H... nous servait de refuge. Ci-dessous les noms, à partager une vie d'exilés, de rôle.
Un collaborateur du pays [du village], le dénommé H... pour nous, cherchait à dénicher les partisans qui certainement s'y cachaient.
Le vendredi 27 octobre 1944, H... est châtaignes. De fait, le traitre avait payé son bavardage. On l'enterra.
La disparition de sieur H... organisée par la gendarmerie avaient hâte de nous communiquer cette nouvelle. Ils remontaient donc dimanche de bonne heure et donnaient l'alarme.
La provision de vivres ainsi qu'une partie des munitions furent cachées.
Lire aussi: Utilisation des Bâtons de Colle
Nous avions des sentinelles pour nous signaler le fruit des recherches.
Nous regagnâmes notre refuge. La nuit se passa sans incidents.
Nous étions à distance ; nous reprenions donc notre train de vie habituel. Ils avaient l'intention de quitter la contrée.
Nous étions réunis autour du feu de camp donnant libre cours à nos réflexions. Un groupe faisait la sieste à l'intérieur du blockhaus.
Soudain, on entendit : "Attention voilà les flics".
Lire aussi: Pistolets Nerf : Guide complet
Ils étaient accompagnés de Georgette G... fille de H... et nous sommèrent de lever les mains, toute résistance était à l'instant impossible. Nous n'avions aucune arme à notre portée.
Ils surveillaient le moindre signe de fuite. Herrmann, etc" puis "Landwache vor". Pour parler franchement je croyais que c'en était fait de nous.
Ils fouillèrent pour s'assurer que nous n'étions porteurs d'aucune arme. Puis "ce cochon de Koch" me fouilla ainsi que pour chercher les armes. Je ressortis aussitôt, mais bredouille.
Ils nous surveillaient de près. Ils sommèrent de se rendre, mais en vain, personne ne se présenta. On tirait dessus, d'ailleurs peine perdue.
Koch était d'humeur rageuse. Ils commencèrent alors à questionner la G... avec vigilance.
Lire aussi: Alternatives au Kimber Micro 9
La Victoire du Maquis, char des F.F.I. déserteurs et partisans, accompagnée de la femme G..., le gendarme fermait la marche derrière et qui menaçait chaque fois de tirer.
Ils avaient hâte d'arriver au village. Il épaula sa carabine et lâcha un coup dans la forêt, afin d'impressionner nos camarades qui auraient pu nous venir en aide.
Je m'aplatissais aussitôt par terre. Il était à bée. Il ouvrit le feu. Il fallait l'achever. Ils étaient sur lui. Ils m'appelèrent à l'aide. Je portais vivement à leur secours pour immobiliser le bras du boche. Une rafale fut tirée par le coquin, logeant une rafale dans la cervelle.
Ils fouillèrent les cadavres à la recherche de la clef du cadenas pour délivrer les deux enchainés. Nous récupérâmes la carabine, du révolver ainsi que des munitions des victimes.
On nous avertit que le blockhaus était habité, et que nous devions partir lentement afin que nous eussions le temps de nous mettre hors d'atteinte. D'ailleurs elle nous conseillait de partir de suite. Elle ne voulait faire allusion qu'aux faits relatés, elle prit le chemin du village. Chose vaine, car nul ne se présenta.
Nous prenions le chemin conduisant au Stauffen, près de Zimmerbach.
Nous prîmes la nuit pour passer la route de Munster ainsi que la Fecht. En remontant vers le chemin qui monte à Walbach, il fallait prendre ses précautions pour passer inaperçu.
À notre rencontre, à l'instant même des ordres "Halte, halte !" furent lancés. Je n'avais qu'un révolver 6.35. Je longeais jusqu'à Zimmerbach pour ensuite descendre au village.
Je cherchais des instructions, mais celui-ci était absent. Je voulais que Paul et Marcel s'amènent. J'avais la forte conviction qu'ils ont dû être arrêtés lors de l'incident relaté.
Ceux qui étaient au pont) qui m'avaient sommé de m'arrêter. Après quoi les deux frères sont venus me rejoindre.
Date | Événement |
---|---|
27 octobre 1944 | Assassinat du collaborateur H... |
Dimanche suivant | La gendarmerie donne l'alarme |
Inconnue | Arrestation au refuge |
Inconnue | Incident avec Koch et la fuite |
tags: #refuge #du #petit #calibre #histoire