Cette présentation porte sur les armes de petits calibres. C'est un sujet complexe qui sont nombreuses et variées. Elle se veut généraliste, aussi aucune arme ne sera étudiée en particulier.
Toutes les armes à feu étant destinées à lancer des projectiles, il est naturel qu'elles présentent des similitudes. En les analysant de plus près, on constate cependant de fortes différences dans leurs principes de fonctionnement. Les premières armes à feu étaient à un seul bout, que l'on chargeait par la gueule.
L'invention de ces armes remonte au XVIème siècle. Elles étaient munies d'un "S" (serpentin) qui servait à mettre le feu à la poudre dans la bouche du canon. Des rayures apparaissent dans le canon entre 1476 et 1498 (rayures rectilignes). Le but était d'imposer une rotation au projectile sphérique ou de l'empêcher.
Dans un canon à âme lisse, les frottements entre l'âme et le projectile provoquent une rotation de ce dernier qui induit, lors de son interaction avec l'air, une trajectoire aérienne qui sort du plan de tir c'est à dire une déviation. Ce phénomène est connu sous le nom d'effet MAGNUS. Compte tenu du manque de précision des méthodes de fabrication des canons et des projectiles, les frottements ne sont pas identiques à chaque tir et il en est de même de la déviation de la balle.
Les armes se chargeant par la culasse, n'existant pas encore, le fonctionnement est hasardeux. Le rouet apparaît à Nürenberg vers 1517. Les armes à percussion font leur apparition au début du XIXème siècle, avec l'invention de l'amorce contenant du fulminate de poudre (Révérend Fortsyth - 1793).
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Le canon est la partie ouverte du tube, son ouverture permet de laisser sortir le projectile. La chambre est le lieu où se produit l'explosion de la poudre propulsive. Notons que pour les spécialistes de la balistique intérieure, une chambre est forcément d'un diamètre supérieur à celui du canon. La pression des gaz permet d'éjecter le projectile du canon afin de lui transmettre l'accélération nécessaire pour atteindre la vitesse initiale souhaitée à la sortie de l'arme. La partie de la chambre est fermée par une pièce métallique, la culasse.
Un chargeur ou magasin contient les cartouches. Si l'on souhaite augmenter la cadence de tir, il est nécessaire que les cartouches soient immédiatement disponibles. On les intègre à l'arme grâce à un magasin, partie constitutive de l'arme, ou par l'usage d'un chargeur amovible.
La première différence notable entre les armes à feu concerne les dimensions et la manière dont on les tient. La première distinction est simple. Une arme que l'on peut utiliser d'une seule main (dans le poing) est une arme de poing. Rien n'empêche cependant d'utiliser les deux mains. Des méthodes de tir à deux mains existent depuis longtemps et elles font partie de la formation des forces armées et des forces de l'ordre. Le tir à deux mains existe également dans le domaine sportif.
Un pistolet automatique ou semi automatique possède un chargeur contenant les cartouches. Il est généralement logé dans la poignée. Cette première distinction entre pistolet et revolver étant établie, entrons un peu plus dans les détails.
Selon les armes, le mécanisme de détente permet le tir soit en simple action, soit en simple et double action. Pour le tireur, la différence réside dans la course et le poids de la détente. La course de la détente correspond à la distance qu'elle doit parcourir, à partir de sa position de repos, pour déclencher le tir.
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En simple action, la course de la détente est courte et la force à appliquer (le poids de la détente) est faible voire très faible, parfois de l'ordre de 1,5 kg, puisque juste nécessaire à libérer le cran de l'armé du marteau ou du chien de la tête de gâchette. Le doigt se pose sur la détente uniquement lorsque l'on décide de tirer. Si on change d'avis, on retire son doigt de la détente. Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien (marteau sur lequel est fixé le percuteur) est armé. Un appui sur la détente libère le marteau ou le chien qui vient percuter l'amorce de la cartouche et entraine le départ du coup.
En double action, la force à appliquer sur la détente pour déclencher un tir peut atteindre 5 kg, notamment sur les revolvers en dotation dans les administrations, un poids de détente élevé étant considéré comme un élément de sécurité. Bien que le poids de détente soit plus important en double action qu'en simple action, le doigt entre en contact avec la queue de détente uniquement lorsque l'on a décidé de tirer. Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien se trouve initialement à l'abattu. L'action du doigt sur la détente entraine un certain nombre d'évènements : rotation vers l'arrière du marteau ou du chien, compression du ressort de percussion. Selon le type de dispositif de sécurité, il y a un effacement progressif des éléments de sécurité à la percussion et au choc ou la mise en place de la barette de transmission entre le marteau et le talon du percuteur. Lorsque l'angle de rotation requis est atteint par le marteau ou le chien, ce dernier est libéré et vient percuter l'amorce de la cartouche, soit directement dans le cas du chien, soit en frappant le talon du percuteur dans le cas du marteau. Dans ce mode de tir, la course de la détente est longue et le poids de la détente important puisqu'il est nécessaire de comprimer le ressort de percussion jusqu'à la libération du marteau ou du chien.
Le tir en simple et double action a été longtemps la caractéristique des seuls revolvers. À l'origine, les pistolets semi automatiques ne pouvaient tirer qu'en simple action. Depuis, la possibilité de tirer en double action a été implémentée dans de nombreux pistolets semi automatiques modernes. Il est à noter cependant que, dans le cas des pistolets semi automatiques, le tir en double action nécessite le chargement préalable de l'arme et, dans le cas de tirs successifs, seule la première cartouche est tirée en double action puisque le marteau se trouve préalablement à l'abattu. Les autres cartouches sont tirées en simple action car le marteau a été placé à l'armé lors du mouvement arrière de la culasse à l'occasion du tir précédent.
Plus puissantes, les armes d'épaule présentent un recul qui n'est plus acceptable par une ou même deux mains et nécessitent un appui sur une partie du corps. L'épaule a été finalement le choix le plus pratique. La masse du tronc absorbe relativement bien la quantité de mouvement de l'arme lors du départ du coup et la proximité de l'œil permet la visée. Tout naturellement, ces armes sont dénommées armes d'épaule. Elles sont munies d'une crosse qui prend appui non pas réellement sur l'épaule mais dans le creux déterminé entre celle-ci et le thorax.
Le mode de chargement en munitions des armes est un facteur important de leur efficacité puisqu'il détermine leur cadence de tir. La cadence de tir correspond au nombre de coups que l'arme peut tirer en un laps de temps donné, généralement la minute. On parle de "coups à la minute". La cadence de tir théorique correspond au nombre de coups que l'arme peut mécaniquement tirer. La cadence pratique de tir tient compte du couple arme / tireur et de la justesse du tir en cible qui nécessite en général une reprise de la visée après chaque coup ou chaque rafale.
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Ce mode de chargement concerne les armes à un seul canon, dépourvues de magasin qu'il est nécessaire de recharger manuellement après chaque tir. Après chaque tir, on bascule le canon, on éjecte l'étui, on prend une cartouche que l'on introduit, on referme le canon et on peut procéder à un nouveau tir.
La répétition manuelle est une évolution du mode de chargement précédent. Les armes sont munies d'une culasse mobile actionnée par le tireur. Elles sont approvisionnées par un magasin interne ou d'un chargeur amovible contenant les cartouches. L'action du tireur se limite, après approvisionnement de l'arme, à la charger.
La culasse étant en position arrière, le tireur pousse la culasse vers l'avant, par l'intermédiaire du levier de culasse, pour assurer la fermeture et le verrouillage. Lors de son mouvement vers l'avant, la culasse entraine la première cartouche et l'introduit dans la chambre. L'espace dans le magasin, libéré par la première cartouche est aussitôt occupée par la seconde cartouche qui monte sous l'action du ressort élévateur et se place en appui sous la culasse. Il s'agit du premier demi transport.
Le tir effectué, le tireur déverrouille la culasse et la tire vers l'arrière, extrayant l'étui de la cartouche tirée. La cartouche qui était en appui sous la culasse est libérée, elle monte et se trouve en contact avec les lèvres d'alimentation du chargeur ou du magasin. Il s'agit du second demi transport.
Dans ce mode de fonctionnement, on délègue une partie du cycle d'alimentation à l'arme elle-même en utilisant l'énergie de la munition. Ce mode de fonctionnement présente au moins deux avantages. Le premier est que le tireur n'ayant plus besoin de manipuler la culasse, il demeure en position de tir. Le second avantage est que le cycle d'alimentation est bien plus rapide sans intervention humaine. Notons cependant que pour le tir de précision, les tireurs d'élites ou "snippers" utilisent toujours des fusils à répétition manuelle.
En mode semi automatique, le chargement de la première cartouche nécessite l'action du tireur sur la culasse ou sur l'ensemble mobile s'il existe une pièce de manœuvre. Ce premier chargement effectué manuellement, l'action du tireur se limite à déclencher le tir en appuyant sur la queue de détente. L'ensemble du cycle d'alimentation est assuré de manière automatique par l'arme elle-même. À chaque appui sur la détente, un coup et un seul part jusqu'à épuisement des cartouches du magasin ou du chargeur.
Bien que le cycle d'alimentation soit automatique, l'arme disposant de ce mode de fonctionnement est dite semi automatique car le tireur doit actionner la détente pour chacun des coups tirés. Cette arme ne peut pas tirer en rafale continue. La distinction entre semi automatique et automatique n'est, cependant, pas toujours très claire.
Dans certains cas, on peut voir l'appellation P.A modèle X pour Pistolet Automatique modèle X, alors que l'arme fonctionnant en mode semi automatique devrait donc s'appeler P.S.A. modèle X pour Pistolet Semi Automatique modèle X. Un exemple typique est celui du pistolet français dont l'appellation officielle est P.A. MAC 50 (Pistolet Automatique MAC 50) et du fusil F.S.A. modèle 49-56 (Fusil Semi Automatique MAS 49-56). Ces deux armes tirent pourtant toutes les deux au coup par coup avec rechargement automatique. Reconnaissons que dans le langage parlé, il est plus simple de prononcer P.A. que P.S.A.
Ce mode de fonctionnement est propre aux armes tirant par rafale. Tant que le tireur appuie sur la détente, les coups s'enchaînent jusqu'à ce que le chargeur soit vide. Certaines armes, par conception, ne peuvent tirer que par rafale. D'autres, généralement plus modernes, disposent d'un sélecteur de mode de tir qui permet, la plupart du temps, de choisir entre le tir au coup par coup, par rafale de trois cartouches et par rafale continue.
Il existe plusieurs principes de fonctionnement des armes et leurs mécanismes ne sont limités que par l'ingéniosité des concepteurs.
En clair, il faut laisser le temps au projectile de quitter le canon avant que ne s'enclenche la suite des opérations qui permettront le tir suivant. Si l'ouverture de la culasse se produisait trop tôt, une partie des gaz s'échapperait par l'arrière du canon provoquant une chute de pression dans ce dernier. Le projectile n'atteindrait pas sa vitesse initiale nominale, voire resterait bloqué dans le canon. Du côté du tireur, un retour accidentel des gaz lors de l'ouverture imprévue de la culasse n'est pas une expérience agréable.
Pour les armes de poing de calibre 9x19 mm Parabellum et au-delà, l'inertie de la culasse, épaulée par la force du ressort récupérateur d'énergie, n'est plus suffisante. Il est nécessaire de retarder la séparation du canon de la culasse. Dans ce but, le canon et la culasse sont solidarisés par un dispositif de verrouillage. Durant la phase d'accélération du projectile dans le canon, l'ensemble canon-culasse commence à reculer. Après quelques millimètres de course vers l'arrière de l'ensemble culasse-canon, le projectile à eu le temps de sortir du canon. A ce moment là, la séparation du canon et de la culasse (l'ouverture) peut se produire, après déverrouillage. La culasse continue seule son mouvement de recul, entamant ainsi un nouveau cycle d'alimentation. Le canon aura accompagné la culasse un bref instant, sur une courte distance, durant la phase initlale du tir.
Le choix du calibre de votre fusil de chasse est une décision cruciale qui impacte votre efficacité et votre confort lors de la chasse. Chaque calibre offre des caractéristiques uniques adaptées à différents types de gibier et de situations de chasse. Dans cet article, nous allons explorer les différences entre les calibres 12, 16, 20, 28, 36 et .410 pour vous aider à déterminer lequel répond le mieux à vos besoins spécifiques.
Le calibre 12 est le calibre de fusil de chasse le plus répandu et polyvalent. Il est utilisé pour une grande variété de types de chasse, allant du petit au grand gibier. L'un de ses principaux avantages est sa diversification, ce qui le rend adapté à la plupart des types de chasse. Il offre une grande puissance de feu, idéale pour les tirs à longue distance, et les munitions sont facilement disponibles dans toutes les armureries. Cependant, il peut avoir un recul plus important, nécessitant une bonne maîtrise, et les fusils de calibre 12 peuvent être plus lourds.
Le calibre 12 est parfait pour la chasse au grand gibier, au gibier d'eau, et pour le tir sportif. Sa polyvalence en fait un choix idéal pour les chasseurs qui souhaitent une arme adaptable à diverses situations. Les marques populaires pour les fusils de calibre 12 incluent Browning, Fair, Beretta, Renato Baldi, Yildiz et Winchester, avec des modèles réputés comme le Browning B525, le Fair Lusso, le Beretta A400 et le Winchester SX4.
Le calibre de fusil de chasse 16, souvent utilisé pour des charges telles que la grenaille, la chevrotine ou les balles, offre un excellent compromis entre les calibres 12 et 20. Reconnu pour sa polyvalence historique, il mélange astucieusement la légèreté du calibre 20 avec la robustesse du calibre 12. Ce calibre privilégie l'équilibre entre la puissance de tir et la facilité de manipulation, réduisant ainsi le recul par rapport au calibre 12. Bien que les munitions de calibre 16 soient moins disponibles, rendant leur acquisition parfois complexe, ce calibre demeure un choix privilégié pour la chasse au petit et moyen gibier, notamment lors d'excursions prolongées où le confort d'usage est crucial.
Des marques telles que Fausti, Fair, Merkel, et Chapuis offrent des modèles réputés comme le Fausti Class SL, le Merkel 1620EL, et le Chapuis Artisan, consolidant la popularité de ce calibre pour sa fiabilité et sa performance.
Reconnaissable à ses cartouches toujours dotées de douilles jaunes, le calibre fusil de chasse 20 est célèbre pour sa légèreté et sa maniabilité exceptionnelles. Apprécié pour sa récente popularité dans le monde de la chasse, ce calibre facilite le transport grâce à ses fusils plus légers et diminue le recul, améliorant le confort lors de la pratique. Malgré une puissance de feu inférieure comparée aux calibres 12 et 16, son efficacité pour la chasse au petit gibier comme les oiseaux et les lapins est très valorisée. Les chasseurs apprécient également le calibre 20 pour le tir sportif, particulièrement le ball-trap, où sa facilité de manipulation est un atout.
Les modèles tels que le Beretta 686 Silver Pigeon, le Benelli M2 et le Browning Citori de marques renommées comme Beretta, Benelli et Browning confirment son statut de choix préféré pour les utilisateurs recherchant agilité et précision.
Si les cartouches de calibre 20 sont systématiquement de couleur jaune, c'est pour des raisons de sécurité. Si une cartouche de calibre 20 se retrouvait par mégarde mélanger avec des cartouches de calibre 12, la cartouche de calibre 20 glisserait dans le canon sur une distance d'environ 80mm. Ceci laisserait la possibilité de charger une cartouche de calibre 12 par dessus, ce qui au moment du tir causerait une surpression qui ferait exploser l'arme et blesserait gravement le chasseur.
Le calibre de fusil de chasse 28, destiné principalement à la chasse au petit gibier, se distingue par sa montée en popularité due à ses qualités uniques de légèreté et de précision de tir. Ce calibre offre une expérience de tir confortable grâce à son recul modéré, idéal pour des sessions prolongées. Bien que la disponibilité des munitions et la variété des fusils en calibre 28 soient limitées, comparables à celles du calibre 16, ce calibre est parfait pour les chasseurs chevronnés désirant une chasse respectueuse avec une gestion optimisée du plomb.
Le FAIR premier Ergal en calibre 28, ainsi que d'autres modèles de Yildiz, Fair, Browning, et Rizzini, en font un choix précieux pour ceux qui valorisent la finesse et l'efficacité lors de leurs chasses.
Le calibre .410 est le plus petit des calibres de fusil de chasse, offrant une option légère et très maniable pour les chasseurs. Ce calibre est particulièrement apprécié pour l'initiation des jeunes chasseurs et pour la chasse au petit gibier, tels que les oiseaux et les petits mammifères. Le calibre .410 a un recul minimal, ce qui le rend confortable à utiliser, surtout pour ceux qui sont sensibles au recul. Cependant, en raison de sa petite taille, il manque de puissance de feu et n'est pas adapté aux gibiers plus grands ou aux tirs à longue distance.
Le calibre .410 est idéal pour les chasseurs cherchant une arme légère et facile à manier, particulièrement pour les environnements où le tir à courte portée est fréquent. Avec sa charge de plombs réduite, il est à réserver aux chasseurs les plus habiles. Les marques comme Fair, Winchester et Remington offrent des modèles populaires dans ce calibre, tels que le Fair Lusso et le Winchester 9410.
Calibre | Type de Gibier | Avantages | Inconvénients | Marques Populaires |
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12 | Grand et petit gibier, gibier d'eau | Polyvalence, puissance de feu, disponibilité des munitions | Recul important, poids plus élevé | Browning, Fair, Beretta, Winchester |
16 | Petit et moyen gibier | Compromis entre puissance et maniabilité, recul réduit | Disponibilité limitée des munitions | Fausti, Fair, Merkel, Chapuis |
20 | Petit gibier (oiseaux, lapins) | Légèreté, maniabilité, confort | Puissance de feu inférieure | Beretta, Benelli, Browning |
28 | Petit gibier | Légèreté, précision de tir, gestion optimisée du plomb | Disponibilité limitée des munitions et des fusils | FAIR, Yildiz, Fair, Browning, Rizzini |
.410 | Petit gibier (oiseaux, petits mammifères) | Très léger, très maniable, recul minimal | Manque de puissance de feu, non adapté aux grands gibiers | Fair, Winchester, Remington |
Il existe plusieurs calibres d'armes à air comprimé, chacun ayant ses propres caractéristiques en termes de portée, de précision et d'utilisation. Si vous êtes débutant, il est crucial de bien comprendre ces différences avant de choisir votre arme.
Le calibre que vous sélectionnez dépendra de votre niveau, de votre budget et de l'utilisation que vous voulez en faire.
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