l’arc se veut précurseur puisqu’il est l’un des premiers sports à proposer des épreuves féminines en individuel et par équipe, en plus des épreuves masculines habituellement représentées lors des Jeux Olympiques.
La disparition du tir à l'arc des épreuves olympiques après 1920 a également entraîné la disparition des disciplines citées entre 1900 et 1920. En 1931, La Fédération Internationale de Tir à l’Arc, devenue World Archery en 2011, voit le jour dans le but de réintégrer notre sport aux Jeux en organisant des championnats réguliers et obtenir à nouveau la légitimité d’être discipline olympique. C'est en 1972, lors du retour du tir à l'arc aux Jeux Olympiques, que les épreuves ont été intégralement rénovées.
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Pour les Jeux de Paris 2024, les épreuves de tir à l'arc se dérouleront du 25 juillet au 4 août aux Invalides. Cinq épreuves distinctes sont au programme : une compétition individuelle et par équipes chez les hommes et les femmes, ainsi qu’une compétition mixte par équipes.
Les compétitions comprendront des épreuves individuelles pour les femmes et les hommes, ainsi que des épreuves par équipes pour les femmes, les hommes et en mixte. Les épreuves par équipes ont fait leur apparition en 1988 à Séoul, et la compétition mixte a été ajoutée lors des Jeux de Tokyo en 2021.
La cible, mesurant 1,22 m de diamètre, est située à 70 m des tireurs. Les archers visent à placer leurs flèches le plus près possible du centre de la cible pour marquer des points. Le tir à l'arc se déroule sur une cible de 122cm de diamètre, placée à une distance de 70 mètres des tireurs.
L’«encoche» représente l’extrémité de la flèche qui maintient celle-ci sur la corde. Si vous entendez parler du «blason», cela fait référence à la cible. Le blason représente la partie de la carte ayant une valeur de marque.
La Corée du Sud domine le palmarès avec 43 médailles olympiques, dont 27 titres. La Corée du Sud domine largement la scène olympique du tir à l'arc depuis le retour de la discipline aux Jeux en 1972. Avec 27 médailles d'or sur 45 possibles, la Corée domine mais d’autres nations pourraient bien inquiéter la Corée du Sud à Paris. En revanche, quatre des cinq médailles d’or aux Jeux olympiques de Tokyo avaient été remportées par des athlètes coréens.
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Aux championnats du monde en 2023, le Turc Mete Gazoz (champion olympique à Tokyo) et la Tchèque Marie Horáčková avaient remporté le format individuel de l’arc classique, bien que la Corée se soit imposée par équipe hommes et par équipe mixte. Aux championnats du monde 2023, les Françaises avaient décroché une belle médaille d’argent.
Avec la médaille de bronze de Lisa Barbelin en individuel et celle par équipe de Baptiste Addis et Thomas Chirault aux jeux Olympiques de Paris 2024, le tir à l’arc tricolore connaît sa meilleure rentrée depuis des lustres avec un afflux de nouveaux licenciés. Jamais ce sport peu médiatisé n’avait remporté deux breloques aux JO.
« On n’a jamais atteint ce nombre à cette période. À ce rythme, on devrait arriver à 85 000-90 000 licenciés, se réjouit Jean-Michel Cléroy, président de la FFTA.
Ce samedi 3 août, Lisa Barbelin a décroché la médaille de bronze dans l’épreuve individuelle du tir à l’arc. La Lorraine s’est imposée 6-4 contre la Sud-Coréenne Jeon Hun-young. Un exploit pour l’archère de 24 ans qui a offert à la délégation française sa 38e médaille des Jeux olympiques de Paris.
Une performance exceptionnelle pour l’archère de 24 ans qui s’est parfaitement remobilisée après sa défaite sèche (0-6) en demi-finale contre la Sud-Coréenne Nam Su-hyeon. En effet, Lisa Barbelin devient la première Française de l’histoire à décrocher une médaille dans l’épreuve individuelle de tir à l’arc.
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Baptiste Addis, Thomas Chirault et Jean-Charles Valladont ont décroché une médaille d'argent en tir à l'arc par équipes après leur défaite (5-1) contre la Corée du Sud en finale, lundi 29 juillet. Ils ont un temps espéré l'or olympique, après avoir partagé les points dans le premier set, mais se sont finalement inclinés en perdant les deux manches suivantes. Avant cela, les Bleus avaient néanmoins réalisé un parcours exemplaire avec un quart de finale remporté (6-2) contre les Italiens une fois la machine lancée, et une demi-finale de feu. Cette médaille d'argent historique vient redonner le sourire aux archers français après la désillusion de l'épreuve féminine par équipes conclue par une élimination dès les huitièmes de finale contre les Pays-Bas.
Lisa Barbelin partage sa vie avec Thomas Chirault, archer et également membre de l’équipe de France. Le tir à l’arc est donc au centre de la vie de ces athlètes comme le confiait Thomas Chirault lors d’un entretien accordé au Parisien : « On se lève, on mange, on dort avec ça.
Pensionnaire de l’INSEP, Lisa Barbelin poursuit des études supérieures à l’Université de la Sorbonne, à Paris, où la native de Ley (Moselle) étudie la chimie en licence : « Je suis étudiante en troisième année. J’ai choisi ce cursus, car c’était une matière qui me plaisait beaucoup au lycée. Alors, j’ai voulu continuer dans cette voie. J’aime me dire que la chimie peut sauver le monde.
Un double projet sport - études pas toujours simple : « Je m’entraîne de 8 h 30 à 18 h. Quand j’ai cours, ça me coupe dans ma préparation donc je dois rattraper plus tard, le soir par exemple. C’est plutôt compliqué, mais c’est surtout beaucoup d’organisation.
| Lieu / Année | Discipline(s) | Athlète(s) | Médailles |
|---|---|---|---|
| Pékin 2008 | Individual Recurve Standing | Fabrice Meunier | Argent |
| Sydney 2000 | W1 | Olivier Hatem | Argent |
| Sydney 2000 | Team Open | Charles Est, Olivier Hatem, Dejan Miladinovic | Argent |
| Atlanta 1996 | Individual Standing | Jean-François Garcia | Argent |
| Atlanta 1996 | Individual Standing | Marie-Françoise Hybois | Bronze |
| Barcelone 1992 | Team Open | Jean-Michel Favre, Jean-François Garcia, René Lebras | Bronze |
| Séoul 1988 | Double Fita Round Team Open | Lucien Courtillon, Jean-Michel Favre, Daniel Lelou | Bronze |
| New York 1984 | Double fita round D3 | Benoit Tanquerel | Bronze |
| New York 1984 | Double Fita Round Team integrated | René Ducret, Georges Hamart, Daniel Lelou | Argent |
| New York 1984 | Advanced Metric Round Paraplegic | Vivian Bouchite | Argent |
| New York 1984 | Advanced Metric Round Paraplegic | Jean-Marc Chapuis | Or |
| New York 1984 | Short Metric Round Paraplegic | Marie-Odile Balme | Or |
| Arnhem 1980 | Double Fita Round Tetraplegic | G. |
Les médaillés français aux Jeux OlympiquesNote : La disparition du tir à l'arc des épreuves olympiques après 1920 a également entraîné la disparition des disciplines citées entre 1900 et 1920. C'est en 1972, lors du retour du tir à l'arc aux Jeux Olympiques, que les épreuves ont été intégralement rénovées.
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