Contrairement aux revolvers qui présentent tous un design similaire, les pistolets semi-automatiques peuvent être déroutants pour le tireur novice - et même parfois pour ceux qui ont plus d’expérience.
Prenons le premier type : mécanisme avec sécurité + decocker. Pour mettre ces pistolets en condition de faire feu, vous devez insérer un magasin (chargeur) approvisionné et actionner la culasse pour engager une cartouche dans la chambre. C’est ainsi que fonctionnent des pistolets semi-automatiques tels que le Walther PPK et P38, ou encore le Beretta 92FS et ses variantes militaires.
Si cela peut paraître la moindre des choses, un tireur placé dans un contexte de stress dynamique élevé perd 50% voire plus de ses capacités réflexives et le risque de se rendre compte que la détente est bloquée au moment de faire feu est réel. Sur un pas de tir, c’est sans conséquence.
C’est la raison pour laquelle les policiers sont équipés de pistolets semi-automatiques comportant uniquement un decocker, et voilà le second type de mécanisme dont je voulais vous parler. Il n’y a pas de cran de sûreté, ici le decocker revient à sa position initiale au lieu de rester en position « safe » l’arme est donc prête à tirer en permanence.
Le troisième type de mécanisme qu’on peut trouver sur un pistolet est un cran de sûreté unique. On a deux options pour le porter en toute sécurité. La première est de laisser le cran de sûreté engagé : la queue de détente est bloquée pour empêcher le coup de partir. Ce système est souvent décrié pour sa dangerosité car il habitue le tireur à se fier à un mécanisme plus qu’à sa maitrise de son arme.
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La deuxième option de port d’un pistolet SA est de ne pas faire usage du cran de sûreté mais de le decocker manuellement. Pour faire ça, il faut exercer une pression arrière sur le marteau, presser la queue de détente et abaisser le marteau tout en douceur de façon à ce qu’il ne heurte pas violemment le percuteur. Attention, decocker manuellement un pistolet SA est très dangereux et ne devrait pas être fait.
Le risque que vous soyez trop brusque et que le coup parte seul est réel. C’est d’ailleurs également valable pour les revolvers. Dans la réalité, le coup partirait immédiatement. Si vous voulez une arme que vous pouvez transporter en double action, achetez une arme équipée d’un decocker.
Les pistolets semi-automatiques Glock sont qualifiés de “safe-action”. Ce sont des armes de guerre dont le fonctionnement ne ressemble en rien à ceux vus précédemment. Les Glocks ne comportent pas de marteau apparent, de decocker ni de cran de sûreté. D’éventuels chocs ne risquent pas de déclencher le tir tant que ce levier n’est pas pressé tandis que la mise en œuvre de l’arme est très rapide puisqu’il suffit d’appuyer sur la queue de détente pour faire feu : pas besoin de désactiver un cran de sûreté latéral, pas de risque de confusion dans l’action.
Le choix d’une arme doit se faire avant tout sur le ressenti qu’on a en la prenant en main et sur l’usage qu’on compte en faire. Tous les systèmes évoqués sont valables et il n’y en a pas un meilleur que les autres. Ce sont à mon sens les armes les plus sécuritaires puisqu’en dehors des sûretés visant à empêcher l’arme de faire feu suite à un choc, la seule vraie sûreté est le mental du tireur : il n’y a pas de confusion mécanique possible.
Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir.
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La fabrication des différentes pièces constitutives d’une arme à feu laisse des traces sur leur surface due à l’action mécanique de matériaux plus durs sur des matériaux plus doux. Ces marques vont à leur tour laisser des traces sur les douilles et projectiles rentrant en contact avec ces différentes pièces. De ce fait, chaque arme possède sa propre empreinte.
En effet, la combinaison des différentes traces laissées sur le percuteur, l’éjecteur, l’extracteur, le canon etc. Ce sont des caractéristiques mesurables dues aux processus de fabrication (appelées également caractéristiques de fabrication). Ce sont des processus dus à la fabrication mais de façon plus restreintes. Le processus de fabrication d’une arme fait intervenir des outils généralement utilisés pour une cinquantaine ou une centaine d’armes puis sont aiguisés ou jetés. La finition sera donc différente.
Ces caractéristiques individuelles (appelées aussi caractéristiques acquises) apparaissent et évoluent avec le temps. Elles sont généralement dues à l’usure du canon et sont produites par l’usage de l’arme. Ce sont ces caractéristiques qui permettent réellement l’identification d’une arme à feu.
Les projectiles ayant un diamètre plus grand que celui du canon, les projectiles chemisés cuivre, acier ou tombac vont avoir une influence sur l’usure du canon. L’entretien de l’arme et la corrosion peuvent également laisser des traces sur l’arme et ainsi les reproduire sur un projectile.
En matière de comparaison d’éléments balistiques, deux écoles prédominent. En 1959, un article scientifique publié dans le Journal of Forensic Science définissait les critères pour des stries concordantes. Biasotti s’associe à Murdock afin de développer le concept de CMS (Consecutive Matching Striation en anglais ou Stries concordantes consécutives en français).
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Cette approche est une méthode d’inférence permettant de déduire la probabilité d’un événement à l’aide d’autres probabilités déjà évaluées sous le jeu de plusieurs hypothèses. Cette méthode s’intéresse aux cas où une proposition pourrait être vraie ou fausse suivant des observations où subsiste une incertitude.
Cette probabilité concerne la reproductibilité des traces laissées par l’arme sur les éléments balistique. Cette probabilité concerne la correspondance fortuite dans la population d’intérêt. Il s’agit de l’inter-variabilité.
Quand on parle d’une autre arme, il faut se rappeler que ce sont les circonstances du cas (I) qui dictent les propositions en jeu et non les résultats. Prenons le cas par exemple, d’une prise d’otage où l’auteur sort en pleine rue avec son otage et se faittiré dessus par plusieurs policiers. Aux Etats-Unis, il est important de savoir, qui a entrainé la mort de la personne. Ainsi, après le travail remarquable du médecin légiste définissant (si cela est possible) quel est le projectile à l’origine de la mort, il va s’agir de savoir quelle arme à tiré ce projectile.
Pr (E1|H1, I) : Il s’agit de la probabilité d’observer ces caractéristiques de classe sachant que les deux projectiles ont été tirés par la même arme. En général, les experts en balistique effectuent 3 tirs de comparaisons avec une arme et comparent l’ensemble des traces de ces trois éléments de munitions entre eux (pour des douilles et projectiles).
Le rapport de vraisemblance LR ne s’exprimant que de manière numérique, cela entraîne une difficulté importante dans la communication avec des personnes n’utilisant pas ce langage. On imagine difficilement un expert en arme à feu se présenter devant un Juge d’Instruction et exposer un LR de 50.000.
Le Fanning est une technique de tir qui demande beaucoup d’entraînement pour être précise et s’effectue avec un revolver à simple action. Dans tous les westerns, il nous est donné de voir des gunfighters tirer de cette manière. Cette action est très cinématographique, mais qu’en était-il dans la réalité.
Longtemps, on à cru que cette technique avait été inventée pour les besoins du cinéma d’Hollywood. Hors des revolvers d’époque ont été retrouvés dont certains n’ont même plus de gâchette, permettant d’affirmer que cette méthode a réellement été utilisée. Certains tireurs au temps de la conquête de l’Ouest maîtrisaient fort bien cette technique.
Des témoignages prouvent également que certains tireurs étaient tellement rapides qu’ils semblaient n’entendre qu’un seul coup de feu alors que dans la réalité, le barillet entier venait d’être vidé. J’ai moi-même assisté à des démonstrations de tir dans l’Arizona ou les tireurs utilisent cette technique avec succès sur des cibles.
Pour tirer de cette manière, le tireur tient son arme de la main droite en direction de la cible. Avec son index il presse de façon continue la détente. La main gauche mise à plat va exécuter des allers et retours rapides dans un mouvement horizontal de faible amplitude.
Au cours du mouvement arrière, la paume de la main accroche le chien et l’arme. Dès que le chien est en butée à l’arrière, la main continue encore un peu son mouvement vers l’arrière en le libérant. Puisque la détente est pressée en permanence, le chien va retomber et percuter la cartouche. Pendant ce temps, la main est revenue devant le chien et entame à nouveau son mouvement vers l’arrière, et le cycle recommence pour mettre à feu la seconde cartouche et ainsi de suite jusqu’à vider le barillet. Le chien proéminant des Colts permet cela très facilement.
La mécanique de l’arme souffre énormément. Le système d’indexation du barillet est mis à rude épreuve. Les spécialistes actuels de ce genre de tir vont très très vite surtout lorsqu’ils tirent à blanc. Si le tir s’effectue à balles réelles, il en va tout autrement. Dans ce cas, ce type de tir est réservé à des tireurs très entrainés, car il faut en plus maitriser le recul qui soulève l’arme d’un angle qui peut atteindre voir dépassé 45° et bien sur ne jamais avoir la main gauche devant le canon au cours de cet exercice. Ce type de tir ne peut s’effectuer qu’à relativement faible portée.
Il est bien entendu impossible de viser, c’est du tir purement instinctif. En France cette pratique de tir semble ne pas avoir du tout les faveurs des maitres de beaucoup de stands de tir et c'est malheureux , car bien encadrée et faites avec les mesures de sécurité logiques et normales qui s'imposent on peut passer de bons moments. Et c'est une pratique très spectaculaire et qui redonne un peu l'ambiance tireurs de l'ouest qu'on aime tous
Pour tirer au fanning il faut avoir une arme un peu préparée : je conseil de polir les parties en contact des pieces mobiles de l'arme comme le doigt élévateur le verrou de barillet le chien etc... afin d'éviter tous risque de grattage et d'avoir une rotation/percussion d'une grande fluidité , un ressort de chien pas trop dur mais juste ce qu'il faut pour obtenir une bonne percussion.
Souvent on me dit que cette pratique est plus adapté au conversions et aux armes simple action à cartouches métalliques, mais il est tout à fait possible de le faire en poudre noire à noter que cette pratique met à rude épreuve barillet et pieces en mouvement mais il suffit d'avoir un barillet de rechange et les pieces en double pour que votre arme retrouve son état normal en un clin d'œil , d'ailleurs une arme qui a un peu de bouteille est même plus adaptée a cette pratique certains vont me dire comment on peut viser comme ça c'est du tir d'instinct ? alors oui mais non !
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