Ce document relate le processus de restauration d'une épave de fusil Lebel, en mettant l'accent sur les défis et les solutions rencontrés lors de la fabrication de pièces manquantes ou endommagées. L'artisan se penche notamment sur la création d'une plaque de couche, ainsi que sur la grenadière et l'embouchoir, soulignant la complexité de ces éléments.
Pour la plaque de couche, l'artisan a utilisé un morceau de tôle de 3.5 mm, plié au chalumeau. Le découpage et le dégrossissage ont été effectués à la meuleuse, suivis de l'entaillage nécessaire à l'ajustement sur la crosse. La pose est initialement réalisée de manière provisoire.
Voici les étapes suivies pour la fabrication de la plaque de couche :
La fabrication de la plaque de couche est une étape cruciale dans la restauration d'une crosse de fusil Lebel. Elle assure non seulement la protection de la crosse, mais contribue également au confort du tireur et à l'esthétique de l'arme.
L'artisan s'est également attaqué à la fabrication du battant de crosse, de la grenadière et de l'embouchoir. Ces pièces, souvent complexes, demandent une grande précision et une bonne maîtrise du travail du métal.
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Pour le battant de crosse, l'artisan a opté pour une platine sur laquelle il a brasé la petite pièce semi-ronde. L'assemblage est réalisé avec un tourillon (un bout de clou) qui traverse les deux pièces dans un perçage de 2 mm. Le battant lui-même est fabriqué à partir d'un fer rond de 4 mm, plié au chalumeau. Pour les 2 joues, 2 écrous de 6 sont brasés et tourillonnés.
La grenadière est réalisée à partir d'un fer de 2 mm plié et fermé à la soudure autogène. Sous l'anneau, le second battant est brasé et tourillonné.
Chaque pièce est ensuite passée à la brosse métallique montée sur perceuse, affinée à la lime puis polie.
L'embouchoir s'avère être la pièce la plus complexe à réaliser. L'artisan exprime sa difficulté à visualiser son organisation et son fonctionnement. Il envisage même d'abandonner sa fabrication et d'acquérir une copie.
Plusieurs participants à la discussion en ligne soulignent la complexité de l'embouchoir, notamment en raison du logement du cul de baïonnette. Il est suggéré que l'embase du quillon pourrait être soit "venue dans la masse", soit rapportée par brasure, selon l'époque.
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Plusieurs contributeurs partagent leurs conseils et astuces pour la restauration d'armes anciennes. Il est notamment conseillé de :
La restauration d'une arme ancienne comme le fusil Lebel est un projet passionnant mais exigeant. Elle demande de la patience, de la technique et une bonne connaissance de l'arme. La fabrication de pièces manquantes ou endommagées est un défi supplémentaire, mais elle permet de redonner vie à un objet chargé d'histoire.
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