L’engouement pour les fusils à pompe à canon rayé ne s’est pas démenti, et ce depuis leur introduction sur le marché par une poignée d’armuriers téméraires. Or avant les SXP, les Fabarm et les fusils turques en pagaille, le premier exemplaire de fusil à pompe à revenir entre les mains des tireurs sportifs et des chasseurs sous le régime de la catégorie C fut le Maverick 88.
Car de fait le Maverick 88 peut s’envisager comme un Mossberg 500 d’entrée de gamme. Il présente la même mécanique, la même fiabilité la même légèreté, mais pour un prix plus modeste. Reste que le résultat est là. Au stand de tir comme en action de chasse, le Maverick 88 fait profiter son utilisateur de tous les avantages Mossberg, sans le ruiner au passage.
On l’a dit le Maverick 88 bénéficie de la même mécanique que le Mossberg 500. L’essentiel de leurs pièces seront donc interchangeables, canons compris. La culasse profite de deux extracteurs pour décoller les douilles de la chambre avec autorité. La douille vide sera ensuite projetée hors de l’arme par sa fenêtre d’éjection. Lorsqu’une cartouche est chambrée, la pompe se verrouille en avant pour le tir. La culasse l'autorisera à revenir vers l'arrière sitôt le coup parti.
Dans l’hypothèse où l’on souhaiterait pouvoir rouvrir la culasse sans faire feu, on dispose d’une patte de déverrouillage en arrière du pontet (face gauche). L’alimentation est assurée par un tube magasin de 4 coups, portant la capacité de l’arme à 4+1 (comme l’exige la loi). A la différence du Mossberg 500, la sécurité n’est pas sur le dos de poignée, mais intégrée au pontet sous une forme transversale.
Pour se conformer à la législation actuelle, ce Mossberg Maverick 88 vous est proposé avec un canon de 61 cm. Il est rayé hélicoïdal, pour favoriser la mise en rotation des projectiles monolithiques (slug, Brenneke, balles flèches…). Les garnitures du Maverick 88 sont synthétiques, aptes à affronter tous les temps. On pourra à loisir les remplacer par des accessoires pour Mossberg 500, mais attention, la pompe est ici goupillée à ses bras.
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Les fusils à pompe Mossberg 88, 500, 590 et 590A1 partagent un boîtier en aluminium, garant de leur légèreté et de leur maniabilité sur le terrain. Ce canon se termine à l’avant par un guidon à lame, à placer dans l’alignement de la hausse.
Le Maverick 88 est très simple à démonter, tu n'as même pas besoin d'outils, hormis un chasse goupille ou un tournevis pour faire sortir la goupille qui maintient le bloc détente. Pour le reste c'est tout à la main, il existe pas mal de vidéos sur le net pour le montage démontage du maverick et avec un peu d'habitude ça doit se faire en moins de deux minutes.
Voici les étapes générales pour enlever une poignée pistolet sur un Maverick 88 :
Il doit y avoir un truc à faire pour pouvoir ensuite dévisser normalement la vis qui tient la poignée depuis l'arrière.
De fait ce Maverick 88 constituera à jamais le premier pas du grand public dans la reconquête du fusil à pompe. Mais au-delà de cela, il reste le plus plaisant l’usage, le plus simple à apprivoiser et le meilleur rapport qualité/prix du marché. Le choix naturel, indubitablement.
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Le Mossberg Maverick 88 est un fusil à pompe simple, fiable et accessible, parfait pour débuter ou s’équiper sans exploser son budget.
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