Tout aussi connue que la franchise Grand Theft Auto, la saga Red Dead Redemption s’est illustrée à travers de nombreux opus, à commencer par Red Dead Revolver puis les deux titres mettant en scène John Marston et Arthur Morgan. Plusieurs mois après la sortie de Red Dead Redemption II sur consoles et PC, la maison Third Editions et Romain Dasnoy, l’auteur de l’ouvrage, ont décidé de revenir sur l’une des licences cultes de Rockstar Games.
Le jeu de Rockstar sorti en 2004 avait été beaucoup apprécié et avait donné suite au jeu Red Dead Redemption qui a fait la popularité de la série. Pour rappel, dans ce jeu vous incarnez Red Harlow, un cow-boy chasseur de prime. Cela se déroule dans une petite ville nommée Brimstone, dans le Far-West. Ceci est donc une bonne nouvelle pour les amoureux du Western !
Disponible sur le PlayStation Store de la PS4, le jeu Red Dead Revolver est au prix de 14.99€ ! Un prix un peu fort qui laisse venir l'hésitation pour ceux qui souhaitent retrouver ce jeu sur leur PS4 plutôt que de rebrancher leur PS2. Vous pouvez donc avoir le jeu de la version PS2 en 1080p. De plus, vous pouvez aussi jouer à plusieurs, en ligne, jusqu'à 4 personnes maximum. S'ajoute à cela bien-sûr des trophées que vous pouvez gagnés pendant l'avancé du jeu. Cependant, Rockstar averti que "La version PS2 de ce titre ayant été convertie pour PS4, certains passages peuvent différer et certaines fonctionnalités peuvent ne pas fonctionner correctement.
« La Saga Red Dead. Vengeance, Honneur et Rédemption » vient tout juste de paraitre dans nos contrées vertes, et la rédaction s’est bien évidemment armée d’un pistolet et d’un café pour démarrer sa lecture afin de vous en rapporter ses impressions. Alors lecture indispensable ou non ?
Dans « La Saga Red Dead. Vengeance, Honneur et Rédemption », Romain Dasnoy, auteur de bien d’autres ouvrages tels que « L’épopée Final Fantasy. VI » pour Pix’n Love ou encore « Kingdom Hearts. À la croisée des mondes » pour YNNIS Editions, se propose de décortiquer l’univers de John Marston et d’Arthur Morgan, pensé et développé par Rockstar Games, pour en comprendre tout son contenu et son étendue. Pour ce faire, il revient longuement et en détails sur plusieurs aspects du jeu en lui-même, notamment sur sa narration et son gameplay, mais également sur le contexte spatio-temporel des deux titres, à savoir le western.
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De ce fait, il s’intéresse à la légende de l’Ouest, à son histoire, à ses mythes ainsi qu’aux représentations cinématographiques plus ou moins connues qui ont fait vibrer toute une génération de spectateurs. Si cet aspect nous a semblé moins intéressant à la lecture, et malheureusement quelque peu systématique, il n’en reste pas moins nécessaire pour véritablement saisir l’esprit de la licence et surtout appréhender l’état d’esprit des développeurs qui se sont lancés le pari fou, il y a de nombreuses années, de proposer des jeux qualitatifs dans cet univers déjà surmédiatisé.
D’ailleurs, Romain Dasnoy passe par une étape des plus importantes et fait ainsi la part belle à l’analyse du studio de développement en revenant sur sa genèse. Ce qui est fortement intéressant surtout quand on connaît le succès planétaire de Rockstar Games de nos jours.
Dans tous les cas, l’ouvrage « La Saga Red Dead. Vengeance, Honneur et Rédemption » est dans la veine des productions de Third Editions. Il ne déroge ainsi pas à la règle et constitue, lui aussi, une belle entrée dans la bibliothèque de la maison d’édition. L’écriture est de qualité, le propos est détaillé et bien renseigné et l’approche est plus ou moins large afin de transmettre le maximum d’informations, le tout étant organisé selon des chapitres et sous-chapitres, faisant ainsi penser au développement d’une thèse sur le sujet et se rapprochant d’un véritable travail de recherche.
Si les nombreux titres de la saga Red Dead (car oui, il ne faut pas oublier Red Dead Revolver dans le lot) sont assez connus des joueurs et des joueuses, fans de la première heure ou nouveaux venus, il est tout à fait intéressant de peaufiner son savoir et ses connaissances sur le sujet grâce à la lecture complémentaire de l’ouvrage « La Saga Red Dead. Vengeance, Honneur et Rédemption ».
Romain Dasnoy signe ici une œuvre de qualité qui propose de revenir sur l’ensemble de la licence, tant au niveau de la narration, du gameplay, de la mise en place de l’open-world, que la création et la construction du mastodonte Rockstar Games. Autant dire qu’il s’agit d’une lecture indispensable pour tous les fans de la licence, qui se montre être d’une richesse indéniable pour tous ceux désirant élargir leur culture vidéoludique et en savoir plus sur cette saga.
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En 2018, Red Dead Redemption 2 signait le retour de Rockstar dans l’univers de son western vidéoludique. Délaissant les portages de GTA V, l’éditeur américain décide de réunir l’ensemble de ses forces et de ses studios pour accoucher d’une suite titanesque. Incontestablement, ce Red Dead 2 se présentait comme le jeu de la démesure. Plus qu'aucun autre avant lui. Avec leurs ambitions gargantuesques, les frères Hauser à la tête de Rockstar avaient en tête de marquer les esprits.
Red Dead Redemption 2 est donc la suite de Red Dead Redemption, sacré jeu de l’année en 2010. Ce premier épisode racontait comment, autour de l’année 1911, un ancien hors-la-loi repenti appelé John Marston était contraint par une police d’État balbutiante de retrouver et d’éliminer ses anciens partenaires de gang.
Le contrat de Red Dead 2, sorti huit ans plus tard, c’est de raconter qui était cette fameuse bande. Et ce qui a pu se passer pour qu’elle éclate, conduisant les boss du premier jeu à faire cavaliers seuls. Et si l’on s’attendait à mieux cerner des personnages déjà croisés et à vivre ce qui n’était que quelques lignes de dialogues dans les souvenirs du John du premier volet, rien ne nous avait préparés à aller là où Red Dead 2 souhaitait nous emmener.
Autres temps, autres mœurs dit l’adage, et cette préquelle prend sa source en 1899. Comme on le disait plus haut, et pour mieux introduire son nouveau héros, Rockstar prend le parti de directement désacraliser John, celui-ci passant de votre avatar stylé à PNJ maladroit et moqué.
Dan Hauser et ses équipes vous mettent cette fois aux commandes d’Arthur Morgan. Et Arthur, ce n’est pas John. En tous points. Arthur semble même considérer John comme un poids mort. Dans la bande de Dutch, Arthur est le fils préféré. L’homme de main un peu bas du front à qui on confie les tâches délicates. L’homme de confiance aussi. Mais surtout une force de la nature.
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Avant lui, le premier opus de la saga Red Dead, le Red Dead Revolver de 2004, rendait hommage à de très nombreux westerns, reprenant même des musiques provenant de classiques du genre. Le morceau utilisé dans son introduction, « Lo Chiamavano King » de Luis Bacalov, écrit pour le film du même nom, a même été choisi huit ans après par Quentin Tarantino dans son long-métrage Django Unchained !
Le premier Red Dead Redemption, sorti en 2010, compte lui aussi d’innombrables inspirations et références bienvenues. Évidemment, dans la grande tradition de Rockstar Games, son immense suite ne fait pas exception à la règle !
Dans la première partie du jeu, Hosea vous propose de l’accompagner pour une partie de chasse en forêt. Tout se passe pour le mieux, jusqu’au moment où un grizzly surgit et se met à s’en prendre violemment à Arthur, le plaquant au sol et tentant de l’écharper dans un passage terrifiant rappelant furieusement The Revenant d'Alejandro González Iñárritu. Ce film comporte une scène extrêmement célèbre dans laquelle son protagoniste, Hugh Glass, est sauvagement attaqué par un ours qu’il parvient, comme Arthur Morgan, à tuer non sans peine.
Le charismatique Dutch van der Linde, leader du gang dont font partie John Marston, Arthur Morgan, et bien d’autres personnages, perd progressivement la tête au fil de Red Dead Redemption II, pour finalement devenir celui que les joueurs ont pu découvrir en 2010 avec Red Dead Redemption premier du nom. Le point de non-retour de la folie grandissante de Dutch semble être atteint lorsque lui, Arthur, Micah, Javier, et Bill échouent sur l’île tropicale de Guarma après le braquage raté d’une banque. Ce dernier a causé la mort de deux membres de la bande, Lenny et Hosea. Dutch, qui perd complètement pied, étrangle sans raison une femme sous les yeux médusés d’Arthur. Dutch van der Linde peut rappeler à de nombreux égards le personnage du Colonel Kurtz d’Apocalypse Now, interprété par Marlon Brando.
Dans le troisième opus de la trilogie Retour vers le Futur, Marty McFly, en visite au Far West et ne souhaitant pas que sa véritable identité soit révélée, se cache derrière un pseudonyme raillé par ses interlocuteurs. Il affirme en effet s’appeler « Clint Eastwood », clin d’œil direct à l'incontournable acteur et réalisateur rendu célèbre par ses rôles dans des westerns. Dans Red Dead Redemption II, les personnages principaux ont également recours, tout au long, de l’aventure à des pseudonymes référentiels pour dissimuler leurs vrais noms.
Au tout début du jeu, alors qu’Arthur et Micah, bien cachés dans le blizzard, surveillent à distance Dutch, en train de discuter avec des inconnus, la situation finit par échapper à tout contrôle. Micah découvre un cadavre caché sous une bâche, probablement assassiné par les hommes à qui s’adresse Dutch. Ni une, ni deux, le joueur, contrôlant Arthur, saisit son arme et tire sur les hommes suspects. S’ensuit alors le premier gunfight du jeu, on ne peut plus intense. Cette intensité provient en grande partie de la musique qui survient au moment précis où le joueur appuie sur la touche de tir, donc à la seconde où Arthur presse la détente de son revolver et tire le tout premier coup de feu de l’aventure. Quiconque a joué à Red Dead Redemption II se souvient nécessairement de cette séquence, et surtout de la musique. Celle-ci fait directement écho au légendaire thème « L'uomo dell'armonica », composé par le regretté Ennio Morricone, pour le non moins mythique Il était une fois dans l’Ouest, réalisé par Sergio Leone.
Dans l’un des passages les plus intenses du jeu, Arthur Morgan est fait prisonnier par Colm O’Driscoll et ses hommes, lesquels le passent à tabac avant de lui tirer dessus. Torturé dans une cave, notre héros finit par se libérer de ses liens, et essaie de s’évader. Mais avant cela, il retire, avec une lime, la balle logée dans son épaule, et extrait la poudre d'une cartouche posée sur une table juste à côté de lui.
Warner Bros. Le jeu de couleurs des deux posters (du rouge, du noir, du jaune) est très similaire, tout comme ce qui est dépeint. Sur le poster de La Horde Sauvage, les personnages marchent armés vers le soleil couchant. Sur celui de Red Dead Redemption II, les personnages vont dans le sens inverse.
Auréolé de quatre Oscars amplement mérités dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Clint Eastwood, le crépusculaire Impitoyable peut être considéré comme le western ultime grâce à ce qu'il raconte. Permettant, en quelque sorte, à Clint Eastwood de tirer un trait sur son passé fermement attaché à ce genre cinématographique, le film tient un propos extrêmement intéressant sur l’héroïsme au Far West, et par extension sur les protagonistes de films d’action hollywoodiens, suggérant que les exploits des grandes figures courageuses sont très surfaits, pour ne pas dire complètement inventés.
Dans Impitoyable, W. W. Beauchamp suit partout un certain English Bob, prétendue légende de l’Ouest, afin d’écrire sa biographie, destinée à immortaliser ses prouesses de fine gâchette. La suite des évènements pousse Arthur à vaincre en duel la majeure partie de ces légendes vivantes, avant de ramener à Calloway son rival historique, Slim Grant. Ce dernier est assassiné d’une balle dans le dos par Calloway, sous les yeux d’Arthur qui relève ironiquement la lâcheté dont ce soi-disant héros a fait preuve… et ce, probablement, toute sa vie.
Dans un accès d’orgueil, il défie notre héros qui le vainc en combat singulier, à la loyale. Le biographe de Calloway, Thedore Levin, comprend que son héroïsme présumé n’a jamais été qu’un mirage, que la plupart des hommes ayant vécu par les armes et vécu assez longtemps pour raconter leurs prouesses se sont très certainement battu sans honneur. Toutefois, parce qu’il estime que le monde a besoin de vrais héros, Levin décide de maquiller la vérité, faisant croire que les légendes de l’Ouest tuées par Arthur l’ont été par Jim « Boy » Calloway, lequel a été, dans sa version, vaincu par une balle dans le dos bassement tirée par son rival de toujours. Pour apporter une fin proprement glorieuse à cette histoire montée de toutes pièces, Levin écrit que l’assassin inventé de Calloway est lui-même mort de ses blessures, préalablement infligées par « Boy ».
Le monde de Red Dead Redemption II est une prouesse technique et artistique, plein de vie et de réalisme. Divisé en plusieurs régions distinctes, il s’étend des plaines verdoyantes aux montagnes enneigées, en passant par les marais embrumés et les déserts arides. La carte se voit massivement agrandie, à l’exception du Mexique qui (chronologiquement) n’avait pas encore de relation avec les USA. Ajout majeur, les régions américaines de Red Dead Redemption rejoignent ainsi les nouvelles. Chaque environnement est soigneusement conçu, avec une attention méticuleuse aux détails. La faune y est riche et variée, comptant plus de 200 espèces d’animaux, d’oiseaux et de poissons.
Les villes et villages qui parsèment la carte sont riches en activités. À Valentine, il est possible de participer à une partie de poker dans un saloon ou de croiser des cow-boys éméchés. Saint-Denis, grande cité industrielle, offre une expérience totalement différente avec ses rues animées, ses tramways et ses boutiques. Chaque lieu possède une identité forte, mise en valeur par les comportements variés des habitants.
Les PNJ sont conçus avec soin, chacun ayant son propre mode de vie et ses habitudes. Rockstar affirme avoir intégré plus de 1 000 personnages uniques dotés de caractéristiques précises. Ils évoluent dans un cycle jour-nuit qui influence leurs activités, entre travail, loisirs, vie personnelle et routine quotidienne. Arthur a la possibilité d’avoir plusieurs interactions avec eux, comme engager des conversations, les saluer ou même les provoquer. Tandis que d’autres interactions, comme voler ou menacer, peuvent affecter sa réputation et entraîner des conséquences.
Des conditions climatiques dynamiques renforcent le réalisme en transformant le paysage et même la vie des PNJ. Le monde regorge également d’activités annexes, telles que la chasse, la pêche, les braquages ou encore les quêtes secondaires. Dans ce monde, le joueur a le choix entre respecter les lois sans embûche afin de faire monter son honneur. Mais il peut choisir de vivre comme un véritable bandit, de braquer au risque de voir des primes se mettre dans certaines villes ou régions. Saint-Denis, ville en pleine révolution industrielle.
Le gameplay est le même que Red Dead Redemption avec un réalisme plus accru. Avec l’ajout de plusieurs armes, dont l’arc, qui permettra plus de discrétion, notamment pour la chasse. Un ajout majeur du titre est le mode à la première personne, véritable force immersive.
Le système de soin demande une gestion attentive de la santé, de l’endurance et du sang-froid, symbolisés par trois jauges principales. L’alcool joue un rôle clé dans l’immersion du jeu. Lorsque vous consommez des boissons comme du whisky, la vision devient floue et l’équilibre se dégrade progressivement. Ces effets s’intensifient si vous enchaînez les verres. En état d’ébriété, Arthur titube et parle d’une voix pâteuse, ce qui modifie son interaction avec l’environnement. L’alcool ou le tabac peuvent impacter également le gameplay. L’alcool, par exemple, réduit temporairement la précision en tir et peut engendrer des comportements imprévisibles, comme des bagarres avec les PNJ. Toutefois, le whisky ou les toniques alcoolisés offrent des avantages en restaurant partiellement votre sang-froid ou votre endurance. Malgré ces bénéfices, leurs effets restent limités.
L’un des points les plus impressionnants du jeu, mais aussi l’un des plus débattus, est le réalisme. Chaque action, qu’il s’agisse de fouiller un tiroir, ramasser un objet ou simplement monter à cheval, bénéficie d’une animation détaillée. Cependant, cette quête de réalisme impose une certaine lenteur. Par exemple, looter un corps nécessite de s’agenouiller et de chercher manuellement, ce qui peut sembler laborieux lorsqu’il y a plusieurs cadavres. De même, les déplacements d’Arthur, qu’il marche ou sprinte, reflètent un poids et une inertie qui rendent le tout lent.
Le cheval, véritable compagnon de route, joue un rôle crucial. Vous devez le nourrir, le brosser et renforcer votre lien pour améliorer sa vitesse et son énergie symbolisées par des jauges. Si votre cheval meurt, il ne revient donc pas. Les interactions avec lui, comme le calmer en situation stressante permettent d’améliorer les liens. Un élément ayant fait beaucoup de bruit concerne les chevaux. Arthur peut s’occuper de son cheval de différentes manières.
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