L’airsoft est une pratique sportive qui tend à se populariser en France et dans le monde. Invention attribuée au Japon, l’airsoft apparaît à la suite de la Seconde Guerre mondiale, au sein d’un peuple qui n’est pas autorisé à posséder des armes, qu’elles soient militarisées ou non.
Les répliques airsoft orientées reconstitution de la Première et Seconde Guerre mondiale sont destinées aux passionnés d’histoire, aux passionnés d’armes anciennes et aux personnes ayant la volonté de faire perdurer le souvenir en hommage lors d'événements concernant les deux guerres mondiales. Dans cette catégorie on retrouve tout aussi bien des modèles correspondant aux répliques longues AEG que des modèles de poing emblématiques ayant marqué l'histoire de la guerre.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon perd son droit à la légitime défense. La sécurité du pays, tant dans sa dimension humaine que géographique, est gérée par les États-Unis. Les forces armées sont démantelées et tombent sous le contrôle des États-Unis.
Le Japon n’est pas un pays où les armes à feu sont courantes, le taux de possession d’armes au sein de la population est faible. Les gouvernements successifs ont toujours cherché à limiter la possession d’armes aux non-combattants.
Malgré ces interdictions, certains membres du public, notamment des collectionneurs, souhaitaient pouvoir acquérir des répliques ou des armes inertes.
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La demande initiale émane des collectionneurs qui souhaitent posséder des armes, même factices, en plastique ou non-fonctionnelles. La réglementation est très stricte, et même aujourd’hui, lorsqu’un grand nombre d’armes de la Seconde Guerre mondiale sont découvertes lors d’héritages et conservées clandestinement, elles sont confisquées par les autorités.
Cependant, à partir de 1960, une entreprise japonaise parvient à contourner les réglementations afin de proposer un produit aux collectionneurs. La société Maruzen fabrique des répliques d’armes en plastique inertes.
Par la suite, des répliques en résine et en métal voient le jour, avec quelques pièces mobiles, telles que le chargeur, la culasse ou encore la détente. Malgré ces éléments mobiles, il est impossible pour ces répliques de tirer des projectiles.
Au milieu des années 1970, des ingénieurs développent des répliques d’airsoft fonctionnelles, capables de tirer des billes de 6 millimètres. Le mécanisme de propulsion repose sur un système d’air comprimé.
Ces premières répliques d’airsoft sont entièrement légales et fonctionnelles, bien que peu fiables, ce qui permet déjà leur utilisation dans le cadre d’activités de loisirs telles que les Survival Games ou les Wargames.
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Pour le plus grand plaisir des amateurs français, nos amis japonais ont reproduit le fusil d’assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne (FAMAS), qui est devenue la première réplique fonctionnelle commercialisée.
Au vu de l'engouement de certains collectionneurs pour ces « lanceurs répliques d'armes », reproduisant de façon identique l'aspect et les mécanismes des armes réelles et projetant des billes presque indolores, des jeux opposants deux ou plusieurs équipes voient progressivement le jour sous le nom de Survival Games ou Wargame.
À leurs débuts, les airsoft guns étaient des lanceurs techniquement contraignants en raison de l'encombrement des bouteilles à air comprimé. Portées comme sac à dos elles étaient l'un des premiers freins au réalisme et à la liberté du joueur mais offraient en contrepartie une importante autonomie.
Par la suite, vinrent des bouteilles compactes de type aérosol servant à remplir directement en gaz les chargeurs des répliques (comme un briquet) mais ce système était astreignant car il n'offrait pas une autonomie de jeu très grande : il fallait en effet transporter sur soi une ou plusieurs bouteilles de gaz ou des capsules de CO2 bruyantes.
Il fallut attendre l'arrivée des premières répliques électriques, aussi faciles à utiliser qu'une vraie arme, pour voir l'airsoft se développer. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort mais il faudra attendre 1991 pour qu'un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'un boitier à engrenages, ou « gearbox », naisse : il s'agit des premiers AEG.
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L'un des fleurons de la marque sera la réplique du FAMAS français qui connaîtra immédiatement un franc succès. En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le système Hop-up qui permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la vitesse de sortie de ces dernières.
Dans cette perspective, les différentes sociétés japonaises spécialisées dans la production de répliques d’armes ont réalisé des innovations. Les répliques sont devenues plus fiables, plus puissantes et plus réalistes. Contrairement au paintball, l’objectif de l’airsoft est d’être le plus réaliste possible.
Les répliques sont classées en trois types distincts, reposant sur des mécanismes différents, adaptés à différentes utilisations.
Les répliques d’airsoft à ressort (spring) sont souvent destinées aux « plus jeunes », car elles nécessitent une recharge manuelle pour chaque tir. Ces répliques ne permettent pas d’avoir une cadence de tir élevée et leur qualité de fabrication ainsi que leur précision sont souvent médiocres. Elles ne sont pas conçues pour être utilisées lors des parties.
Cependant, ce mécanisme est également utilisé pour des répliques fonctionnelles couramment utilisées par les joueurs d’airsoft. C’est notamment le cas des fusils de sniper à verrou qui reposent sur ce mécanisme. La cadence de tir n’est pas élevée, mais elle est cohérente avec l’utilisation réelle de l’arme qu’elle reproduit.
Par réplique à ressort ou "spring", on entend une réplique dont la propulsion de la bille se fait par de l'air comprimé via un ressort.
Les bolts ou répliques de précision : généralement limités en billes, ils bénéficient généralement d'améliorations installées par les joueurs, comme un canon dit « de précision », un ressort plus raide augmentant la puissance de la réplique et toutes autres pièces utiles à l’amélioration de la portée et de la précision.
Ces répliques de fusil de précision peuvent avoir une énergie cinétique allant jusqu'à 2 joules, limite légale en France, mais peuvent néanmoins dépasser facilement cette limitation contrairement à certaines autres types de répliques limités par des mécanismes internes compliqués et fragiles.
Les autres répliques ne rentrant pas dans la première catégorie sont classées comme réplique "spring" ou manuelle. Ces répliques ressemblent le plus souvent à des pistolets, mais il existe aussi des modèles de type fusil d’assaut. Elles ont souvent une faible puissance et une piètre précision face à leurs concurrentes directes (AEG, GBBr, etc.).
Les répliques à gaz sont nombreuses et utilisent divers mécanismes tels que GBB (Gas Blow-Back), GBBr (Gas Blow-Back real) ou NBB (Non-Blow-Back). Elles utilisent également différents types de gaz (comme le CO2 par exemple).
Les répliques à gaz utilisant la technologie GBB, où la culasse se déplace à chaque pression de la détente, sont appréciées pour leur réalisme. Bien qu’elles aient tendance à avoir une trajectoire de tir légèrement descendante en raison de la faible puissance du projectile par rapport aux vraies armes, leur action reste impressionnante pour les non-initiés.
Les répliques d’airsoft à gaz présentent des contraintes, notamment liées à la température. À des températures inférieures à 0 °C, la plupart des répliques à gaz ne fonctionnent pas correctement car le gaz ne peut pas se dilater correctement. Le système HPA (High Pressure Air) peut résoudre cette contrainte tout en améliorant l’autonomie des répliques à gaz, mais il réduit considérablement le réalisme de la réplique.
Les répliques d’airsoft électriques, également appelées AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Automatic Electric Pistol), sont considérées comme la Rolls-Royce des répliques, car elles ont contribué à populariser la pratique de l’airsoft. Ces répliques allient fiabilité, réalisme et coût d’utilisation abordable.
C’est en 1991 que Tokyo Marui, une entreprise encore très populaire dans le monde de l’airsoft, a commercialisé les premières répliques électriques, après avoir longtemps proposé des répliques à ressort. Les grands succès de la marque avec cette technologie incluent le FAMAS, le M16A, le M16 VN, le CAR-15 et le H&K MP-5.
Ces répliques éjectent les billes (en semi-automatiques ou en rafales) grâce à un système électrique contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort.
La pratique de l’airsoft se veut encore très discrète. Afin de ne pas mettre en danger les habitants et de ne pas les déranger par le bruit des répliques, les terrains sont généralement situés à distance des zones résidentielles, que ce soit dans des champs aménagés, des forêts privées, voire dans de rares cas, dans des espaces urbains abandonnés ou prévus à cet effet.
Le terrain est un élément crucial du jeu, car une partie en forêt ne sera pas la même qu’une partie en intérieur (CQB). La tactique, les équipements et le nombre de joueurs peuvent donc varier en fonction du choix du terrain.
Les terrains sont le plus souvent loués ou appartiennent à une association de joueurs. Plus rarement, des entreprises créent des terrains ou achètent des espaces qu’elles aménagent pour l’Airsoft. Bien que la pratique se soit démocratisée ces dix ou quinze dernières années, il reste difficile pour les entrepreneurs de s’y consacrer entièrement.
En fonction du terrain, des associations et des préférences des joueurs, les scénarios peuvent être très différents. Le plus souvent, deux équipes s’affrontent pour prendre le contrôle du terrain, en comptabilisant le nombre de « hits » (joueurs touchés) durant la partie. À la fin du temps réglementaire, l’équipe avec le moins de joueurs touchés remporte la partie.
Bien entendu, il est possible d’imaginer des scénarios plus complexes, tels que la capture de drapeaux, les recherches et destructions, le déminage, la protection de VIP ou encore les prises d’otages.
Les scénarios se divisent en trois catégories : les scénarios minimalistes (par exemple, les matchs à mort), les scénarios de simulation militaire (prises d’otages, protection de VIP) et les scénarios de jeu de rôle grandeur nature (fictifs, enterrements de vie de garçon, humour, etc.).
On observe également une tendance croissante chez les joueurs appelée Speedsoft, un mode de jeu sans scénario qui se rapproche de la pratique du paintball.
L’airsoft reste une pratique potentiellement dangereuse si elle est réalisée sans respecter les règles. Une réplique peut facilement causer des blessures aux yeux ou casser une dent. Il est donc essentiel de respecter les règles lorsqu’on évolue sur un terrain, à proximité d’un terrain ou simplement en présence d’une réplique.
La Fédération française d’Airsoft fournit toutes les informations nécessaires sur les limites de puissance, les équipements de protection individuelle obligatoires, ainsi que les règles à suivre pour garantir une pratique ludique et conviviale. Nous vous encourageons à consulter leur site directement à l’adresse suivante : FFFAirsoft.
Il est également important de noter que chaque terrain peut adapter les règles de la fédération, il est donc essentiel de respecter les règles spécifiques du terrain ou de l’association avec laquelle vous jouez.
Une protection oculaire obligatoire. On trouve des protections de plusieurs types : masque grillagé, masque intégral type paintball, lunettes de tir, etc. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue et éprouvée pour résister aux impacts de billes ou tout autre projectile plus véloce.
Le contrôle de la puissance des répliques est réalisé à l'aide d'un chronographe. En 2012, à l'échelle internationale, aucune fédération ne réglemente les vitesses maximales à la bouche des différents types de répliques.
La France légifère la pratique de l’airsoft et la possession des répliques. Les répliques d'airsoft sont en vente libre à toute personne à partir de 18 ans. Il existe de nombreuses règles du jeu, toutes ont pour origine un scénario établi entre les joueurs avant le début de la partie. Il peut s'agir de la « capture du drapeau », « une bille par joueur » ou bien encore des scénarios qui impliquent « un VIP » que l'on doit protéger.
Les répliques Denix sont des reproductions à l’échelle 1:1 d’armes historiques célèbres, conçues en alliage métallique (zamak), bois véritable ou ABS selon les modèles. Elles imitent à la perfection le poids, les dimensions et parfois les mécanismes (culasse, chargeur, levier d’armement), sans pouvoir tirer de projectiles.
👉 Disponible en version standard ou patinée "vintage", pour un rendu vieilli authentique.
Ces répliques sont considérées comme des objets décoratifs inoffensifs.
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