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La Première Guerre mondiale a été un catalyseur majeur pour le développement des armes de poing. C’est un coup de pistolet qui est la cause directe de la Première Guerre mondiale, et ce conflit sera à l’origine du développement fantastique de la fabrication des armes de poing.

Genèse et Évolution des Pistolets au Début du XXe Siècle

Les premiers pistolets sont apparus à l'aube de l'histoire des armes à feu. Les plus anciens pistolets connus ont été utilisés lors de la bataille de Towton en Angleterre le 29 mars 1461. Au XIXe siècle, l'apparition du revolver, arme de poing à barillet, changea radicalement la donne car il offrait la possibilité de tirer successivement plusieurs coups sans recharger.

À la toute fin du siècle, les premiers pistolets à répétition automatique, dits « semi-automatiques », font leur apparition, mais il faudra attendre le début du XXe Siècle pour obtenir les premiers modèles fiables.

Les Pistolets Mitrailleurs et Leur Développement

Les premiers pistolets mitrailleurs ont été développés au cours de la Grande Guerre. Après 1918, l'arme n'intéresse que modérément les militaires qui ne comprennent pas son utilité, exception faite pour le " nettoyage " des tranchées. Plusieurs conflits, comme la guerre du Chaco ou la Guerra Civil espagnole, permettent néanmoins d'en mesurer les capacités.

Les choses changent au début de la Seconde Guerre mondiale alors que les Allemands font un usage massif de pistolets mitrailleurs. Avec l'évolution du conflit, l'armement différentié s'impose. On assiste alors à la création de nouveaux modèles simples, faciles à fabriquer en grand nombre et pour un coût modéré. De 1945 à la fin du XXe siècle, les pistolets mitrailleurs se modernisent, mais ils disparaissent parfois de l'équipement des militaires au profit des fusils d'assaut.

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Les Pistolets Utilisés Pendant la Première Guerre Mondiale

Le Pistolet Mauser C/96

Le pistolet Mauser C/96, avec sa silhouette célèbre et élégante, fut conçu en 1890, spécialement imaginé pour répondre aux besoins des cavaliers. Il reçu rapidement un bon accueil; Winston Churchill en fit même son pistolet personnel. Le C/96 fut tout d’abord produit en 1896 et devint immédiatement très apprécié. Sa principale attraction résidait dans son chargement automatique; mais nombre de clients furent tout simplement séduits par des critères purement esthétiques. Le seul fait de le porter semblait conférer à son propriétaire une importance certaine.

Un Uhlan allemand armé d’un Mauser C/96 modifié pour tirer des cartouches standards de 9 mm Parabellum au lieu des munitions de 7,63 mm. La cartouche de 7.63 mm à grande vitesse initiale tiré par le C/96 infligeait de sérieuses blessures à des portées nettement supérieures à celles des autres armes de poing de l’époque. La firme Mauser prit avantage de ce fait en commercialisant des modèles comportant des hausses graduées jusqu’à 1000 mètres, ce qui présumait grandement des qualités du tireur.

Les pistolets reçurent aussi des étuis en bois qui pouvaient servir de crosse pour améliorer la précision du tir. La majorité des Mauser C/96 de l’armée allemande pouvait recevoir l’étui en bois servant aussi de crosse. Le magasin, partie intégrante de l’arme, se rechargeait par le dessus avec un chargeur de dix cartouches.

Dès le XIXe siècle, de nombreux inventeurs se sont penchés sur le problème des armes de poing à répétition automatique. Certains systèmes étaient franchement farfelus, d'autres ont fait leurs preuves. Parmi ceux-ci Mauser s'est imposé dès 1896 comme un fabricant d'avant-garde en introduisant un pistolet semi-automatique puissant et particulièrement performant. A tel point qu'on prétend qu'il est encore en service dans certaines unités de la police chinoise. Ce qui n'a rien d'étonnant en raison du très grand nombre de pistolets C 96 achetés par la Chine, à moins qu'il ne s'agisse de copies espagnoles ou d'armes fabriquées localement.

Le Mauser 1896 est le premier semi-automatique de forte puissance à avoir connu un véritable succès commercial qui a fait que ce modèle a été produit pendant plus de quarante ans. Mais Mauser a aussi fabriqué d'autres pistolets : les modèles 1910, 1914, 1934, W.T.P. et H.S.C. n'ont rien à envier aux modèles de la concurrence. La firme d'Oberndorf a aussi fabriqué le P 08 et le P 38. Elle a repris de 1971 à 1995 la production d'un nouveau Parabellum. Depuis 1999, les armes Mauser ne sont plus produites à Oberndorf, la marque ayant été cédée à la filiale d'un groupe suisse.

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Le Colt 1911

En 1917, l’US Army adopta plusieurs revolvers chambrés pour la cartouche de 11,43 mm Auto, utilisée sur l’automatique M1911. En 1912, la Direction of Civilian Marksmanship commence la production d’une centaine de pistolets M1911 portant la mention « N.R.A. ». Au début de l’année 1917, 68 533 pistolets M1911 sont présents dans les forces armées américaines. Ces modèles proviennent majoritairement des ateliers de la Colt’s Patent Firearms Manufacturing Company et de la Springfield Armory sous contrôle du gouvernement américain.

Le Colt 1911 est un atout pour les combats rapprochés dans les tranchées. Les troupes apprécient la puissance du calibre .45 qui, grâce à sa puissance, permet de stopper net un soldat ennemi. À mesure que la guerre s’intensifie, il devint évident que Springfield Armory et Colt ne parviennent pas à répondre à la demande. Le gouvernement Américain accorde donc des contrats à Remington, Savage, Winchester et à d’autres pour la fabrication du M1911. A cette période, de nombreuses entreprises fabriquent des Colt M1911 sous licence…une pratique qui perdure encore aujourd’hui.

En plus des États-Unis, le gouvernement britannique achète également des milliers de 1911 à des fins de service. Le Canada et la France en commandent environ 5 000 chacun, et les autorités Russes en demandent près de 51 000 exemplaires.

Après la Première Guerre mondial, le Colt M1911 bénéficie de quelques modifications. Elles sont le résultat des des retours d’expériences fournis par les soldats l’ayant utilisé sur le front. Achevée en 1924, cette nouvelle génération pistolet porte le nom de M1911A1 et comprend plusieurs améliorations dont notamment une queue de détente plus courte, des découpes dans la carcasse derrière la détente, un boîtier de ressort principal arqué, un éperon de sécurité de la poignée plus long (pour empêcher la morsure du marteau), un guidon plus large, un éperon de marteau raccourci ainsi qu’une texture de poignée simplifiée. L’objectif majeur étant de rendre l’arme plus facile a utiliser pour les personnes ayant des mains plus petites tout en assurant une continuité avec les modèles précédents. Le mécanisme interne reste inchangé.

Ordnance Office, développe en 1938, une version d’entraînement atypique du M1911. Chambré en .22 Long Rifle, ce pistolet offre un recul similaire à la version chambrée d’une cartouche de .45 ACP grâce une chambre flottante.

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Quelques années avant le début de la Seconde Guerre mondiale l’usine d’armement norvégienne Kongsberg Vaapenfabrikk produit 500 copies de M1911, le Automatisk Pistol Model 1912. Par la suite, la production est portée sur une version modifiée, le Pistol Model 1914 (Pistol M/1914) officiellement appelé « Kongsberg Colt ». C’est un modèle destiné aux autorités norvégiennes de l’armement, produit à 22 000 exemplaires entre 1914 et 1940. L’armée allemande ayant conquis la Norvège, la production sera poursuivie pour celle-ci.

À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, la demande pour les Colt M1911A1 est toujours très forte. Près de 1,9 millions d’unités sont commandées et produites. Afin de respecter la cadence et satisfaire les besoins, des entreprises comme Remington Rand, Ithaca Gun Company, Singer et d’autres encore, se répartissent la production. Cette nouvelle génération de M1911A1 possède la particularité d’avoir une finition métallique parkerisée5 au lieu du bleuissement.

Le M1911A1 étant une arme légère et efficace, il est devenu le pistolet préféré du personnel militaire américain et des alliés pendant la guerre. De surcroît, le Colt M1911A1 est particulièrement prisé par certaines d’unités de commandos britanniques. On lui attribue de nombreuses histoires et faits d’armes. Beaucoup de militaires, sont restés fidèles à leurs pistolets. Après la guerre, nombreux sont ceux qui ont conservé leurs armes en les emportant clandestinement dans leurs effets personnels au moment du retour au pays.

Le Pistolet Ruby

Le Pistolet Ruby est un automatique fabriqué pendant la Première Guerre mondiale et essentiellement utilisé par l’armée française. Ainsi en plus des revolvers 1873 et 1892, l’intendance décide enfin de s’équiper. Les états-unis sont trop chers, la Belgique est envahie, ne restent que les micro-manufactures d’armes au Pays Basque, à la réputation « cheap ». Peu importe, il y a urgence et commande est passée.

C’est ainsi qu’une myriade de petits ateliers familiaux vont produire des pistolets automatiques « Type Ruby » tous incompatibles entre eux car fabriqués à l’unité sans respect de cotes, aucune pièce n’est interchangeable, pas même les chargeurs, chaque pistolet a son chargeur et c’est tout. La logique de l’époque n’était pas à l’optimisation du matériel mais plutôt à la livraison au plus vite sur le front d’un matériel considéré comme consommable.

Autres Pistolets Utilisés par l'Armée Française

En 1914, confrontée à une impasse dans son conflit avec l’Allemagne, la France s’est trouvée dans le besoin urgent de constituer ses stocks d’armes de poing. Elle s’est tournée vers l’Espagne, un pays neutre avec une tradition et une industrie armurière très développées. En plus des pistolets de type Ruby et des revolvers espagnols, la France a décidé d’acquérir auprès de la société Star Bonifacio Echeverria le modèle Star 1908, décliné en deux variantes : le modèle de troupe et le modèle d’officier. Officiellement adopté par l’armée française, le pistolet est devenu le modèle 1914. Il s’agit d’un pistolet à culasse non calée, s’inspirant du système Mannlicher 1901, avec un calibre de 7.65 court (32 ACP), une munition équivalente au 8mm92 réglementaire. Facile à produire en grand nombre et bien fini, ces pistolets ont équipé les officiers, les sous-officiers français, les utilisateurs de mitrailleuses et les nettoyeurs de tranchées.

Le Revolver Modèle 1873

Le revolver modèle 1873 fut la première arme de poing moderne de l’armée française. Fabriqué par la manufacture d’armes de Saint Etienne de 1873 à 1890. Bien que remplacé par son successeur, le modèle 1892, il fut encore très largement utilisé pendant la grande guerre de 14/18. Il fonctionne en double et simple action. Sa capacité est de 6 coups. Calibre : 11m/m. Au début de la guerre, les revolvers d'ordonnance modèle 1873 et 1874 sont réservés aux hommes de troupe non pourvus d'un fusil, d'une carabine ou d'un mousqueton.

Le Revolver Modèle 1892

Le revolver d'ordonnance modèle 1892, tirant des balles de 8 mm, fut fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Il fut l'arme de poing réglementaire de l'Armée française entre 1893 et 1924, produit à plus de 350 000 exemplaires. Le « 92 » participera activement au premier conflit mondial puis au second bien que sa fabrication se soit arrêtée en 1927, remplacé par le pistolet M 1935. Cette arme mesure 240mm de long pour 170 mm de haut. De 1913 à 1969, Manufrance produisit et vendit son pistolet Le Français en plusieurs calibres et versions. Vendu essentiellement en France, son principal marché fut le grand public français mais aussi utilisé par certains officiers de l'armée de terre française (durant la drôle de guerre) 1 Le Français Poche, 1 Le Français 7,65 et 1 Le Français Policeman.

Le Pistolet Mle 1935A et Mle 1935S

Adopté par l'armée française en tant que pistolet de service peu avant le commencement de la guerre, le Mle 1935A était bien conçu mais a souffert des munitions trop légères de 7,65 mm (en comparaison avec des pistolets de 9 mm allemands). En 1938, une version simplifiée appelée Mle 1935S fut mise en production : elle était tellement semblable que toutes les caractéristiques techniques étaient presque les mêmes (elle était cependant plus facile et moins coûteuse à produire). Cette arme fut produite par les manufactures d'armes de Saint-Étienne, de Châtellerault et de Tulles. Elle avait également la caractéristique d'être très élégante, chose appréciée des gendarmes et policiers français (principaux utilisateurs de ce pistolet sous l'Occupation).

Spécifications techniques du Mle 1935A et Mle 1935S

Caractéristique Mle 1935A Mle 1935S
Fonctionnement Semi-automatique Semi-automatique
Calibre 7,65 mm 7,65 mm
Munition 7,65x22 mm Long 7,65x22 mm Long
Cadence de tir 20 coups/min 20 coups/min
Capacité 8 cartouches 8 cartouches
Portée 100 m 100 m
Masse 0,73 kg 0,79 kg
Longueur 196 mm 188 mm
Vitesse initiale 304 m/s 304 m/s

La production du PA 35S débuta de façon limitée et au jour de l'armistice en juin 1940 seulement 1404 exemplaires avaient été livrés. A la libération le PA 35S reprit du service au sein de l'armée française mais du fait de sa munition au pouvoir d'arrêt limité et du grand nombre d'armes étrangères en service, il ne faisait plus le poids.

Autres Armes de Poing Utilisées

  • Pistolet Automatique 7,65 m/m Ruby Durango
  • PA MAS 7,65 m/m Indochine/Algérie
  • Pistolet semi-automatique MAB modèle D, vers 1946-47
  • Mauser HSC 7.65mm
  • Pistolet Triangle MAS G1 (BERETTA 92)

Armement de la Gendarmerie de 1900 à 1940

À la fin du XIXe siècle, la gendarmerie est équipée d’armes conçues au lendemain du désastre des armées impériales, puis républicaines, lors de la guerre de 1870-1871. Citons les revolvers 1873, puis 1874 ainsi que l’adoption du système Gras en remplacement des Chassepots. Le but du ministère de la Guerre est simple : il s’agit de réduire le nombre de modèles d’armes de poing en service. Dès l’adoption du revolver 1892, les premiers exemplaires sont livrés aux officiers de la gendarmerie et de l’armée de Terre.

Les Pistolets lance-fusées allemands de la Grande Guerre

L'Armée Allemande n'aurait jamais pu imaginer que les pistolets lance-fusées ( de son nom original Leutch-Pistol ) seraient utilisés à grande échelle et ce durant les 4 années de guerre dans laquelle elle est engagée. En effet à l'époque, très peu de moyens sont mis à disposition des troupes; les ondes hertziennes sont très peu utilisées et ce sont des kilomètres de câbles téléphoniques qui doivent être déroulés pour permettre la transmission de messages divers et variés. Ainsi les pistolets signaleurs allemands, déjà en service avant la guerre, vont s'avérer d'une redoutable efficacité d'autant plus que son ennemi principal, la France, n'en est pas encore dôtée !

Les différents pistolets lance-fusées

Le pistolet de signalisation Hebel

Ce pistolet dénommé Hebel par les collectionneurs du monde entier est une arme de conception moderne et de fabrication soignée. C'est l'un des rares pistolets pour lequel nous pouvons déterminer avec une certaine précision l'année d'adoption, 1894, et ce grâce à un manuel d'instruction allemand datant du 30 avril de cette même année. En avance sur son temps, il sera dans un premier temps distribué aux pionniers, puis très vite étendu à l'infanterie.

Le pistolet Hebel, très robuste, est réalisé en acier usiné. Toutes ses pièces finies à la main sont bronzées en noir, sauf le chien et la détente qui sont polis en blanc glacé et les vis qui sont jaunies ou bleuies à la flamme. Ce pistolet signaleur ayant été construit par une multitude de fabricants, presque tous ceux que l'on rencontre sont différents sur de légers détails comme, par exemple, la réalisation des poignées en bois qui peuvent être en noyer, voir plus rarement en hêtre. Ils présentent cependant tous et à peu de choses près les mêmes dimensions, 227 à 234mm de longueur de canon pour une longueur totale comprise entre 355 et 360mm environ, et arborent un poids important de près de 1,5kg.

Cette arme dispose d'un double verrouillage de son canon; canon qui d'ailleurs est très bien usiné puisque celui-ci ne prend aucun jeu malgré une utilisation intensive comme le prouvent les armes découvertes, et ce quel que soit leur état. L'ouverture est commandée par un levier placé devant le pontet tandis que le système à bascule, dit "à brisure", est muni d'un extracteur automatique. Cet ingénieux procédé sera d'ailleurs repris sur la plupart des pistolets lance fusées adoptés par les allemands avant la Seconde Guerre Mondiale.

La carcasse du pistolet lance-fusées Hebel comporte, sur le côté gauche, une plaque de recouvrement maintenue par 3 vis qui permet d'accéder à une platine dont la qualité n'a rien à envier à notre revolver réglementaire modèle 1873. Cette dernière est à simple action et dispose d'un chien à rebondissement qui lui permet de revenir automatiquement sur le cran de sûreté.

On retrouve une multitude de marquages estampillés à différents endroits du pistolet lance-fusées Hebel. Ainsi au niveau de la bascule, sur le côté gauche de la carcasse, figurent le numéro de série de l'arme et le sigle du fabricant, voire ses initiales. On en comptabilise une bonne dizaine dont certains ont pu être identifiés avec certitude. La plupart d'entre eux sont situés dans le Land de Thuringue, région du centre de l'Allemagne.

Le pistolet de signalisation Kommandantur Lille

Ce pistolet lance-fusée de fabrication rustique a été produit à Lièges durant l'occupation allemande de la Belgique ( Août 1914 / Novembre 1918 ) même si aucune date, même approximative, n'est avancée ! Il est entièrement réalisé en acier et arbore un bronzage noir, voir plus couramment une peinture Feldgrau, même si la plupart des exemplaires rencontrés en sont démunis; absence due très certainement aux perpétuels nettoyages auxquels se livrent les gens !

La longueur du canon de ce modèle est de 206mm, pour une longueur totale de 358mm. Cette arme se compose d'un canon prolongé par un boîtier de culasse renfermant un percuteur linéaire. Ce pistolet fonctionne en simple action, le percuteur étant armé manuellement à l'aide d'un bouton-tirette situé à l'arrière. L'ouverture se fait par rotation du canon autour d'un axe situé sur le côté gauche et est commandée par un bouton-poussoir. Le côté droit quant à lui, diamétralement opposé à cet axe, est muni d'un verrou qui fait également fonction d'extracteur.

Le pistolet de signalisation Druckknopf

Druckknopf, c'est le nom donné à ce lance-fusées par le cercle des collectionneurs. Sa longueur est de 343mm pour un canon de 248 et son poids avoisine les 1.125kg. Ce pistolet à canon long entièrement fabriqué en acier est de fabrication simpliste. Son système d'ouverture est d'ailleurs différent de ce que l'on a pu voir jusqu'à présent. En effet, le canon muni d'un extracteur automatique comporte un simple verrou dont l'ouverture est commandée par un bouton-poussoir situé sur le côté gauche de la carcasse ( système repris sur le célèbre LP 42 utilisé durant le second conflit mondial ).

La détente du pistolet lance-fusée Druckknopf est démunie de pontet, c'est ce que l'on appelle un type de détente "à éperon" ou encore détente " américaine " ou "mexicaine". Par ailleurs, contrairement au Hebel, le percuteur de cette arme ne se trouve pas sur le chien mais sur la carcasse qui ne dispose pas de plaque de recouvrement de platine. Le mécanisme est comme à chaque fois à simple action.

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