Alors qu’il savoure un de ses rares moments de détente auprès de Maman Félicie, San Antonio est convoqué par le Boss, afin de résoudre un mystère des plus complexes.
Ce Zyrcon qui s’appelle en réalité Edouard CON a rédigé un testament, déposé chez un notaire français, par lequel il désire léguer, à sa mort, tous ses biens à ses lointains parents français porteurs de son patronyme.
Ces derniers résident tous en France hormis deux d’entre eux établis l’un à Bruxelles, l’autre à Genève.
Un fait troublant vient de se produire: quelqu’un s’est introduit chez le notaire et a photocopié la liste des héritiers.
Dans le même temps un des C O N, garagiste, a été retrouvé asphyxié dans sa voiture, et un autre C O N a été agressé.
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Il est donc loisible de penser que l’un des C O N s’est emparé de la liste afin d’en exterminer tous les membres et de devenir ainsi le seul héritier.
Il incombe alors au commissaire de mettre la main sur ce C O N avant qu’il ne tue tous ses CONfraternels. San-Antonio va mener là l’une des plus dangereuses enquêtes de sa vie.
« Les cons me blessent, me contraignent, me ligotent, me flagellent, m’ulcèrent, me démoralisent, m’irritent, m’endorment, me conspuent, m’oppriment, me dépriment, m’usent, me défèquent, m’engluent, me ruinent, m’embrigadent, m’écrasent, me crucifient, me baisent, me volent, me violent, m’accidentent, m’assassinent, me font alternativement suer et ch…, m’obligent, me vilipendent, me rognent, me bafouent, m’emplâtrent, m’épouvantent, me vieillissent, me profanent, me cocufient, m’éclaboussent, me soûlent, m’amputent, me saignent, me noircissent, me font voter, m’état-civilent, m’inculquent, m’enc…, me gauchissent, me droitisent, et surtout - Ô combien surtout ! - immensément surtout : me fatiguent et me rerefatiguent un peu plus chaque jour, m’emmerdent jusqu’à la désintégration finale.
Qu’à la fin je leur porte plainte contre, à tous !
Quel est le con qui a déclaré un jour que nous étions cernés par les cons ?
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Alors que ce sont les gens intelligents qui nous cernent, au contraire.
Cela dit, le livre ci-joint est une histoire de cons.
A la con. Par un con.
Depuis si longtemps, j’avais envie de me déconner un petit peu… en déconnant. mais comment ?
Comme je n’arrivais pas à trancher, j’ai choisi d’exprimer par roman policier, comme toujours.
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Cons à péripéties, quoi ; à épisodes… Seulement, ça restait trop en marge de la question, fatalement.
Si bien qu’en cours de rédaction, j’ai commis quelques pensées, oui, mon cher : des pensées !
(Moi !
Et puis, parce que ça ne m’avait encore pas soulagé, j’ai marqué ensuite un essai (comme Montaigne).
Il n’est pas transformé.
Tu le trouveras nature dans « Con Magazine » dont on a magistralement réuni ici la collection complète et définitive.
Voilà pourquoi ce bouquin pèse lourd (uniquement dans la balance des pététés, car, rassure-toi, j’ai horreur de faire tarter le lecteur).
Or, malgré toute cette déconnade, je n’ai toujours pas joui en plein.
Tu sais pourquoi ?
Parce que le monde entier est con et que je ne peux pas parler du monde entier.
Exhaustif à ce point, il n’y faut pas songer.
Enfin, voici tout de même LES CON, t’auras qu’à détacher les vrais qui s’y agglutinent pour les enfiler sur une tringle.
Dans la soirée du dimanche 17 juillet, un civil de 22 ans abat avec son pistolet un jeune homme de 20 ans qui vient de tuer trois personnes avec un fusil semi-automatique dans un centre commercial de l'Indiana, aux États-Unis.
L'occasion est trop belle pour la National Rifle Association (NRA).
Le puissant lobby pro-arme se saisit immédiatement de ce drame pour réaffirmer sa cause et s'empresse de tweeter : "Nous le redisons : la seule façon d'arrêter une mauvaise personne armée est d'armer une bonne personne".
À chaque tuerie, tous les regards se tournent vers elle.
Et, à chaque tuerie, la rhétorique est la même.
Il semblerait que rien ne puisse ébranler la très influente NRA, ni les critiques ni les accusations de blocage des lois destinées à limiter l'accès aux armes à feu.
Deux mois plus tôt, en mai, alors que le pays était sous le choc d'une fusillade dans une école de primaire du Texas, le lobby célébrait dans le même État sa convention annuelle avec, en invité d'honneur, l'ancien président Donald Trump.
Et, lorsque le 23 juin, la Cour suprême a consacré le droit de porter une arme en public, la NRA a salué un "tournant pour les hommes et femmes vertueux d'Amérique et le résultat de décennies de lutte".
Avant d'être un acteur politique et économique incontournable, la NRA est à l'origine un club de chasseurs et d'amateurs de tirs, créée en 1871 par deux anciens combattants de la guerre de Sécession "désemparés par le manque d'adresse au tir de leurs troupes", indique le site de l'organisation.
Son but est alors "de promouvoir et d'encourager le tir au fusil sur une base scientifique".
Elle construit des terrains d'entraînement au tir sportif, développe des programmes d'apprentissage pour les jeunes ou encore des cours pour les chasseurs.
Il faut attendre un siècle pour que s'opère le véritable tournant de l'organisation.
En 1975, elle estime qu'il y a un "besoin critique de défense politique" du désormais deuxième amendement à la Constitution américaine, adopté en 1791, disposant qu'une "milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être transgressé".
Ce constat la pousse à fonder "l'institut pour l'action législative" pour protéger le "droit fondamental" de posséder des armes.
Le lobby est né.
Le second amendement "a été écrit à un moment où il n'y avait pas d'armée, et où les Américains ressentaient un besoin vital de se protéger eux-mêmes.
Mais la NRA n'en a cure : elle défend une interprétation extrême de ce texte", explique aux Échos Andrew Patrick de l'ONG Coalition to Stop Gun Violence.
L'organisation s'est par ailleurs efforcée de construire un véritable imaginaire autour des armes, qui s'est profondément ancré dans la culture américaine.
Elles sont devenues un outil d'identification à la fois sociale et politique, tandis que la NRA a "commencé à utiliser des termes à connotation religieuse pour élever le deuxième amendement au-dessus des restrictions prises par un gouvernement laïc", écrit Jessica Dawson, professeure à l'académie militaire de West Point dans la revue Nature.
La NRA connaît ses premières heures de gloire en 1980 avec l'élection de Ronald Reagan, comme le rappelle Le Monde : "premier président soutenu par l'organisation, il va permettre aux conservateurs de la NRA d'inscrire dans la législation leur interprétation du second amendement, notamment par la loi de 1986 sur la protection des détenteurs d'armes à feu".
C'est à partir de là qu'elle s'investira dans le financement de personnalités politiques opposées au contrôle des armes à feu.
Le démocrate Al Gore se souvient de l'immense campagne de dénigrement financé par la NRA qui lui a fait perdre la présidentielle de 2000.
L'organisation continue d'exercer une influence prédominante auprès des élus.
Elle attribue aux candidats et aux parlementaires une note allant de A (la meilleure note) à F, en fonction de leur position sur le contrôle des armes.
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