Vous avez récemment fait l'acquisition d'un aérographe et vous êtes impatient de l'utiliser ? Avant de vous lancer, il est essentiel de comprendre son fonctionnement, de savoir comment le préparer et le régler pour éviter toute déconvenue. Cet article vous guidera à travers les étapes essentielles, de la dilution de la peinture à sa pulvérisation, sans oublier les problèmes courants que vous pourriez rencontrer.
Qu'ils soient à gravité ou à aspiration, la plupart des aérographes modernes sont dits « double action ». Mais qu'est-ce que cela signifie ?
Sur un aérographe double action, la gâchette contrôle deux actions :
En reculant l’aiguille dans la buse, nous élargissons donc plus ou moins l’ouverture avant de l’outil, permettant de contrôler la quantité de peinture pulvérisée.
Dernière chose, selon l’aérographe que vous avez choisi, vous aurez peut-être plusieurs buses/aiguilles à votre disposition : 0.15mm, 0.20mm, 0.30mm ou 0.50mm. Plus leur diamètre est faible, plus votre trait sera fin et précis. En général on considère les buses fines de 0.15 et 0.20 pour les travaux de précision (mais entre la buse de 0.15 et 0.20 y’a vraiment pas grande différence), et les buses de 0.30 pour du travail de gros.
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La pression de votre compresseur pour aérographe doit être située entre 1,5 et 3 bars de pression au maximum ; je conseille vivement de le régler à 2 bars environ, le compromis idéal.
2 outils importants sont à prévoir en amont : un support pour poser l’aérographe en sécurité sans renverser le godet entre 2 étapes de travail, et un dévidoir pour vider l’excédent de diluant ou de peinture sans en mettre partout le cas échéant.
La sécurité avant tout : que vous pulvérisiez de la peinture, du diluant, de l’eau ou n’importe quoi d’autre, portez toujours un masque filtrant !
Utiliser efficacement son aérographe, c’est avant tout et principalement savoir diluer ses peintures. L’objectif est simple : on vise une consistance laiteuse. Mais l’atteindre, c’est une autre histoire ! C’est même probablement la partie la plus difficile à maîtriser pour les débutants, donc ne vous découragez pas et n’hésitez pas à tester !
Pour diluer, il vous faudra du diluant. Comme il existe différents types de peinture aérographe (peinture acrylique à base aqueuse, peinture acrylique à base de solvant, peinture enamel, peinture polyuréthane), pour obtenir un bon résultat, il vaut mieux utiliser le diluant recommandé par le fabricant de votre peinture.
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Selon les gammes et les couleurs, il sera nécessaire d’utiliser plus ou moins de diluant, certaines gammes étant déjà naturellement très liquides là où d’autres sont au contraire beaucoup plus consistantes. Encore une fois, visez la consistance du lait !
Une fois la peinture dans le godet, toute la subtilité réside dans votre capacité à gérer la pulvérisation.
Commencez toujours par projeter de l’air en appuyant sur la gâchette AVANT de tirer l’aiguille pour ouvrir la buse. La distance vis à vis de la surface ciblée permet de définir la taille et la précision de la pulvérisation. Plus l’aérographe est éloigné de la surface plus le résultat sera large et diffus.
Dernier conseil pour terminer : gardez votre main mobile ! Effectuer des mouvements de va-et-vient vous assureront des aplats parfaits et maîtrisés, et vous évitera les gros amas de peinture.
Le plus difficile lorsque l’on débute, c’est de réussir à identifier le problème quand il y en a un, et savoir comment le résoudre au mieux.
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Pas de mystère… Tout est question de pratique et d’entrainement ! Avant de s’attacher à un projet de peinture, l’idée c’est de s’entraîner à prendre en main son outil.
Gardez en tête que l’entraînement et la pratique sont la clé pour améliorer votre technique. Prenez le temps de répéter ces exercices pour vous entraîner, et à persévérez même si les résultats ne sont pas immédiats. Une fois ces quelques exercices maîtrisés, passez à la pratique sur des surfaces de test.
Un aérographe ne peut pas fonctionner sans air comprimé. En moyenne, un aérographe à une consommation d’air de 20 L/min. Selon la fluidité de la peinture utilisée, le besoin d’air peut changer.
La pression de l'aérographe est comprise entre 2 et 3 bars. Cependant, plus la peinture est fluide, plus il vous est possible de travailler à basse pression (de 0,7 à 1,5 bar). Au contraire, lorsque la peinture est visqueuse ou épaisse, il faut augmenter la pression jusqu’à 4 bars.
Il est important d'adapter la taille du compresseur à l'ampleur de vos travaux. Un compresseur 24L ou 38L convient à un décorateur ou à un modéliste et il est idéal pour gonfler les roues dans le garage ou pour souffler, mais il est insuffisant pour la plupart des autres travaux. Le compresseur 50L est un choix assez universel pour la plupart des applications qui ne nécessitent pas une solution professionnelle. Pour un usage domestique, peindre avec un compresseur d'une capacité de 50 litres est tout à fait possible, surtout pour ce qui est de la peinture décorative.
L'attribut le plus important à prendre en compte dans le choix du compresseur est le débit d’air restitué qui doit au minimum correspondre à la consommation d’air du pistolet à peinture.
Lorsque l’on souhaite s’attaquer à de gros travaux de peinture, il est judicieux de choisir un plus gros compresseur. En effet, avec un compresseur d'une capacité insuffisante, repeindre des murs et des plafonds ou encore faire le crépi de la maison peut vite devenir un travail long et laborieux. Si vous envisagez, par exemple, de peindre toutes les parties métalliques de la voiture, il est préférable d'investir dans un compresseur d'au moins 100L.
Lorsque l’on peint avec un Aérographe, le nettoyage est une étape importante. Il faut toujours avoir à l’esprit qu’un Aérographe mal entretenu peut se boucher très facilement et donc ne plus projeter de peinture. D’autres problèmes peuvent aussi survenir comme par exemple l’air qui continue de circuler ou encore la peinture qui est recrachée par le réservoir. Il vous faudra donc être assidu dans l'entretien de votre matériel.
| Problème | Cause Possible | Solution |
|---|---|---|
| L'aérographe crachotte | Peinture trop épaisse | Diluer davantage la peinture |
| Peinture fait des "pattes d'araignée" | Peinture trop diluée | Réduire la dilution de la peinture |
| La peinture ne sort pas ou bulle dans le godet | Pression insuffisante, buse bouchée | Vérifier la pression, nettoyer la buse |
En suivant ces conseils et en pratiquant régulièrement, vous serez en mesure de maîtriser l'aérographe et de réaliser des projets de peinture de qualité.
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