CANiK, fondée en 1923 et affiliée à la société Samsun Yurt Defense (SYS), est un fabricant mondial d'armes à feu turc, avec un site de production situé à Samsun. Le nom CANiK trouve son origine dans une montagne historique qui a longtemps servi de refuge. À ses débuts, l'entreprise produisait des pistolets modèles Browning HP et CZ 75 sous le nom de "CANiK 55". Dans les années 2000, elle a opté pour la simplicité en adoptant le nom "CANiK".
La firme Canik apparait depuis quelques années dans le paysage des armes de poing en proposant des produits à des tarifs vraiment compétitifs. Après avoir lancé leurs premières gammes de produit qui ressemblaient beaucoup à des productions existantes notamment celles des Glock, Canik étoffe sa gamme avec l'arrivée de la série Rival SFx.
CANiK a révolutionné le marché avec sa série de pistolets TP à corps en polymère. Les pistolets de la série CANiK TP9 ont réussi avec brio les tests de précision, de durabilité et de fiabilité, et portent le nom "METE".
Leur crédo est le suivant : « Considérant les besoins de notre nation la Turquie, nous concevons, développons et produisons des armes innovantes qui possèdent un potentiel de vente international élevé dans les segments les plus bas et les plus élevés de la catégorie des armes légères (à savoir, les pistolets, les mitrailleuses lourdes et les canons automatiques légers) ».
Un nouveau venu sur le marché qui n'a pas l'air mal du tout compte tenu du prix, sous les 1.000€, et de ses nouvelles évolutions. Ce CANIK version 1 est déjà pas mal du tout, pour l'avoir testé, mais celui-ci augmente encore d'un cran la qualité de cette arme.
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Info trouvées : Le fameux TP9 SFX Mod2 Tungsten déjà présent dans les stands et élu Gun de l'année aux US est dorénavant disponible avec une finition custom et surtout un canon fileté de 146mm soit 5.75" : le TP9 SFX Custom Gold / Black.
Le Canik TP9 SFX Mod.2 est une version du TP9 destiné aux compétitions de TSV ou IPSC. Il bénéficie des accessoires et améliorations indispensables à la pratique de ces disciplines.
Il est aussi livré avec 4 platines de fixation permettant la pose de différents micro-viseurs. Une platine est uniquement dédiée à la fixation de sa visée ouverte. Un levier d'armement, deux chargeurs 20 coups, une chargette, un étui en polymère à rétention, deux dos de poignée, une mallette de transport sont également fournis.
Il est livré en mallette rigide avec les accessoires suivants : 1 holster tactique rigide, 1 système de fixation pour ceinture et pantalon, 1 dos large de crosse, 2 chargeurs, 1 speed loader, 1 Kit de nettoyage.
Le Canik SFx Rival est un pistolet riche en fonctionnalités qui vient avec tout ce dont vous pourriez avoir besoin dès la sortie de la boîte. Le tireur qui voudra faire de la compétition avec ce pistolet par exemple en IPSC, pourra l'utiliser tel quel, sans qu'il ne soit nécessaire de changer quoi que ce soit. Le budget pourra être consacré à l'achat de munitions plutôt qu'à une modification en vue d'amélioration éventuelle de l'arme.
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Le Canik SFx Rival peut concourir en IDPA (Internationale Defense Pistol Association,) IPSC (International Practical Shooting Confederation) et USPSA (United State Practical Shooting Association) sans restrictions. Autrement dit, une des exigences sur lequel la série SFx Rival a été bâtie est de pouvoir être efficace dans les épreuves de ces 3 associations américaines qui basent leurs scenarios de tirs rapides sur des simulations de situation d'autodéfense.
L'arme est directement présentée dans son holster en position centrale entourée de tous ses accessoires. Le holster en polymère reprend la forme du SFx Rival DS et assure une rétention active qui évitera à l'arme de tomber au sol en cas de retournement. Le style de ce holster s'accorde parfaitement à celui du pistolet tant dans sa couleur que dans sa texture de surface.
Le Canik SFx Rival DS accepte d'origine les points rouges, il est optic ready. Mieux que cela, il est fourni avec 5 interfaces répondant aux standards des principaux fournisseurs du marché.
Un second chargeur, en plus de celui présent dans l'arme, accompagne le tout ainsi qu'une chargette permettant de faciliter l'approvisionnement des chargeurs en repoussant la planchette.
Un nécessaire d'entretien, 2 dosserets de taille différentes pour adapter la poignée de l'arme aux gouts du propriétaire, un chasse goupille utile pour démonter complètement son arme et ce que j'ai d'abord pris pour un petit porte-clefs reproduction réduite du Canik SFx RIVAL DARK SIDE.
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A l'intérieur, je trouve également deux boutons d'arrêtoir de chargeur de tailles différentes, différents jeux de vis pour fixer un point rouge, une fibre rouge et jaune pour remplacer celle montée sur le guidon et un doigt d'armement.
La forme de la poignée propose des surfaces texturées et lisses et une queue de castor très ergonomiques. Le chaussé de l'arme est naturel et efficace. La découpe faite sous le pontet au niveau de la poignée permet à l'index de la main forte de se positionner le plus haut possible ce qui facilitera considérablement la remise en batterie de l'arme.
Est également présent une surface texturée pour servir de repère au pouce de la main faible et qui participera à la bonne gestion du recul de l'arme. La même surface est présente côté droit pour convenir aux tireurs gauchers.
L'arrêtoir de chargeur monté sur l'arme est le plus gros des 3 disponibles. Celui-ci est réversible et sa position est idéale pour ne pas gêner lors des phases de tir tout en restant facile à trouver par le pouce.
Un Magwell est monté d'origine sur la base de la poignée. Celui-ci ne tient en position qu'après avoir installé la vis à tête plate fournie avec les accessoires. Ce Magwell évase considérablement le puit de chargeur et permet une introduction rapide et instinctive.
Le pontet en polymère offre suffisamment d'espace pour une utilisation avec une paire de gants et sa face avant droite facilitera la pose d'accessoire sur le rail picatinny placé sous le canon.
L'arrêtoir de culasse est très large sans pour autant se montrer proéminent. Je le retrouve facilement sous le doigt mais je ne risque de le voir se coincer dans le holster.
La culasse offre des stries de préhension très agressives pour faciliter les manipulations.
D'origine, le SFx Rival Dark Side est monté avec l'interface disposant d'une hausse réglable en élévation et en dérive. Celle-ci offre une surface sans reflet et des repères d'horizontalité par une succession de lignes parallèles qui aideront, même inconsciemment, à placer son arme le plus horizontalement possible.
Associé à ses angles vifs, le ciblage sera facilité et optimisé.
Le Canik SFx Rival Dark Side dispose aussi d'un indicateur de chargement visuel et tactile sur l'arrière de la culasse.
Le ressort récupérateur est captif de sa tige guide en métal et a des spires plates. Ces 2 éléments m'indiquent clairement que Canik sait profiter des enseignements de l'histoire pour apporter de la robustesse à ses produits.
D'une longueur de 20,5cm pour la culasse et de 12,7cm pour le canon, la glissière est réalisée en alliage et le canon est martelé à froid. Le canon est de profil semi lourd fluté. Là aussi Canik utilise l'expérience de l'Armurerie en augmentant la surface d'échange afin de refroidir plus rapidement le canon.
Dès la première manipulation, je ressens que Canik a clairement travailler son groupe détente. La queue de détente plate en aluminium taillée en diamant à 90° dispose d'une sureté avec une face d'appuie large. Elle est très agréable à manipuler. Celle-ci s'efface de façon souple. Quand je continue à presser la queue de détente, celle-ci s'enfonce sans grattage jusqu'au départ du coup qui est franc.
Le SFx Rival Dark Side est un striker. Autrement dit, la pression sur la queue de détente termine d'armer le percuteur avant de le relâcher et de laisser partir le coup.
Les deux chargeurs d'une contenance de 18 coups ont un corps en métal et un talon en polymère. 2 talons en aluminium sont également disponibles pour pouvoir disposer de chargeur full métal.
Après avoir récupéré deux boites de balles et installé ma cible C50 sur le porte cible ; j'envoie celui-ci à 10m pour vider mon premier chargeur. De suite, je note que l'arme recule de façon linéaire et revient très vite en cible. Je n'ai pas terminé mon chargeur que je me permets déjà d'accélérer la cadence de tir.
La sensation sur la queue de détente est juste top. Elle se place naturellement sur la phalange. Je ne pensais pas un jour dire qu'une détente est confortable car je ne pense pas m'être jamais dit que cela pouvait être désagréable. Mais sur le Canik SFx Rival Dark Side, la queue de détente est confortable. Encore plus que cela, le départ de celle-ci est excellent. La course de la queue de détente est souple, sans grattage et le départ est franc. Le reset est court et net.
La visibilité de la cible est aussi très agréable. Le point rouge de la fibre optique se détache parfaitement dans l'échancrure de la mire qui propose un fond noir.
Le résultat de ma première cible reflète bien le sentiment que j'ai eu en tirant. Tout reste dans le 9 et le 10. Les groupements sont cohérents et je suis pleinement satisfait de ces tous premiers coups avec un Canik.
J'envoie donc la cible à 25m, et regraille mon chargeur. J'engage fermement celui-ci est verrouille ma culasse en la repoussant vers l'arrière. Je vide celui-ci avec un enthousiasme non dissimulé. Cette arme se manipule sans difficulté et donne envie de faire du TSV.
Les mêmes sensations s'emparent de moi. La cadence ne peut que s'accélérer. La position de tir est idéale et la cible revient sans cesse devant le guidon.
Le Canik SFx Rival Dark Side est un pistolet qui peut apporter beaucoup de satisfaction à son propriétaire et de très beaux cartons en cible.
La firme Canik annonce clairement ses intentions d'être présent sur le marché des armes de poing modernes.
En 2021, Cybergun annonçait avoir acquis la licence de l’armurier turc Canik pour l’airsoft. En fin d’année dernière, j’avais eu la chance de visiter les locaux d’Arkania où sont situés les bureaux de R&D Cybergun. C’est en avril 2022 que j’ai reçu un peu en avance mon exemplaire numéroté destiné aux « influenceurs ».
Ce n’est pas pour autant que j’allais parler seulement en bien du Canik, j’ai essayé une fois encore d’être le plus impartial possible, je vous laisse découvrir les entrailles de la bête et les dernières nouvelles à son sujet !
Une réplique du TP-9, ici en version beige. Le TP-9 est résolument moderne, avec sa carcasse en polymère fibré, sa glissière en métal et ses contrôles ambidextres. Elle s’adapte parfaitement aux attentes que l’on peut avoir. L’extension de puits de chargeur est en métal. Le bouton d’éjection de chargeur est assez massif. L’arrêtoir de glissière est très long, il est ambidextre. Juste devant, nous pouvons voir le bouton de déverrouillage de la glissière. La queue de détente est également inspirée de Salient Arms.
Un rail au standard Picatinny permet d’installer une lampe ou un laser sur la carcasse. Le canon externe se termine par un filetage de 14mm antihoraire (CCW) protégé par une bague moletée. A l’arrière de la glissière, on retrouve le témoin de chargement. Lorsqu’il est enfoncé, la réplique n’est pas armée. Notez qu’il n’a rien à voir avec le numéro situé sur le côté de la glissière. Un témoin de chambre est situé, lui, sur le dessus de la glissière. Le Tp-9 dispose d’origine d’un emplacement pour y monter différentes plaques adaptées à différents optiques du marché. Mais de base, un combo hausse/guidon est bien entendu monté sur la réplique.
Un talon en plastique « +3 » vient se glisser sur le chargeur. En effet, un petit téton monté sur ressort permet de faire la liaison entre le nozzle de la bouteille de gaz et la valve de remplissage. Le démontage est relativement facile. Vous constaterez qu’in ne s’agit pas d’une copie d’un système existant. Le bouton d’éjection de chargeur peut être changé de côté.
Le ressort récupérateur est solidaire de la tige. C’est beau ! Nous pouvons maintenant séparer le canon interne et le hop-up du canon externe. La petite molette de réglage est en plastique. Notez la fine rainure supérieure, c’est le débattement total du réglage. Il est limité. Et voici la pièce la moins réussie de la réplique. Il s’agit d’une languette en plastique moulée.
La réplique développe 0.84 joules de moyenne avec du gaz 130 PSI à 16°C et à la 0.20. Cela représente une vitesse en sortie de canon de 300 FPS. Le recul n’est pas massif mais il permet néanmoins d’éprouver des sensations agréables lors du tir. Avec le hop-up d’origine (et sans le spacer des nouvelles versions) on peut toucher une cible de façon régulière jusqu’à une quinzaine de mètres. Ensuite, le peu d’effet hop-up est perceptible même avec une bille légère.
Une fois un appui digne de ce nom installé, les trajectoires sont plus stables et on peut atteindre une cible plus lointaine. Avec le petit nub en plastique qui équipera les prochaines versions, la réplique retrouve une bonne portée et un groupement satisfaisant, même avec l’ensemble joint/canon d’origine !
Pour le commun des joueurs qui utilise sa réplique de poing en bâtiment ou à courte portée, le TP-9 se comporte assez bien et permet de se faire plaisir, certains ont même fait de la compétition IPSC avec sans problème.
Lorsqu’il s’agit de choisir un pistolet, Glock et Canik sont deux marques qui reviennent souvent dans les discussions des amateurs d’armes à feu. Glock, un pionnier autrichien, est une référence mondiale grâce à sa fiabilité légendaire et son adoption massive par les forces de l’ordre. Canik, une marque turque plus récente, gagne rapidement en popularité grâce à ses prix compétitifs et ses caractéristiques modernes.
Verdict : Glock a un avantage en termes de réputation et d’historique, mais Canik offre une fiabilité comparable pour un usage courant, notamment pour le tir récréatif ou la défense personnelle.
Verdict : Canik l’emporte pour l’ergonomie grâce à ses grips personnalisables et son design intuitif, bien que les Glock puissent être adaptés avec des modifications.
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