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Les premiers pistolets sont apparus à l'aube de l'histoire des armes à feu. Les plus anciens pistolets connus ont été utilisés lors de la bataille de Towton en Angleterre le 29 mars 1461. D'une taille imposante et dotés d'un canon unique à chargement par la gueule et d'un système de mise à feu par mèche, rouet ensuite par silex, leur poignée était souvent dotée d'un lourd pommeau, la calotte, en métal qui permettait de se servir du pistolet comme d'une arme contondante après avoir tiré l'unique coup.

Au XIXème Siècle, l'apparition du révolver, arme de poing à barillet, changea radicalement la donne car il offrait la possibilité de tirer successivement plusieurs coups sans recharger. À la toute fin du siècle les premiers pistolets à répétition automatique, dits « semi-automatiques », font leur apparition, mais il faudra attendre le début du XXème Siècle pour obtenir les premiers modèles fiables.

Les Origines du Mot "Pistolet"

Le Pistolet serait à l’origine du mot Tchèque « Pist’ala » où une autre version, viendrait de la ville de Pistoia en Italie.

Le Révolver trouverait son origine du verbe anglais Torevolve qui traduit parfaitement le mouvement de rotation du barillet de cette arme qui présente une nouvelle munition en face du canon.

Les Revolvers Réglementaires Français

Révolver Le Faucheux

En 1868, La Marine souhaite passer une commande avec Eugène Lefaucheux, pour 4000 revolvers supplémentaires, du type 1858. Elle ne s'adresse pas aux manufactures d'état, car elles sont surchargées de travail. Lefaucheux, qui prépare déjà des armes à cartouche à percussion centrale propose à la commission d’artillerie de Vincennes un prototype de son futur modèle 1870.

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  • Révolver Le Faucheux 1858
  • Révolver Le Faucheux 1870 Marine
  • Révolver MLE 1870 Calibre 11
  • Révolver MAS MIE 1892 Etui 1892 Exercice marine

Révolver Modèle 1873

C'est à partir de 1877 que la marine recevra ses premiers revolvers modèle 1873 en calibre 12 mm (430 revolvers). Toutefois, dès 1886, les revolvers modèle 1873 de marine seront livrés en calibre 11m73. En effet, suite à l'épuisement des stocks de la cartouche "Mle 1870 calibre 12mm marine" fabriquée par les Établissements Gévelot à Issy-les-Moulineaux, la marine adopte le calibre de l'armée de terre. Mais ses revolvers font toujours l'objet d'une commande à part.

Suite à l'adoption, en 1873, par l'armée de terre du revolver modèle 1873, la marine aussi souhaite remplacer ses armes de poing. Toutefois, il lui faudra attendre que les commandes de l'armée de terre soient réglées. Les 1873 de marine sont donc livrés dès 1877. Ils diffèrent légèrement des 1873 terre, et notamment au niveau du calibre, et des marquages.

Le revolver modèle 1873 de marine s'illustrera dans le monde entier, au mains de la marine, et de la coloniale. Il voyagera et sera utilisé tout au long des guerres de colonies (second empire colonial Français), et notamment au Tonkin, en Chine, Indochine, Afrique, ...

  • Sabre et Révolver 1873
  • Etui Marine 1873
  • Exercice Révolver 1892

Le revolver d'ordonnance modèle 1892, tirant des balles de 8 mm, fut fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Il fut l'arme de poing réglementaire de l'Armée française entre 1893 et 1924, produit à plus de 350 000 exemplaires.

Révolver Modèle 1873 de 1914/1918

Le revolver modèle 1873 de la manufacture d’armes de SAINT ETIENNE. Le revolver modèle 1873 fut la première arme de poing moderne de l’armée française, fabriqué par la manufacture d’armes de Saint Etienne de 1873 à 1890. Bien que remplacé par son successeur, le modèle 1892, il fut encore très largement utilisé pendant la grande guerre de 14/18. Il fonctionne en double et simple action. Sa capacité est de 6 coups. Calibre : 11m/m

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Au début de la guerre, les revolvers d'ordonnance modèle 1873 et 1874 sont réservés aux hommes de troupe non pourvus d'un fusil, d'une carabine ou d'un mousqueton. Cela regroupe toutes les unités qui ne sont pas directement au combat. Le revolver d'officier modèle 1874 est un revolver 1873 allégé . Même système et même cartouche mais le barillet comporte des cannelures longitudinales et raccourcies autant que la longueur de la cartouche l'autorise. La cage du barillet est réduite en conséquence, la poignée de la carcasse est évidée et la plupart des pièces du mécanisme sont réduites d'épaisseur.

Les revolvers 1873 et 1874 ont à eux deux été produits à environ 380 000 exemplaires.

Pistolets du XXe Siècle

Pendant presque tout le XXème Siècle, l'Europe a produit plus de pistolets que de revolvers (les plus connus des modèles furent le Modèle 1892 de Saint-Étienne et ses copies espagnoles, des Webley et des Enfield Britanniques , puis dans les années 1960-1970 les Barracuda de la FN Herstal et le Manurhin MR 73 ). La fin du XXème Siècle a vu des progrès considérables en matière de fiabilité des pistolets et des munitions, notamment grâce à de meilleurs matériaux et à un usinage plus précis et régulier.

Pistolet Le Français Calibre 6,35 m/m

De 1913 à 1969, Manufrance produisit et vendit son pistolet Le Français en plusieurs calibres et versions. Vendu essentiellement en France, son principal marché fut le grand public français mais aussi utilisé par certains officiers de l'armée de terre française (durant la drôle de guerre) :

  • Le Français Poche
  • Le Français 7,65
  • Le Français Policeman

Pistolet Automatique 7,65 m/m Ruby Durango

Le pistolet Ruby est un automatique fabriqué pendant la première guerre mondiale et essentiellement utilisé par l’armée française. Armée qui après quelques mois de guerre se rend compte de son inadaptation à l’évolution du conflit, finie l’époque des batailles rangées et de la guerre de mouvement, il faut s’enterrer là où le fusil Lebel devient vraiment difficile d’emploi. En face les allemands ont déjà de quoi nettoyer les tranchées efficacement avec leurs P08 (Lüger) en particulier.

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Il est grand temps de fournir aux troupes une arme compacte, manœuvrable et puissante à la fois. Ainsi en plus des revolvers 1873 et 1892, l’intendance décide enfin de s’équiper. Les états-unis sont trop chers, la Belgique est envahie, ne restent que les micro-manufactures d’armes au Pays Basque, à la réputation « cheap ». Peu importe, il y a urgence et commande est passée.

C’est ainsi qu’une myriade de petits ateliers familiaux vont produire des pistolets automatiques « Type Ruby » tous incompatibles entre eux car fabriqués à l’unité sans respect de cotes, aucune pièce n’est interchangeable, pas même les chargeurs, chaque pistolet a son chargeur et c’est tout. La logique de l’époque n’était pas à l’optimisation du matériel mais plutôt à la livraison au plus vite sur le front d’un matériel considéré comme consommable.

Pistolet Mle 1935A et Mle 1935S

Adopté par l'armée française en tant que pistolet de service peu avant le commencement de la guerre, le Mle 1935A était bien conçu mais a souffert des munitions trop légères de 7,65 mm (en comparaison avec des pistolets de 9 mm allemands). En 1938, une version simplifiée appelée Mle 1935S fut mise en production : elle était tellement semblable que toutes les caractéristiques techniques étaient presque les mêmes (elle était cependant plus facile et moins coûteuse à produire). Cette arme fut produite par les manufactures d'armes de Saint-Étienne, de Châtellerault et de Tulles. Elle avait également la caractéristique d'être très élégante, chose appréciée des gendarmes et policiers français (principaux utilisateurs de ce pistolet sous l'Occupation).

Spécifications techniques des Mle 1935A et Mle 1935S

Caractéristique Mle 1935A Mle 1935S
Fonctionnement Semi-automatique Semi-automatique
Calibre 7,65 mm 7,65 mm
Munition 7,65x22 mm Long 7,65x22 mm Long
Cadence de tir 20 coups/min 20 coups/min
Capacité 8 cartouches 8 cartouches
Portée 100 m 100 m
Masse 0,73 kg 0,79 kg
Longueur 196 mm 188 mm
Vitesse initiale 304 m/s 304 m/s

Malgré ce refus cette arme innovante fut utilisée par certains officiers français à titre d'arme personnelle pendant la campagne de 1940. La carrière du modèle 1931 se termina avec la guerre puisque dès 1939 sa fabrication cessa. La production du PA 35S débuta de façon limitée et au jour de l'armistice en juin 1940 seulement 1404 exemplaires avaient été livrés.

A la libération le PA 35S reprit du service au sein de l'armée française mais du fait de sa munition au pouvoir d'arrêt limité et du grand nombre d'armes étrangères en service, il ne faisait plus le poids. La production continua cependant et la plus grosse partie des armes produites le fut après la guerre.

Prise par d'autres contrats et ne pouvant pas absorbé ce surplus de travail, la MAS sous-traita la fabrication de 10 000 armes à la Manufacture Française d'Armes et cycles de St-Etienne de mi-1945 à octobre 1945. La Manufacture d'Armes de Châtellerault (MAC) reprit progressivement la fabrication et apporta des modifications dont la principale était le changement radical du levier de sûreté, les armes portant ce nouveau levier étant dès lors appelées PA 35 SM1.

La production des 2 armes se fit conjointement et toujours en sous-traitance, la Manufacture d'Armes de Saint-Etienne (MAS) fournissant par exemple des carcasses et des chargeurs, la MAT des canons, glissières et pièces diverses et la Manufacture d'Armes de Paris des canons.

  • PA MAS 7,65 m/m Indochine/Algérie

Pistolet semi-automatique MAB modèle D

Ce modèle, mis au point en 1933 et réalisé sur le modèle du Browning MLE 1910/22, équipait aussi bien l’armée que les services publics. Une ancre câblée distinguait le modèle Marine.

Mauser HSC 7.65mm - Pistolet Triangle

Après 1945, la France occupant les usines Mauser récupère de nombreux pistolets HSC et les utilise comme armes d'appoint durant la guerre d'Indochine.

Pistolet Automatique Star

En 1914, sort le modèle 1914 (le nom du modèle et l'année de lancement seront toujours d'actualité tout au long de l'existence de la firme), qui est principalement une amélioration du modèle précédent, surtout dans la partie ergonomique. Ce modèle sera choisi par l’armée française dans une version de calibre 7,65 mm appelée aussi Pistolet Automatique Star. Le premier prototype de pistolet s'appelait Izarra de type Ruby.

Walther P 38

Imaginé à la base pour prendre la place du fameux Luger P 08 , le Walther P 38 sera en dotation dans l’armée allemande à partir de 1938, après avoir auparavant été acheté par l’armée Suédoise. A noter qu’après la deuxième guerre mondiale, la France ayant récupéré, au titre de réparation de dommages de guerre, les machines de Walther servant à fabriquer le P38, la majorité des Walther P38 usinés après guerre ont été construits en France par Manurhin. Chargeur de 9 cartouches.

MAC modèle 1950

Le MAC modèle 1950 est un Pistolet Semi Automatique développé à partir de 1946 dans le cadre du programme du 30 octobre relatif au remplacement des trop nombreux modèles d'armes de poing en dotation dans les armées françaises par un modèle unique.

Des deux prototypes présentés à la Section technique de l'Armement par la MAS, le plus abouti sera peu modifié et répondra finalement aux critères de fiabilité, précision, maniabilité, puissance d'arrêt et facilité d'entretien par un démontage simple que le rapport final du 11 mai 1950 de la commission d'essais formalisera.

La Manufacture d'armes de Châtellerault fabriquera 221 900 exemplaires de mars 1953 à juin 1963 avant que la production ne soit reprise par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne qui en fabriquera 120 000 de novembre 1963 à avril 1978 . Cette arme est toujours en service dans les forces armées françaises, où elle est couramment appelée « PA » pour « pistolet automatique.

Principe de fonctionnement : court recul du canon par action directe des gaz permettant le mouvement vers l'arrière de la culasse éjectant l'étui vide du coup parti, le retour vers l'avant s'effectuant grâce à la décompression du ressort récupérateur, chambrant à nouveau un coup complet prélevé sur le chargeur contenu dans la poignée. L'arme est pourvue d'un arrêtoir de culasse la maintenant ouverte en position arrière au dernier coup.

MAS G1 (BERETTA 92)

Arme étant strictement semi automatique MAS 9 m/m G 1 est un modèle spécifique du Beretta 92 F dont il conserve l'allure. L'armement réglementaire de poing, à percussion par capsule de fulminate jusqu'aux cartouches métalliques : évolution considérable opérée au cours du 19e siècle.

Modernisation de l'Armement au XIXe Siècle

Au XIXe siècle, la fabrication des armes militaires légères (fusils et pistolets) a bénéficié des progrès de la Révolution industrielle. De 1850 à 1870, les responsables militaires et politiques ont été confrontés à un double défi : doter l’armée d’un fusil moderne et passer d’une production manuelle à une production mécanisée.

Les Premières Modernisations (1840-1866)

Après les guerres de la Révolution et de l’Empire, la modernisation de l’arme visait un triple objectif :

  1. Supprimer les ratés au départ du coup en remplaçant la platine à silex par une platine à percussion.
  2. Obtenir un tir précis à longue portée grâce à l’adoption du canon rayé et de balles profilées.
  3. Accroître la cadence de tir en recourant au chargement par la culasse et non plus par la bouche.

Dès 1841, la Prusse a doté son armée d’un fusil répondant à ces nouvelles exigences, le Dreyse. La France a créé en 1837 sa première arme légère à percussion, la carabine Delvigne-Pontcharra, avant d’adopter en 1840 le système de mise à feu par percussion. En 1857, le principe du canon rayé a été retenu.

Cette phase de transition technologique (1842-1866) a contraint les quatre manufactures françaises (Châtellerault, Mutzig, Saint-Étienne et Tulle) à transformer le stock existant tout en construisant des armes neuves répondant aux nouvelles normes.

L'Ère du Chassepot Modèle 1866

En 1864, le conflit prusso-danois a démontré la supériorité des fusils à chargement par la culasse. La mise au point du système Chassepot a débuté en 1858. La victoire de la Prusse sur l’Autriche en 1866 a conduit à adopter (dans une certaine urgence) le système Chassepot, premier modèle réglementaire français véritablement moderne, qui répond globalement à ce cahier des charges.

La Mécanisation de la Production

Normaliser la production en recourant à des machines pour assurer l’exacte reproduction des pièces (et donc leur parfaite interchangeabilité) était une idée ancienne. Les États-Unis y sont parvenus avec le fusil modèle 1842. En France, le procédé d’Honoré Blanc, d’un coût plus élevé que la fabrication artisanale, a été abandonné.

La guerre de Crimée a révélé les performances accrues des fusils à canon rayé. Soucieux de modernité, le Second Empire a décidé en 1862 de remplacer la production artisanale des armes militaires individuelles par la fabrication mécanique, grâce à l’emploi systématique des machines-outils.

De 1863 à 1868, une usine ultramoderne a été construite à Saint-Étienne, tandis que les autres manufactures (notamment Châtellerault) ont été partiellement modernisées. La construction du Chassepot par voie mécanique a débuté aussitôt et n'a cessé de croître jusqu’en 1870.

Difficultés et Défis de la Mécanisation

La volonté de mécanisation s'est heurtée à des difficultés conceptuelles. De plus, le poids des préoccupations sociales, en d’autres termes, des dégâts humains susceptibles d’être occasionnés par le passage d’un système artisanal à un système mécanisé, était une préoccupation pour les responsables.

Les Fusils Modernes de l'Armée de Terre

Aujourd'hui, l’armée de Terre dispose de plusieurs types d'armes modernes, chacune ayant un rôle spécifique :

  • Le Fusil de Précision Semi-Automatique (FPSA) remplace le FRF2, en service depuis 1980.
  • Le pistolet semi-automatique Glock-17 de 5e génération FR est robuste, fiable, léger et ergonomique.
  • Le NEROD RF est une solution de lutte anti-drone contre la très grande majorité des drones commerciaux.
  • La mitrailleuse belge MAG 58 a été choisie en 2010 pour remplacer l’AANF1.
  • La FN Minimi est une mitrailleuse légère conçue par la fabrique nationale de HERSTAL en Belgique (FN HERSTAL) dans les années 1970.

Le HK 416 F : Un Fusil Moderne et Adaptable

Le HK 416 F est un fusil au calibre Otan 5,56 mm, disposant d’une crosse réglable et de talons de crosse permettant de s’adapter à la morphologie de chaque tireur. Il équipera toutes les unités de l’armée de Terre et sera compatible avec toutes les munitions de 5,56 mm homologuées Otan.

Il s’agit d’un fusil reconnu pour sa fiabilité et sa sécurité accrue. Sa sécurité de percuteur lui permet également d’éviter tout départ de coup non-voulu, notamment en cas de chute, lorsque le fusil est approvisionné et armé.

Le HK 416 F est conçu comme un système d’armes permettant d’intégrer l’ensemble des dispositifs existants, et notamment les aides à la visée. Le combattant dispose d’une autonomie accrue, étant muni de 10 chargeurs de 30 cartouches. La version standard permettra le tir de grenades à fusil en tir tendu jusqu’à 100m.

Tableau Comparatif des Fusils

Fusil Calibre Caractéristiques principales
HK 416 F 5,56 mm OTAN Crosse réglable, rail Picatinny, compatible avec les munitions OTAN
FAMAS (en remplacement) 5,56 mm OTAN Fusil d'assaut standard de l'armée française
FRF2 (remplacé) 7,62 mm Fusil de précision

Le Processus de Sélection du HK 416 F

Le processus de sélection a été très rigoureux et exhaustif. De septembre 2015 à juillet 2016, le groupe AM4 a réalisé les épreuves d’évaluation interarmées du programme commun d’évaluation (PCE) de l’arme individuelle du fantassin (AIF), conjointement avec le centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) et la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO).

Déploiement et Appropriation

Il est vrai que les deux fusils (HK 416 F et FAMAS) coexisteront au sein de l’armée de Terre. Toutefois, nos soldats sont des professionnels dont l’une des forces est la capacité d’adaptation. D’autre part, l’appropriation du HK 416 est vraiment très simple.

L’option retenue privilégie la fonction combattants débarqués avec effort sur l’infanterie.

Pistolets Pré-Réglementaires

Pistolet LA MOTHE HOUDANCOURT REGIMENT

PRE-REGULATORY PISTOL LA MOTHE HOUDANCOURT REGIMENT, MESTRE DE CAMP COMPANY, circa 1710-1713, Former Monarchy. Long barrel walnut frame, hallmarked near the thumb piece of a fleur-de-lis, all brass fittings. Barrel with sides then round with upper flat along the entire length up to the aiming point, engraved with the inscription “REG*DE*LA*MOTHE HOV. COMP MASTER*DE. CAMP N5", length 30.4 cm, length with tail breech 35.6 cm.

Flintlock, flat body signed by the contractor "PENEL L'AISNE", hallmark showing a fleur-de-lys framed by the letters "S E". Flat-bodied gooseneck hammer, steel bassinet. Counter-plate in ornate cast brass depicting a flaming bomb in the style of the years 1700-1710. Brass thumb fitting surmounted by a ducal crown.

The regiment of La Mothe-Haudancourt was raised on November 19, 1703, by Charles-Louis, marquis of La Mothe-Haudancourt. Dismissed on December 10, 1713. This regiment takes part in the campaign of Flanders; Battle of Ramilies, battle of Plassendal, battle of Audenards, affair of Vinendal and Loffinghen, battle of Malplaquet.Rhine in 1711. King's musketeer since 1702, it was with this corps that he took part in the siege of Tongres in 1703. Employed in Flanders until 1712, he made the campaign on the banks of the Rhine in 1713, and was appointed brigadier of the king's armies on February 1, 1719. Governor of the city and citadel of Mézières (April 1, 1728), the Marquis de la Mothe-Houdancourt was attached, during the War of the Polish Succession (from 1733 to 1736), to the army of Italy. He won (February 20, 1734) the ranks of field marshal.

As their name suggests, these pistols are not subject to regulation or manufacture. So they can be made by any gunsmith. At the end of the 17th and the beginning of the 18th century these pistols were very long, often around 60 cm. This is the legacy of arquebuses and wheel guns. Before the adoption of the 1733 model, the captains and owners of their army had their cavalrymen's pistols manufactured wherever they wanted. It was the same for the officers of the King's household.

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