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Quelques secondes après la tentative d'assassinat de l'ancien président Donald Trump lors d'un meeting en Pennsylvanie, samedi 13 juillet, le tireur a été « neutralisé » par des officiers de sécurité. Après la tentative d'assassinat qui a visé Donald Trump lors d'un meeting en Pennsylvanie, samedi 13 juillet, l'enquête commence seulement à livrer les premiers éléments sur les circonstances de l'attaque.

Identification et premiers éléments sur le tireur

L’auteur de ces tirs, ayant blessé Donald Trump à l’oreille droite, tué un spectateur et blessé deux autres personnes, a été identifié comme Thomas Matthew Crooks, selon un communiqué du FBI publié dimanche 14 juillet. Le FBI a révélé, dès dimanche, plusieurs éléments sur le profil du tireur. Thomas Matthew Crooks, 20 ans, était originaire de Bethel Park, une ville de Pennsylvanie située à une soixantaine de kilomètres du lieu du meeting de Donald Trump.

Pour l’heure, seules des informations parcellaires ont filtré sur cet homme âgé de 20 ans, de nationalité américaine, qui aurait agi seul, selon l’agent du FBI Kevin Rojek. Les enquêteurs ignoraient encore dimanche si Thomas Matthew Crooks avait emprunté l'arme à son père ou s'il l'avait prise sans son autorisation. L'agence a toutefois déclaré que la famille du tireur collaborait avec les autorités.

Absence d'antécédents et convictions politiques floues

Selon le New York Times, le jeune homme avait récemment décroché un diplôme en science de l’ingénierie. Les autorités fédérales ont déclaré qu’il n’avait pas de casier judiciaire, ni de pathologie psychiatrique, tandis que des collègues de la maison de retraite où il travaillait ont expliqué ne jamais avoir suspecté le moindre danger. Des doutes demeurent sur les orientations politiques de Thomas Matthew Crooks.

À contre-courant d’une génération habituée à partager des informations personnelles en ligne, « Thomas Matthew Crooks (…) a laissé peu d’indices permettant de savoir qui il était, ce qu’il pensait, et de comprendre ses motivations à conduire jusqu’à un meeting en Pennsylvanie pour essayer d’assassiner l’ancien président », détaille le quotidien new-yorkais.

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Des convictions politiques floues

Les fouilles effectuées sur son téléphone n’ont pas non plus permis de déterminer si le tireur avait de fortes convictions politiques, note le Washington Post : « Crooks était enregistré en tant qu’électeur républicain, mais des dossiers de financement de campagne montrent qu’il avait fait don de 15 dollars au Progressive Turnout Project », un projet proche des idées du parti démocrate, en juin 2021. Il était enregistré comme électeur républicain dans une base de données électorales (PDF) de Pennsylvanie, et aurait voté pour la première fois en novembre prochain.

D'après le Wall Street Journal, Thomas Matthew Crooks était dépeint par ses camarades de classe comme un jeune homme en retrait, solitaire, parfois harcelé. « Il n’a jamais parlé ouvertement de ses opinions politiques, ni d’une haine qu’il aurait pour Donald Trump », a précisé une de ses camarades du lycée Bethel Park High, Sarah d’Angelo, auprès du quotidien économique américain.

Réactions et éléments supplémentaires

Ses parents, un couple appartenant à la classe moyenne, exercent tous deux en tant que conseillers professionnels. Interviewé par CNN samedi soir, le père du tireur a déclaré qu’il essayait de « comprendre ce qui se passe », mais il a préféré attendre de s’entretenir avec les forces de l’ordre avant de s’exprimer publiquement au sujet de son fils.

Selon la police, un fusil semi-automatique de type AR-15 a été retrouvé à proximité de la dépouille de Thomas Matthew Crooks. Thomas Matthew Crooks a ouvert le feu sur le président avec fusil semi-automatique AR-15, a précisé le FBI. L'arme et son propriétaire ont été identifiés rapidement via une recherche du Bureau fédéral en charge de l'alcool, du tabac et des armes à feu (ATF). Selon les témoignages d'anciens camarades de lycée recueilli par la chaîne américaine ABC News, Thomas Matthew Crooks avait été écarté de l'équipe de tir de son lycée il y a plusieurs années, car trop "mauvais tireur".

Enquête et zones d'ombre

De nombreuses zones d'ombres demeurent après l'attaque contre le candidat républicain, samedi. Plus de questions que de réponses. Des zones d'ombre persistent, notamment sur les motivations du tireur, mais aussi sur les potentielles failles de sécurité qui lui ont permis d'accéder à un toit avec une vue directe sur l'ex-président. Le mobile de Thomas Matthew Crooks reste inconnu. L'enquête n'a, pour l'heure, pas permis de retrouver de manifeste ou de déclaration dans lequel il expliquerait son geste.

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"A ce stade, les informations dont nous disposons indiquent qu'il a agi seul", a précisé Kevin Rojek. Le FBI dit explorer la piste d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur". Selon le New York Times, Thomas Matthew Crooks n'avait aucun compte sur les réseaux sociaux les plus couramment utilisés. La plateforme Discord a affirmé avoir découvert un compte lié au tireur, mais qui était rarement utilisé. Selon le Washington Post, le FBI tente désormais d'accéder au contenu du téléphone du tireur, envoyé à son siège de Quantico (Viriginie), tout en examinant ses activités en ligne.

Le vingtenaire, qui travaillait dans un centre de soins, n'avait aucun trouble mental connu et n'avait jamais fait l'objet d'investigations ou de surveillance de la part des forces de l'ordre fédérales, détaille le New York Times.

Faille de sécurité et réaction du Secret Service

L'une des questions les plus critiques est celle d'une éventuelle faille dans la protection de Donald Trump. Thomas Matthew Crooks a mené son attaque depuis le toit d'un immeuble situé à moins de 150 mètres de la tribune où le candidat républicain s'exprimait. Très vite, des responsables se sont interrogés sur le périmètre de sécurité mis en place autour du meeting, qui a permis au tireur de s'approcher si près de l'événement, avec une ligne de vue dégagée sur le candidat républicain. Le Secret service, chargé d'assurer la protection des présidents américains (anciens et actuel) et d'autres personnalités, a rapidement déclaré que le bâtiment où se trouvait Thomas Matthew Crooks ne relevait pas de son périmètre, mais de celui de la police locale.

Le shérif du comté de Butler a déclaré à la chaîne ABC News que le suspect avait rapidement été repéré par un de ses agents, alors qu'il se trouvait sur le toit d'un bâtiment proche du meeting. L'homme a aperçu le policier et l'a mis en joue avec son arme, le forçant à battre en retraite.

Un porte-parole du Secret service, Anthony Guglielmi, a répondu dimanche à des rumeurs affirmant que son agence avait refusé des moyens de sécurité supplémentaires demandés par Donald Trump pour sécuriser ce meeting. "C'est totalement faux. Dans un second message, il a réfuté les déclarations d'une journaliste assurant que le Secret service avait réduit la protection de Donald Trump pour assurer la sécurité d'un meeting de la Première dame, Jill Biden. Plusieurs élus républicains au Congrès ont déjà annoncé une commission d'enquête sur les circonstances de la tentative d'assassinat.

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