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Dans un pays où l’on compte davantage d’armes à feu que d’habitants, le débat sur leur contrôle agite la campagne électorale.

Clubs de Tir Féminins: Un Phénomène en Expansion

Au Sure Shots Club, ce club de tir que Niki a fondé en 2010 à Austin, au Texas, le mercredi soir, en talons hauts ou en short et baskets, en robe executive woman ou en tee-shirt au slogan "Stay Calm, Keep Firing", elles sont une trentaine présentes ce soir pour un atelier portant sur les risques de "mass attack". Leur formateur, Romulus, un vétéran de l'armée américaine, est remercié par l'une d'elles pour ses services rendus à la patrie. Le colosse, buriné par le soleil texan, débute son speech avec un extrait audio de l'appel au 911 (la police) d'une enseignante paniquée du lycée de Columbine, lors de la tuerie d'avril 1999. Pendant qu'il délivre ses conseils pour apprendre à réagir face à un active shooter (un tireur actif), Niki Jones veille au grain.

Venue de New York, cette directrice artistique qui travaille aujourd'hui encore pour un magazine féminin s'est installée à Austin, lassée de l'effervescence de la mégalopole. "Petite, j'ai appris à tirer avec mon père, un instructeur d'armes. En m'installant ici, je voulais reprendre le tir, mais je n'ai pas trouvé ce que je cherchais", explique-t-elle, un pistolet glissé dans son étui sous un tee-shirt moulant. Niki décide donc de créer un club 100 % féminin. "Les hommes pensent tout connaître. Or, les femmes sont de bien meilleures élèves, sans souci d'ego", avance-t-elle.

Kaitlyn, 25 ans, institutrice de maternelle, fréquente le club depuis un mois. "Avant, mon père me disait ce qu'il fallait faire. Mon mari a pris le relais. Je n'avais plus qu'à appuyer sur la détente. Julianna Crowder, elle, a fondé le réseau A Girl & A Gun (AG & AG) en 2011. "Je voulais nous débarrasser du facteur peur que ressentent certaines femmes, promouvoir l'autodéfense sous un angle plus sympathique et ludique. Donner aux femmes confiance en elles." AG & AG revendique aujourd'hui plusieurs milliers de tireuses à travers le pays.

L'Évolution de la Possession d'Armes chez les Femmes

Au Texas, le profil des licenciés d'armes à feu est majoritairement composé d'hommes blancs de 55 ans, mais il y a aussi plus de 260 000 femmes. Selon les chiffres de la très puissante organisation pro-armes, NRA (National Rifle Association), le pourcentage de femmes qui possèdent une arme aurait augmenté aux États-Unis, passant de 12 % en 2008 à 23 % aujourd'hui. "Depuis les attentats en France, nous avons vu les demandes augmenter", estime Tina Maldonado, instructrice chez AG & AG.

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Voici un aperçu de l'évolution de la possession d'armes chez les femmes aux États-Unis:

Année Pourcentage de femmes possédant une arme
2008 12%
Aujourd'hui 23%

Le Débat Politique sur le Contrôle des Armes

La politique américaine continue de se déchirer sur la question du contrôle des armes à feu. Après la fusillade d'Orlando dans un club le 12 juin dernier (50 morts et 53 blessés), celle de Dallas par un tireur isolé le 7 juillet (5 policiers tués), les deux candidats à la présidentielle se positionnent à nouveau. Hillary Clinton réaffirme que "les armes de guerre n'ont pas leur place dans nos rues" et souhaite renforcer la vérification des antécédents des acquéreurs d'armes (notamment sur Internet et dans les foires). Donald Trump, pour sa part, s'accroche au droit des Américains à posséder une arme selon le deuxième amendement de la Constitution et reste opposé aux lois sur le contrôle des armes. Barack Obama sortira, lui, de ses deux mandats, sans avoir réussi à faire légiférer le Congrès sur la question.

À l'échelle locale, le Congrès texan, lui aussi à majorité républicaine, a même autorisé le port d'armes visibles, notamment sur les campus des universités. Dans l'un des États les plus équipés des États-Unis, les conditions à remplir pour acheter une arme sont simples : avoir 21 ans, laisser ses empreintes digitales, recevoir quelques heures d'entraînement et payer une cotisation.

Le Tir: Adrénaline et Autodéfense

Au Sure Shots, on revendique être un "social club". "Une famille", avance Niki Jones. Régulièrement, les femmes partagent conseils et expériences relatives aux armes à feu dans une ambiance qui se veut bon enfant. L'une d'entre elles, Carrin Welch, rousse plantureuse, possède plusieurs fusils d'assaut et des pistolets cachés dans un cagibi sécurisé de sa maison cossue de la banlieue d'Austin. Un arsenal qui vaut plusieurs milliers de dollars. Parmi eux, un MKA 1919 et un AR-15 qu'elle a surnommés Flo et Daria - comme le personnage de la série d'animation. Elle customise ses armes avec sa marque, Chickabomb.

Les deux amies insistent sur le caractère apolitique de leur hobby. "J'ai des amis artistes anti-armes, d'autres pro ou très pro-armes. Je ne veux me fâcher avec personne", lâche Carrin Welch. À ses yeux, le tir est avant tout de l'adrénaline. "La première fois que j'ai tiré, j'ai ressenti une émotion intense, j'ai eu les larmes aux yeux", confie-t-elle. Son déclic, pourtant, est lié à une expérience traumatisante. "Deux semaines après notre emménagement à East Austin, il y a eu une fusillade en bas de chez nous. Quatre morts.

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Julianna Crowder, instructrice pour la NRA, affiche son engagement politique. "On s'en fiche de qui vous êtes. Tant que vous aimez votre pays et les armes, vous êtes les bienvenues chez nous", résume la quadragénaire. "Notre réseau, poursuit-elle, est plutôt républicain, hétérosexuel et pratiquant." Son attachement au second amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit le droit du peuple à détenir et à porter des armes depuis 1791, est viscéral. "Si le gouvernement me retire mon droit à détenir une arme, va-t-il pour autant installer un garde du corps devant chez moi pour me protéger ?" interroge-t-elle.

"Les pro-armes affirment que ce qui est dangereux, ce ne sont pas les armes, mais les personnes qui les utilisent, analyse Charlotte Recoquillon. Malgré les fusillades régulières, les violences policières, peu d'Américains remettent en question leur droit de porter des armes. Tout au plus, ils militent pour plus de régulation et de contrôle. Sur le site de la NRA, on découvre une chaîne télé dévolue aux femmes où, collier de perle au cou et fusil d'assaut à la main, des Américaines confient leur amour des armes. Gagner en autonomie, en indépendance, voilà ce qui est avancé par beaucoup de ces femmes. Lisa, 45 ans, manageuse, a rejoint le club AG & AG il y a trois ans. "Je trouve que c'est moins intimidant de s'entraîner entre nous. Et, en tant que célibataire, je souhaite être en mesure de me défendre", explique-t-elle désignant son discret étui à pistolet.

L'Éducation au Tir dès le Plus Jeune Âge

En ce dimanche d'été, Niki Jones finit d'installer les cibles dans une zone de tir extérieure, un terrain désertique où des familles entières vont venir tirer comme d'autres feraient de la randonnée. Cet après-midi, elle organise un entraînement spécial. "La particularité de notre club est de mettre le paquet sur nos mini-tireuses. Elles ont entre 4 et 14 ans, nous en sommes très fières !" À ses yeux, aucun souci de sécurité, les filles qu'elle entraîne sont "très conscientes du caractère létal des armes à feu et briefées sur les règles de sécurité". Parmi elles, Kate, 4 ans. Au bout de ses doigts frêles, la détente d'un fusil d'assaut. Rose. Elle tire et atteint sa cible, sous le regard fier de son papa. Depuis janvier 2016, 23 personnes aux États-Unis ont été touchées ou sont mortes sous des balles tirées par des enfants de moins de 5 ans.

La Violence Symbolique pendant la Révolution Française

Au centre de cette étude se trouve la question de l’usage politique de l’imaginaire pendant la Révolution française. Le phénomène imaginaire est lié à la notion de la culture politique. Pour Keith Baker, la culture politique est une série de discours, d’images et de représentations que les acteurs sociaux, individuels ou collectifs, se donnent d’eux-mêmes et de leurs adversaires et qui participent à la formation de l’identité collective et à l’attribution de sens à l’activité politique et sociale. Roger Chartier, en poursuivant la même démarche, considère le domaine de la lutte des représentations symboliques comme aussi décisive que les luttes économiques et sociales. Il constate que ce mode d’activité n’est pas réductible aux luttes sociales ; «[ ...] en développant des stratégies propres, en mobilisant des instruments et des ressources spécifiques, la représentation constitue une modalité originale et fondamentale des conflits politiques et sociaux [...]». Ces propos sont déjà fondés sur une série de travaux comme ceux de Lynn Hunt qui montre l’importance d’un personnage symbolique comme Hercule pour la compréhension de la culture politique sous la Révolution.

Mais, à côté des personnages mythologiques, on signale également l’usage médiatique de personnages réels comme Louis XVI, Marie-Antoinette ou La Fayette. Ces personnages sont représentés à travers le pamphlet, le journal, l’estampe et la chanson, dans les situations imaginaires et par rapport aux personnages fictifs (rencontre imaginaire entre le roi et Arlequin, ou visite de la reine aux enfers). Par conséquence, ces personnages bien réels se transforment en personnages imaginaires munis d’un pouvoir symbolique.

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Parmi les personnages symboliques les plus employés pendant les premières années de la Révolution figure l’abbé Jean Siffrein Maury. Ce député de la droite à l’Assemblée nationale, devient, à travers les pamphlets et les journaux de la gauche, un personnage imaginaire incarnant l’ennemi mythologique contre-révolutionnaire. La particularité de ce symbole réside dans son apparition dans les textes burlesques et grotesques. Pendant un an et demi, ce personnage devient la cible de nombreuses attaques parodiques qui fonctionnent comme une sorte de vengeance populaire.

L'Abbé Maury: Une Cible de la Presse Satirique

L’abbé Jean Siffrein Maury (1746-1817), fils d’un cordonnier de Valréas (comtat Venaissin), fit une brillante carrière avant la Révolution comme abbé de cour. Académicien en 1785, Maury fut élu député du clergé pour le bailliage de Péronne aux états généraux. Dans l’Assemblée constituante, il devient rapidement l’un des orateurs qui parle le plus souvent. Ce personnage pompeux, véhément, plus occupé du plaisir d’humilier ses adversaires que du désir de les vaincre, défendait avec énergie les prérogatives du clergé et de la monarchie. Il frappe l’imagination par l’érudition, le raisonnement et le nombre de ses discours. Il lui faut dire son mot sur tous les sujets. Il répète toujours le même message centré sur le passé, sur l’autorité et sur la hiérarchie sociale. Maury est doué d’une puissance vocale, d’une faculté d’improvisation et d’ironie mordante comparable à celle de Mirabeau qu’il affronte dans de célèbres débats.

Pour mieux réfuter les arguments de Maury, la presse patriotique choisit de lui répondre par un discours comique visant à ridiculiser et humilier le député de la droite. Le premier à essayer de dévaloriser le personnage de Maury fut Camille Desmoulins dans son journal, les Révolutions de France et de Brabant.

« Le Curé De … membre de l’Assemblée nationale, se promenait sur la terrasse de Versailles. Maury était sur les talons. L’honnête curé gémissait sur l’inacurabilié de son confrère […]. Desmoulins va continuer les attaques comiques contre Maury dans les numéros suivants. À la fin janvier 1790, dans son numéro 8, il représente une confrontation burlesque entre Maury et le secrétaire de l’Assemblée nationale. Le secrétaire avait inscrit Maury le treizième pour parler, mais Maury jurait qu’il était le troisième.

« Non, J.F. Maury, je ne puis faire un si grand tort à la lanterne ; vous savez bien que vous ne puissiez manquer d’être pendu d’une manière ou d’une autre : vous voudriez bien être tué par un coup de pistolet ; mais je ne puis vous rendre ce service sans avoir une affaire avec M.

Face à l’abbé Maury qui domine la scène politique de l’Assemblée nationale, Desmoulins crée donc un espace alternatif, imaginaire, où cet ennemi est vaincu et humilié par les représentants de la Nation. Cette série de victoires imaginaires arrive à son apogée vers la mi-janvier 1790, à travers une gravure imagée insérée à la tête de n° 7 du journal. La gravure représente l’abbé Maury agenouillé devant le bureau du président de l’Assemblée nationale, lequel brandit un papier portant ces mots: «Décret contre l’abbé Maury» ; derrière Maury, un homme du peuple, debout avec un bonnet de coton sur la tête, tient à la main une lanière de cuir (un tire-pied de cordonnier) avec laquelle il s’apprête à fustiger l’abbé prosterné. Au bas de l’image, on voit l’inscription : « Punition de J.F. Maury et courroux de son père, infâme aristocrate... tu renies le tiers état ».

La vignette est conçue d’abord pour provoquer un rire négatif de mépris et de vengeance à l’égard de l’ennemi puni. Face à l’ennemi qui montre sa supériorité rhétorique dans l’Assemblée nationale, Desmoulins mobilise l’imaginaire comique pour créer des situations fictives montrant l’ennemi vaincu. Les scènes telles qu’on les montre dans la gravure sont conçues pour provoquer un rire libérateur qui situe le public dans une position de supériorité par laquelle il exprime sa joie et son soulagement en voyant l’ennemi affaibli et humilié. Cette gravure fonctionne aussi comme moyen persuasif. Du point de vue de l’auteur, les images comiques ont pour objectif de former des modes de jugement et de comportement chez le lecteur. Le rire permet à l’auteur de faciliter la communication avec le public visé, de créer un rapport de familiarité et de confiance en transformant la réception en une sorte de divertissement. En même temps, à travers l’acte de «faire rire», on pratique une technique de persuasion affective qui vise à faire croire. Le rire est aussi un moyen d’activation car en permettant la décharge émotionnelle et en créant le sentiment de libération des contraintes, il ouvre déjà la porte aux actions non contrôlées et non maîtrisées par la raison. Dans la gravure, on présente un mode de comportement (Maury fouetté par un homme du peuple à l’aide d’un tire-pied), qui peut fonctionner comme un modèle à suivre. Mais l’auteur se sert aussi du rire pour transmettre au lecteur/auditeur populaire un message plus profond sur son identité dans le nouvel espace révolutionnaire. La situation comique est créée à partir de la notion de renversement.

L'Apogée de la Campagne contre Maury

Les numéros de Camille Desmoulins de janvier - février 1790 constituent la base du Maury imaginaire. Dans les mois suivants, l’ensemble de la presse satirique, puis la presse burlesque populaire, développeront des thèmes crées par Desmoulins. La période carnavalesque qui commence fin février 1790 stimule la production de pamphlets et de journaux dédiés exclusivement à l’abbé Maury.

Au début de mars 1790, on trouve à Paris une publication intitulée Les souliers de l’abbé Maury. Les deux numéros de cette série sont rédigés sous forme de récit fantastique. L’auteur joue sur le fait que le père de Maury était cordonnier dans le Comtat. À partir de ce thème, le premier numéro développe l’histoire fantaisiste de Maury arrivant à Paris portant de simples souliers, fabriqués par son père. Les souliers désignent la tendresse paternelle et l’humilité chrétienne. Le fait qu’il les a remplacés par les pantoufles cardinales lui fait oublier ses origines simples. Le symbole des souliers devient le centre d’un long discours cynique sur l’humilité. Un deuxième périodique, publié également au début de mars 1790, portait le titre Testament de J.F. Maury. Au début du récit, Maury annonce que tout est perdu pour la contre-révolution car toutes les conspirations ont échoué. Désespéré, il se prépare à quitter ce monde cruel et il lègue à ses complices de la droite ses objets précieux : ses pistolets, ses bouteilles de vin, etc. Il lègue aussi à une fille publique du Palais Royal, une grosse somme d’argent: « […] pour l’indemniser du dîner que je confesse lui avoir escroqué ». Puis aux rédacteurs de la presse de la droite, il lègue des rames de papier, pour qu’ils continuent à publier des discours aristocratiques.

Une troisième publication «Maury», publiée vers la mi-mars 1790, porte le titre Vision et réception de l’abbé Maury. Cette publication contenant deux numéros, joue également sur le thème de la mort de l’abbé Maury (réception de l’antihéros en enfer), devenu en quelque sorte le roi du carnaval. Comme les publications précédentes, l’identité de l’auteur et de l’imprimeur demeure inconnue. Dans le premier numéro, rédigé en forme de récit fantastique, l’auteur raconte que lorsque Maury se sentit devenir l’objet du mépris et des exécrations des bons patriotes, il prit le parti d’aller trouver un refuge en enfer. L’auteur raconte comment Maury arrive à la porte de l’enfer et ses difficultés à y entrer car il porte un costume patriotique. Il est obligé de reprendre son habit noir. On lui permet d’entrer et on lui dit qu’il sera accueilli par tous les cardinaux, archevêques, évêques et curés, avec le pape à leur tête. Il y trouve tous les gens qui ont trahi la Révolution, volé et pillé le peuple, mais aussi des mauvais rois, des tyrans, des ministres, des magistrats, des financiers, de riches spéculateurs et des usuriers. Le numéro se termine avec Maury se voyant déjà participer aux orgies de l’Enfer. Dans le deuxième numéro, on décrit sa conversation avec les serviteurs du diable, au sujet de la Révolution.

Vers la mi-avril, on constate que la ligne séparant l’imaginaire et le réel commence à disparaître, suite à un incident arrivé à l’Assemblée nationale. C’est en effet vers le 13 avril 1790, qu’on discute à l’Assemblée la propo­sition émise la veille, de décréter le catholicisme religion d’état. La séance devient vite très mouvementée et les chefs de la droite qui essayent de prendre la parole ne peuvent pas se faire entendre. Seul Maury s’accroche à la tribune sans pouvoir toutefois finir son discours. À la sortie, la foule attend les députés de la droite pour les huer et les chahuter. Certains, comme Cazalès et Mirabeau l’aîné, ne peuvent quitter les abords de l’Assemblée que protégés par la garde nationale. Quant à Maury, il doit se réfugier dans une maison de la rue Sainte-Anne. Quelques jours plus tard on distribue à Paris une gravure ridiculisant Maury. On y représente la maison où Maury a dû se cacher, comme une maison de rendez-vous. La gravure représente la foule composée de gardes nationaux et de femmes qui réclament aux filles de joie l’extradition de Maury. Ce dernier, voyant que la foule s’apprête à pénétrer la maison, se déguise en soldat et prend la fuite par le toit, en menaçant la foule avec un pistolet.

Une nouvelle publication Maury, qui naît vers le mi-avril 1790, va mettre en valeur le rapport entre Maury et les prostituées. Dans le numéro 3, publié vers le 14 mai 1790, on relate l’histoire de la répudiation de Maury par la négresse le lendemain de son mariage, puis son départ pour l’Enfer. L’auteur décrit l’abbé Maury qui se lève tard avec sa maîtresse Esther, une ancienne fille publique, qui veut l’accompagner à l’Assemblée nationale. Il se présente à l’entrée sans cocarde. On ne le laisse pas entrer. Sa maîtresse se trousse jusqu’au-dessous des hanches et montre au gardien sa jarretière nationale dont Maury va se s...

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