Les blessures par balle à la main et au poignet sont des blessures courantes observées tant dans les conflits militaires que dans la vie civile. Ces blessures peuvent résulter d'un tir intentionnel ou involontaire d'une arme à feu et peuvent causer des dommages à des degrés divers selon le type et la vitesse du projectile, ainsi que l'emplacement de la blessure.
Une blessure par balle à la main résulte d'une balle ou d'un autre projectile tiré avec une arme à feu - accidentellement ou intentionnellement - et frappant n'importe quelle région de la main ou du poignet du patient ; l'objet projectile peut soit sortir par la main, soit rester dans la main après l'incident, et le montant des dommages ultérieurs est déterminé par l'emplacement de la blessure ainsi que par le type et la vitesse du projectile.
Les blessures par balle sont généralement classées comme étant à faible vitesse, à vitesse intermédiaire ou à vitesse élevée.
Après une blessure par balle à la main, le patient ressentira généralement de la douleur, une déformation et une perte de la fonction de la main, et des soins médicaux rapides sont cruciaux.
Une prise en charge conservatrice, comprenant des soins locaux des plaies, des antibiotiques prophylactiques et une attelle/un plâtre, peut être appropriée dans certaines blessures par balle à faible vélocité, mais une intervention chirurgicale est souvent nécessaire.
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Le traitement chirurgical débutera généralement par un débridement précoce et agressif et pourra être suivi d'autres procédures telles qu'une réduction ouverte et une fixation interne ou externe, une greffe osseuse, une fermeture de plaie, une amputation digitale ou des reconstructions majeures pour perte osseuse par exemple.
La chirurgie est généralement indiquée en cas de lésions tissulaires considérables, de lésions vasculaires majeures, de déficit neurologique progressif, de contamination évidente, d'atteinte articulaire, de syndrome des loges, de fractures instables, de lésions tendineuses, de fragments superficiels dans la paume et lorsque les patients se présentent plus de huit heures après la chirurgie.
Ainsi la contusion provoque une inflammation intense ; les perles de substance produisent des suppurations abondantes et des hémorragiques secondaires ; l’écrasement des os et des articulations prédisposent le malade au tétanos et au délire nerveux.
Souvent le grand nombre de blessés, leur entassement, font naître la pourriture d’hôpital et la diathèse purulente.
Les projectiles les plus ordinaires sont : les balles, les biscaïens, les boulets, les éclats de bombe, d’obus, de grenade ; les morceaux de mitraille, les grains de plomb ; à ceux-ci il faut ajouter tous les corps solides que ces projectiles détachent ou soulèvent pour les lancer ensuite dans l’espace lorsqu’ils les rencontrent sur leur route.
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A. Lorsqu’une balle frappe très-obliquement les parties molles, elle emporte les tissus qu’elle touche et produit une plaie qui se présente sous la forme d’une gouttière.
Si son obliquité est moindre, elle traverse la peau en y faisant une ouverture ovalaire ; si sa direction est perpendiculaire à la surface du corps, elle pénètre au milieu des tissus, et alors tantôt elle s’arrête dans leur épaisseur, tantôt elle ne fait que les traverser, et va sortir sur un point plus ou moins éloigné de celui par lequel elle avait pénétré.
Dans le premier cas, la plaie qu’elle produit offre la forme d’un cône dont le sommet tronqué répond à l’ouverture d’entrée, tandis que le fond présente des dimensions plus considérables, ce que la plupart des chirurgiens depuis Percy ont attribué à la persistance du mouvement de rotation de la balle.
Dans le second cas, elle creuse au milieu des parties molles un véritable canal, dont les dimensions transversales s’accroissent de l’ouverture d’entrée vers l’ouverture de sortie.
Les deux ouvertures ne présentent pas ordinairement les mêmes dimensions ; la plupart des chirurgiens s’accordent à dire que l’ouverture d’entrée est la plus petite.
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Quelquefois le trajet parcouru par la balle est rectiligne, et alors les ouvertures d’entrée et de sortie sont diamétralement opposées ; mais souvent il s’infléchit dans un ou plusieurs points, et prend une direction angulaire, curviligne ou sinueuse.
Il résulte de ces déviations que l’ouverture de sortie est quelquefois placée dans une région où l’on n’eût jamais pensé que la balle pût parvenir.
Ces déviations trouvent une explication naturelle dans la différence de densité des tissus que la balle traverse ; celle-ci est réfléchie lorsqu’elle tombe obliquement sur des tissus résistants.
Les aponévroses, les muscles en contraction et la peau elle-même peuvent déterminer cette réflexion des balles.
C’est ainsi qu’on en a vu décrire un trajet demi-circulaire, bien que les deux orifices directement opposés semblassent alors accuser un trajet rectiligne : c’est ainsi qu’on a vu une balle pénétrer sous la peau du front près de la ligne médiane, et aller sortir au niveau de la protubérance occipitale externe, après avoir cheminé entre le cuir chevelu et le crâne.
La rapidité d’évacuation vers un centre de traumatologie doit être la priorité et demeure le pivot de la prise en charge.
Des soins adaptés, incluant des gestes de sauvetage immédiat doivent être délivrés sur un blessé « mobile ».
Les plaies par armes à feu sont des urgences médico-chirurgicales jusqu’à preuve du contraire.
Leur prise en charge implique une coordination de l’ensemble des acteurs de la chaîne de soins, du primo-intervenant jusqu’au chirurgien et doit bénéficier d’une orientation spécifique dans une filière des traumatisés graves.
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