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L'étude de l'armement léger, notamment les pistolets, révèle un pan important de l'histoire militaire et sociale. Cet article explore l'évolution de l'armement de la gendarmerie française, tout en plongeant dans le monde de l'art monochrome, où le noir et blanc acquièrent une dimension symbolique profonde.

L'Armement de la Gendarmerie Française : Des Années 1900 à 1940

À la fin du XIXe siècle, la gendarmerie est équipée d’armes conçues au lendemain du désastre des armées impériales, puis républicaines, lors de la guerre de 1870-1871. Deux ans après la victoire des États allemands, les armées françaises se voient enfin dotées d’un arsenal léger performant. Citons les revolvers 1873, puis 1874 ainsi que l’adoption du système Gras en remplacement des Chassepots.

Passant après les corps de troupe, la gendarmerie doit encore patienter deux à trois décennies pour pouvoir rivaliser avec ses homologues étrangers en matière de moyens. Mais surtout, ces nouvelles armes permettent, pour un temps, de jouer à jeu égal avec les hors-la-loi qui n’ont pas besoin d’attendre le bon vouloir des politiques et des budgets supplémentaires pour améliorer leur arsenal.

La guerre de 1870 a révélé toutes les carences des armées françaises. En 1874, le « merveilleux » Chassepot tire sa révérence au profit du fusil présenté par le capitaine Gras. Un des points novateurs est l’abandon de la cartouche en papier au profit d’une cartouche métallique. En raison d’impératifs économiques, la culasse est celle du Chassepot, quelque peu modifiée.

La boîte de culasse est aménagée afin de permettre le passage du levier d’armement, ainsi que le chargement et le déchargement de l’arme. La culasse mobile, quant à elle, est dite à verrou. En 1880, un dispositif est aménagé en vue de faire dévier les gaz en cas de problème au départ du coup. Une des faiblesses du Gras vient de sa capacité de tir.

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En effet, il n’existe pas de chargeur : après chaque tir il faut donc réapprovisionner la chambre. La gendarmerie ne reçoit pas le fusil Gras, mais la version carabine, retenue sous l’appellation « 1874 Modifié 1880 ». Pourquoi ne pas avoir retenu pour l’institution la version fusil ? Si l’on considère le service à cheval, il est indéniable qu’une arme plus courte facilite les mouvements du cavalier.

Les gendarmes à pied ont aussi une version carabine. Le maniement d’une arme de taille réduite dans des affrontements de rue ou tout simplement lors d’opération de maintien de l’ordre reste plus aisé. La carabine des gendarmes à cheval se caractérise par un levier d’armement coudé et aplati, ainsi que par l’emploi d’une baïonnette cruciforme à douille. L’exemplaire réservé aux gendarmes à pied est en grande partie identique à la précédente.

Le fût est légèrement plus court. Le canon est solidaire de la monture par une grenadière et un embouchoir. De plus, par rapport à son homologue, elle a un battant de crosse pour la fixation de la bretelle. Ces carabines (et le système Gras dans son ensemble), outre leur mécanique perfectible, sont pénalisées par leur capacité de tir qui se limite à une seule cartouche, alors que les modèles allemands sont pourvus d’un chargeur.

Le Général Boulanger, alors ministre de la Guerre, impose en 1886, et en l’espace de six mois, un nouveau fusil réglementaire : le Lebel. Un certain Berthier, chef de bureau des chemins de fers algériens, se penche sur les armes Lebel et vise plus précisément à la création d’une carabine. Il cherche à changer le système d’alimentation des armes en service. Berthier désire donc allier modernité et économies, ce dernier terme n’étant pas un vain mot dans la course à l’armement. Ces travaux aboutissent à la carabine modèle 1890, prévue pour accueillir un chargeur de quatre cartouches, placé sous la culasse devant le pontet.

Quand le chargeur est vide, le système de fixation le laisse tomber. En 1892, la gendarmerie change de carabine et prend celle de l’Artillerie. Mais l’arme la plus intéressante de cette série reste le pistolet-revolver 1892. En 1885, la section technique de l’Artillerie propose de remplacer les revolvers modèles 1873 et 1874. Le but du ministère de la Guerre est simple : il s’agit de réduire le nombre de modèles d’armes de poing en service. Dès l’adoption du revolver 1892, les premiers exemplaires sont livrés aux officiers de la gendarmerie et de l’armée de Terre. L’attribution réelle de ce modèle a lieu en 1907, pour l’ensemble de l’institution.

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Techniquement cette arme est plutôt révolutionnaire pour son époque ou tout du moins à la pointe de la technique. Le chien rebondissant est équipé d’un percuteur qui frappe l’amorce perpendiculairement, diminuant ainsi le nombre de ratés. La portière de chargement sert de verrou au barillet. En position ouverte, le chien se met automatiquement en position de sécurité. Quand le chien est en position de rebondissement (à l’abattu), une partie crantée de la détente vient s’encastrer dans de petits carrés sur le barillet. Ce dernier est ainsi immobilisé.

Pour faire basculer le barillet, il faut ouvrir la portière de chargement puis le faire basculer sur la droite. Après la Première Guerre mondiale, un événement international fournit l’occasion pour une petite partie du personnel de l’Arme d’expérimenter une arme allemande. En effet, suite aux conditions du traité de Versailles et notamment aux problèmes de remboursements des dommages de guerre, la Ruhr est envahie par les armées belge et française. Comme pour chaque projection des armées dans un pays étranger, des gendarmes sont en charge de la prévôté.

Cet épisode de l’entre-deux-guerres permet à ces hommes d’être équipés d’une arme mythique du second Reich : le Mauser Bolo 1912. L’inconvénient de cette arme vient de son trop grand encombrement et de son poids. Malgré ces défauts, le Kaiser en a commandé, durant la Grande Guerre, un grand nombre d’exemplaires pour faire face à la pénurie d’armes de poing de ses troupes. Pourquoi avoir donné cette arme à la prévôté ? Selon toute vraisemblance, cette attribution est due à un manque d’armes de poing au sein de l’armée française.

La confiscation des stocks allemands à la fin du conflit a servi à résoudre ce problème. Dans une moindre mesure, il est possible d’y ajouter les productions de la firme Uniques. Mais en raison de leur plus faible attribution et de leur ressemblance du point de vue technique, ce modèle ne fera ici l’objet d’aucun développement. Le pistolet Ruby est directement issu de la Première Guerre mondiale. En 1914, l’armée française sollicite la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne (MAS) afin que sa production d’armes de poing augmente. Seul problème, sa production est en quasi-totalité tournée vers la fabrication de fusils et de mitrailleuses.

La société Gabilondo et Urresti, implantée au pays basque, produit alors un pistolet automatique appelé Ruby. C’est une arme au fonctionnement simple et à l’entretien facile. Il réside dans l’emploi d’une culasse non calée. La platine, quant à elle, est à simple action. Ce PA est chambré en 7,65 mm et muni d’un chargeur de neuf cartouches. En 1924, une modification concernant la sécurité du PA est apportée. Un rivet à tête ronde est rajouté sur la face gauche de la glissière, dans le but d’empêcher la sûreté de se retirer inopinément lors de l’introduction de l’arme dans l’étui.

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Le Ruby est la copie d’un pistolet automatique (PA) existant : le Browning 1906. À son tour, le PA Ruby est reproduit par d’autres firmes. Ces créations sont connues sont le nom d’Astra et d’Izarra. L’Astra est décliné en deux versions. La première dite de « troupe » est reconnaissable à un canon long et à son chargeur de neuf coups. L’autre variante, dénommée « officier », a un canon plus court et un chargeur de sept coups. Quelle que soit la finition, l’Astra est chambré en 7,65 mm.

Autant la gendarmerie reçoit pendant l’entre-deux-guerres un nombre relativement important de PA, autant l’univers des mousquetons reste quasi inchangé. Le Berthier 1892 est toujours en service mais, en 1921, l’institution donne sa préférence au modèle 1916. Le véritable changement ne concerne pas la mécanique de l’arme mais encore et toujours le chargeur. En effet, pendant la Grande Guerre, le commandement français admet que les modèle Lebel et Lebel Berthier sont inférieurs aux fusils allemands.

Dans le but de rétablir un équilibre entre les combattants, un nouveau chargeur de cinq coups est adapté. En matière d’armement, la Seconde Guerre mondiale provoque de profonds bouleversements au niveau de la dotation des unités. Durant la campagne 1939-1940, le personnel envoyé pour encadrer des corps de troupe (cela concerne essentiellement des gardes républicains mobiles) est amené à employer les armes en dotation dans l’armée française. Celui-ci dispose généralement d’une bonne instruction militaire sur les différents modèles utilisés. Dans les brigades, les gendarmes disposent de leur armement individuel et d’un armement collectif de type FM 1924-1929. Comme leurs aînés de 1914, certains d’entre eux sont même amenés à faire le coup de feu contre l’envahisseur en mai et juin 1940.

Après la défaite, l’Occupation entraîne une restriction drastique de l’armement des unités. Conformément aux clauses de l’armistice de juin 1940, les gendarmes ne peuvent plus disposer que de leur seul armement individuel, c’est-à-dire de leur pistolet. Des commissions d’armistice allemandes et même italiennes sont chargées de veiller au bon respect de ces prescriptions. Même les gendarmes d’AFN sont soumis à de semblables contrôles. Quelques gendarmes choisissent néanmoins de camoufler des armes à l’occupant.

Par ailleurs, la période de l’Occupation est également marquée par un changement important dans le domaine du droit de l’usage des armes. En effet, la loi du 22 juillet 1943 étend le droit d’usage des armes concédé aux soldats de la Loi. Lors de la Libération, les connaissances du personnel de l’Arme en matière d’armement sont particulièrement appréciées par les maquis qui comptent souvent sur les gendarmes pour former et encadrer leurs jeunes recrues. Plusieurs membres de l’institution participent aussi aux combats libérateurs, les armes à la main. Un certain nombre d’entre eux paie cet engagement de leur vie.

Avec la fin de la guerre, les sources d’approvisionnement en matière d’armement se multiplient pour la gendarmerie. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Gendarmerie nationale recense sur ses râteliers, en plus des armes réglementaires, bon nombre de produits alliés ou ennemis. Comment ne pas citer le pistolet-mitrailleur (PM) américain Thompson ou la mitraillette anglaise Sten. Mais il ne faut pas oublier non plus les armes de l’armée allemande, comme le MP 38 et le MP 40. La provenance de ces armes est facile à deviner. De toutes ces armes, une seule fait carrière, la Sten.

Si cette mitraillette est rentrée en gendarmerie d’une façon « classique », il n’est est pas de même pour deux futurs PA réglementaires d’origine allemande. Il s’agit bien entendu des mythiques. Le pistolet Luger P 08 et Walther P 38, qui sont en service de 1945 au début des années 1970. L’arrivée officielle de ces deux PA au sein de l’armée française, et plus particulièrement dans la gendarmerie, fait suite à une prise de guerre conséquente. En 1945, l’armé de De Lattre se rend maître des usines Mauser à Oberndorf. Mais avant d’anticiper sur cet événement, il est intéressant de se pencher plus longuement sur l’histoire et le fonctionnement de ces deux références.

Le P 08 est une version améliorée du pistolet de l’ingénieur Borchardt. Cette arme, en rupture totale avec la production de la fin du XIXe siècle, reste le premier pistolet semi-automatique véritablement opérationnel. Parmi les nouveautés, il faut noter le système d’ouverture à genouillère, réalisable suite à un court recul du canon. Qui plus est, pour la première fois, un chargeur est dissimulé dans la poignée. En 1898, l’ingénieur Luger s’attelle à perfectionner ce modèle. Son travail s’achève en 1908 : cette année le Kaiser décrète que ce PA devient l’arme d’ordonnance des troupes impériales d’Allemagne.

Le système d’ouverture-fermeture par genouillère est conservé. Un indicateur de chargement est installé. Par contre le Lugeur est dépourvu d’arrêtoir de fin de glissière, de sécurité de poignée et de verrou de genouillère (ouverture sur un axe). Le P 08 est produit pour les armées allemandes jusqu’en 1942, année ou le P 38 de la firme Walther le remplace définitivement. Par le fait du hasard et des victoires alliées, les armées françaises prennent possession en avril 1945 des usines Mauser.

La déception se fait vite sentir. À l’exception de quelques armes, les râteliers sont vides. Par contre, il reste des caisses remplies de pièces non montées. Le Gouvernement français ordonne la réouverture de l’usine et sa production reprend au profit des armées de De Lattre. En fait, aucune arme n’est créée, les responsables se contentent de monter les pistolets qui sont en pièces détachées. Donc, grâce à ces différentes prises de guerre et au manque d’armes françaises, la gendarmerie utilise officiellement dès 1945 les P 08 et P 38.

Au regard de ces quelques lignes, il ne faut pas s’imaginer que les nouvelles armes sont seulement d’origine étrangères. Deux PA et un PM d’origine française sont à l’honneur, il s’agit des PA 35 A et 35 S et du PM MAS 38. En dépit d’un même millésime, les deux PA proviennent de deux manufactures bien distinctes. Le 35 A est fabriqué par la Société Alsacienne de Construction Mécanique et le PA 35 S est l’œuvre de la MAS. Même si leur mécanisme est similaire, aucune pièce n’est interchangeable d’un modèle à l’autre.

Leur point véritablement commun reste l’emploi d’une seule et même munition, le 7,65 mm long. Cette munition est satisfaisante pour ce qui est du recul, par contre sa puissance de perforation est faible. En 1945, le PA 35 A rejoint les rangs de la gendarmerie. En 1951, le PA 35 est attribué à son tour à la gendarmerie. Il est indéniable que la gendarmerie est passée au second rang pour ce qui est de l’attribution de ces armes. Une fois que l’armée de Terre a eu le stock suffisant, la gendarmerie a pu enfin bénéficier de ces PA. Au début des années 1970, ces PA sont recyclés pour l’instruction des gendarmes en écoles.

Le Monochrome en Art : Noir et Blanc, Significations et Symbolisme

Le monochrome est un genre artistique qui utilise une seule couleur, un camaïeu ou une grisaille. Il remet en cause les manières traditionnelles d’envisager la création. Dada et la performance pendant la Première Guerre mondiale et les années 1950 visent à renouveler la pratique artistique. Le monochrome peut donner lieu à des versions monochromatisées.

Il existe des monochromes mates et des satinées. La couleur est appliquée à la détrempe, avec un pinceau, une brosse, un rouleau ou un pistolet. Le futurisme et l’abstraction utilisent le monochrome. Malevitch expose son premier Carré noir et son Carré rouge à l’exposition « 0,10 » (Zéro-Dix). Le carré n’est pas une forme subconsciente. C’est le premier pas de la création pure en art. Notre monde de l’art est devenu nouveau, non figuratif, pur.

Le Carré noir de Malevitch suscite des réactions avant-gardistes. Le texte Du cubisme au suprématisme explique de façon concrète les mécanismes de la nature. entièrement noir, carré il ne l’est pas non plus. 80 x 80 cm, galerie Tretiakov. Tretiakov à Moscou. révolutionnaire. Il sera acheté par Alfred Barr en 1929. au-dessus de son lit de mort et sur sa tombe par ses proches.

Quadrangle ou Carré noir, 1915, 79,5 x 79,5 cm, galerie Tretiakov. 106 x 106 cm, Musée russe de Saint-Pétersbourg. en 1916, voyant dans ce carré la mort de la peinture. à une sensation pure. matériel pour faire pénétrer l’être dans l’espace infini. Malevitch, le blanc représente l’infini, le cosmos. dans l’abîme, j’ai établi les sémaphores du Suprématisme. […] Voguez ! suprématisme.

Le nouveau réalisme pictural, 1916. exposés en 1921, à Moscou, dans l’exposition 5 x 5 = 25. monde infini. couleur et la peinture de toute finalité, de tout contenu. monochromie de ton blanc sur ton blanc. Puis, Strzeminski remet en cause ces théories. voir l’invisible, mais pour s’adresser à la vue. doivent former « un tout visuel organique ».

simplicité et son émotion. tant pour l’artiste que le spectateur. - Here, 1962 et Jericho, 1968-69. fermeture éclair. surface de la toile à l’espace. affirme l’espace. « pourrait apparaître vides. George. débarrassant de la tradition et de tout référent. perception, mais son cheminement intérieur.

College à partir de 1951, des toiles apprêtées, laissées blanches. plusieurs d‘entre elles vont d’ailleurs servir d’écrans et de décors à l’Event de Merce Cunningham et John Cage, Theater Piece n°1. « particules », dit John Cage. but est de laisser émerger les bruits du monde. Les White Paintings sont-elles des œuvres d’art ? quand y a t-il œuvre ? quel est le rôle de l’artiste ?

en 1968. suscitent le débat, elles sont à ce titre des œuvres conceptuelles. autre logique, celle de l’occultation. chercheur d’absolu, paraissent à l’opposé de ce qu’il montre. provocatrices. ont renouvelé l’art et la pensée sur l’art de leur temps. abstraits dont il dénonce la peinture gestuelle. au profit d’un espace all-over. et la couleur qu’il limite, à partir de 1953, à une surface proche du noir.

spectateur qui fait l’art, que l’art n’est pas la vie. Malevitch, nous en voyons les qualités subtiles. franchir la frontière qui conduit du sensible au spirituel et au méditatif. transcendant, oublieux de tout ce qui n’est pas l’art ». leitmotiv de l’époque : la mort de la peinture. œuvre de Reinhardt entrée dans les collections françaises. milieu des années 1950.

impose le monochrome comme une expression à part entière. planches en couleurs, témoignant, dit-il, de ses recherches. rectangles de papiers colorés, collés sur des pages blanches. comporte aucun nom d’éditeur, a sans doute été façonné par lui. d’exposer au Salon des réalités nouvelles consacré à l’abstraction. d’ajouter une forme, un trait, voire un simple point sur ce fond orangé. impossible ».

peinture. le titre de Propositions monochromes qui est retenu, titre suggéré par Pierre Restany. spirituel. permettant à la « sensibilité pure » de se libérer. couleur des différents monochromes. Matisse, l’histoire de l’art a donné ses lettres de noblesse au bleu. l’espace, à la pureté, « Le bleu n’a pas de dimensions. plus abstrait dans la nature tangible et visible. »

Et pour donner plus de poids encore à son bleu, il le fait breveter. et l’or, celle de la combustion. roses ou or, aucune ne se ressemble, chacune impose sa singularité. Pour Klein, peindre ne signifie pas « s’exprimer ». mode d’être ». peinture, du moment de sa charge émotionnelle, invisible et unique. sont l’imprégnation. Klein. York. Klein.

est plus qu’un groupe. le temps d’une « exposition d’un soir ». s’ouvre pas au néant, mais au renouveau de la table rase et à sa dynamique. « ZÉRO est silence. ZÉRO est commencement. ZÉRO est rond. ZÉRO tourne. ZÉRO est la lune. Le soleil est ZÉRO. blanc. Neue Idealismus, 1963).

exploitent tant les éléments naturels − l’air, le feu, l’eau, la lumière − que les matières technologiques et industrielles. de phénomènes sensibles, proches en cela des artistes cinétiques. voire l’action. Klein fait connaître le monochrome en Allemagne. à l'Université de Cologne. vibration de la lumière. que les sens. à Milan et à Bruxelles.

« objet autonome ». de clous, dans le but de créer du relief pour capter les ombres et la lumière. de route Piero Manzoni, il fonde également avec lui, à Milan, la galerie et la revue Azimuth. Ici, la toile est tendue sur un arc métalique. partie basse). exposé en 1915 ? utilisable par les sens ».

cette œuvre d’Enrico Castellani est située à l’entrée de la salle Expérimentations italiennes. à la Galleria Apollinaire de Milan. des monochromes blancs. Tinguely. Piero Manzoni côtoie Lucio Fontana par l’intermédiaire du groupe Movimento Nucleare. Ses premiers Achromes datent de 1957, après sa rencontre avec Klein. plissés des sculptures grecques.

personnelle. atmosphériques. point de son œuvre, ce qui en montre une connaissance parfaite. l’absence de couleur, l’achrome. sens inhabituel en peinture, le toucher. enferme l’espace, Manzoni les recrée avec les objets et les tissus qu’il utilise. l’alchimie de la vie. d’artista.

de plus en plus. Jan Schoonhoven est l’un des fondateurs. blanc. art pur aux antipodes de l’abstraction lyrique. pour étudier la sculpture. 1930. expressionnistes et abstraits, et devient membre d’Abstraction-création. ses étudiants, le Manifeste blanc. temps et de l’espace ».

nom de Concetti spaziali. sculptures à deux dimensions. de l'art spatial (1948). 1958, par ses Tagli (entailles). la lacération de la surface. veut renouveler l’art, rejoignant le groupe ZÉRO, Fontana participe à la première exposition consacrée au monochrome, Monochrome Malerei, 1960. constellées d’entailles et de perforations.

forme ovoïde ? monde de la création, symbole d’une divinité toujours présente […] ». l’impossibilité d’une représentation traditionnelle de la divinité. restée longtemps en discrédit : le gris. par les couleurs avoisinantes. période située entre la fin des années 1960 et celle de la décennie suivante. et blanches de la photographie.

raconte quant à lui une autre approche de la peinture. acrylique. En haut, on lit le début d’une phrase : Verso Sud…. serait asséchée trop vite. qu’ils] ne tombent pas dans l'oubli ». l’impossibilité de se souvenir. titolo, le titre de l’œuvre a aussi disparu. Lire dans les textes de référence, un extrait de Gerhard Richter, Textes. créateur de l’unisme (voir chapitre 1).

plusieurs séries de monochromes blancs. jusqu’à la fin de sa vie, en septembre 2011. Chaque toile recouverte laisse place à une autre, du même format. cours, la confrontation des photographies montrant le passage du temps. nombres qu’il trace. Opalka, un artiste conceptuel ? jusqu’a son dernier avatar, la feuille blanche.

matérialisation. du tableau. et créer un art nouveau. à une seule couleur sans pour autant vouloir faire de la monochromie. François Morellet. Malevitch à aujourd’hui (Madrid, 2004), par exemple. même du monochrome ! été mon intention. Et ça ne l’est toujours pas.

peigne des tableaux blancs. éléments de la peinture. visibles » (Art News, été 1986). jazz). Flavin, futur fondateur du minimalisme, y travaillent également. dans une huile épaisse ou mince ou tout autre matière). permet de capter les différences. Paul Bianchini Gallery à New York n’a aucun succès.

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