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Le pistolet est la solution pratique et rapide pour peindre ou vernir tous types de surfaces, aussi bien les murs que les endroits souvent difficiles à atteindre (moulures, radiateurs, grilles…).

Choisir le bon équipement

Pour une grande surface, choisissez un pistolet à air relié à un compresseur. Ici, il est important de s’assurer que la pression maximale du compresseur corresponde à la pression de service du pistolet à peinture.

Un pistolet compresseur a besoin en général d’une pression de 2 à 6 bars, donc il vous faudra un appareil d'au moins 5 bars. Un autre paramètre important est le débit d’air restitué. Pour la peinture, le débit d’air restitué ne doit pas être inférieur à la consommation du pistolet.

L'attribut le plus important à prendre en compte dans le choix du compresseur est le débit d’air restitué qui doit au minimum correspondre à la consommation d’air du pistolet à peinture. Lors du choix, tenez compte que la consommation d'air du pistolet ne soit pas supérieure au débit d'air restitué du compresseur.

Pour des travaux de peinture plus importants, il est conseillé d’avoir à disposition un appareil d’au moins 300 l/min.

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Le pistolet à basse pression ne diffuse pas de brume et son débit est suffisant pour réaliser toutes les peintures d’intérieur. Il permet de peindre de manière très précise grâce au jet de peinture réglable et aux buses de diamètres différents dont il est équipé. On peut également peindre des plafonds grâce à l’inclinaison du tube d’aspiration.

Chez Airpress, nous disposons d’un large choix de pistolets à peinture. Pour en apprendre plus, consultez notre article de blogue « Pistolets à peinture : lequel choisir ?

Compresseurs à huile ou sans huile ?

Le mode de lubrification des éléments de friction du compresseur à huile a un impact fondamental sur le résultat final de votre travail.

La solution à ce problème peut être l'achat d'un compresseur sans huile, où le glissement des éléments de friction est assuré par un revêtement spécial qui recouvre les composants métalliques internes du compresseur. Avec ce type de compresseur, vous ne risquez pas de ruiner votre travail avec des particules d’huile hasardeuse. De plus, le compresseur sans huile ne nécessite que très peu d’entretien.

L'aérographie ou la peinture occasionnelle de petites pièces avec un compresseur sans huile de petite capacité (24 à 38 litres) est idéale pour les applications de loisirs. Lorsqu'il s'agit de la peinture de grandes surfaces (murs, clôtures ou carrosseries), il est nettement préférable d'utiliser un compresseur à huile dont le réservoir est plus grand (50, 100 ou même 200 litres). Dans le cas du compresseur à huile, il est toutefois nécessaire d'utiliser un filtre, afin d'éviter que des particules d'huile ne pénètrent dans la peinture.

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Choisir la taille du compresseur

Il est important d'adapter la taille du compresseur à l'ampleur de vos travaux. Un compresseur 24L ou 38L convient à un décorateur ou à un modéliste et il est idéal pour gonfler les roues dans le garage ou pour souffler, mais il est insuffisant pour la plupart des autres travaux. Le compresseur 50L est un choix assez universel pour la plupart des applications qui ne nécessitent pas une solution professionnelle.

Pour un usage domestique, peindre avec un compresseur d'une capacité de 50 litres est tout à fait possible, surtout pour ce qui est de la peinture décorative.

Lorsque l’on souhaite s’attaquer à de gros travaux de peinture, il est judicieux de choisir un plus gros compresseur. En effet, avec un compresseur d'une capacité insuffisante, repeindre des murs et des plafonds ou encore faire le crépi de la maison peut vite devenir un travail long et laborieux. Si vous envisagez, par exemple, de peindre toutes les parties métalliques de la voiture, il est préférable d'investir dans un compresseur d'au moins 100L. En comparaison avec de plus petits compresseurs, il mettra plus de temps pour se vider et donc déclencher son cycle de compression.

Pour un usage professionnel, nous recommandons des compresseurs de notre série PRO avec un réservoir d'une capacité supérieure à 100 litres. Ils peuvent même s'avérer un peu trop grands pour vos applications, mais la réserve d'air comprimé n'aura qu'un impact positif sur la qualité et le confort de votre travail.

Les compresseurs à vis

Les compresseurs à vis vous permettront de réduire vos factures d'électricité en général, car ils ne nécessitent pas autant de « repos » que les compresseurs à piston - il n'est pas nécessaire de les éteindre et de les rallumer fréquemment. Les compresseurs de ce type offrent un rendement élevé, un fonctionnement intuitif et largement automatisé, un faible niveau sonore et, grâce au système de récupération de la chaleur, la possibilité de réaliser des économies supplémentaires lors du chauffage du hall de production.

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Préparation de la peinture

Diluez la peinture avec un solvant jusqu’à ce qu’elle soit assez fluide pour être pulvérisée :

  • avec de l’eau si vous utilisez de la peinture vinylique ou acrylique ;
  • avec du white spirit si vous utilisez de la peinture glycérophtalique.

Vous pouvez vous aider d’un viscosimètre pour réguler la dilution de votre peinture. C’est une sorte d’entonnoir par lequel vous faites passer la peinture. Si, par exemple, la viscosité maximale acceptée par votre pistolet est de 20 DIN/seconde, il faudra compter 20 secondes pour que la peinture s’écoule entièrement.

Mettez en place la buse adaptée au type de peinture que vous souhaitez appliquer : pour une peinture épaisse, prenez une buse au diamètre de pulvérisation large. En outre, les pistolets sont équipés d’un système de réglage de débit.

Techniques de pulvérisation

Un principe à respecter scrupuleusement : pour une projection parfaitement homogène, tenez toujours votre pistolet à une distance d’environ 30 cm de la surface à peindre, en le déplaçant avec des mouvements lents et réguliers. Lorsqu’un carré est terminé, commencez le second en chevauchant le premier sur environ 1/3 de sa surface.

Commencez par vider le réservoir du reste de peinture, puis remplissez-le d’eau ou de white-spirit selon la peinture utilisée, et pulvérisez sur un bout de carton pour nettoyer les circuits du pistolet.

L'aérographe

Un aérographe vient toujours prêt à être utilisé. Il n'y a aucun réglage spécifique à faire. L'aérographe se tient dans la main comme un stylo. L'index se positionne sur la gâchette située sur le dessus. L'aérographe doit être branché sur son tuyau d'alimentation qui lui-même doit être branché sur un compresseur d'air.

Un aérographe ne peut pas fonctionner sans air comprimé. En moyenne, un aérographe à une consommation d’air de 20 L/min. Selon la fluidité de la peinture utilisée, le besoin d’air peut changer. La pression de l'aérographe est comprise entre 2 et 3 bars.

Cependant, plus la peinture est fluide, plus il vous est possible de travailler à basse pression (de 0,7 à 1,5 bar). Au contraire, lorsque la peinture est visqueuse ou épaisse, il faut augmenter la pression jusqu’à 4 bars.

Il est fortement conseillé d'avoir un filtre à air. Une fois branché sur le compresseur en marche, il est possible de faire sortir l'air de l'aérographe en appuyant sur la gâchette. Avant de tester différents types de peinture, il est plus judicieux de faire un test avec un produit le plus liquide possible : l'eau.

En laissant l'air sortir (gâchette appuyée), pratiquer pour maîtriser le geste de l'index qui fait reculer la gâchette, en faisant sortir très peu d'eau, très près du support, puis, en faisant sortir davantage d'eau et en reculant la gâchette, en même temps que l'on s'éloigne du support.

Les aérographes sont équipés de buses entre 0,15 et 0,5 mm. Si l'on utilise une peinture trop épaisse dans l'aérographe, alors la peinture ne sortira pas ou le jet de pulvérisation sera mauvais. La peinture peut être diluée dans le godet de l'aérographe et remuée à l'aide d'un pinceau fin. Autrement, elle peut-être diluée dans un flacon, ce qui est préférable.

L'aérographe doit toujours être situé à une distance de 0 à 10 cm du support. Plus on est près du support, plus il faut réduire le débit de la peinture. Pour la réalisation de dessins ou le détail, il faut réduire la distance au support et aussi réduire le débit d'air.

Nettoyage de l'aérographe

Après utilisation d'une couleur, le peintre vide la peinture qui se trouve dans le godet, le rince avec de l'eau pour enlever un maximum de peinture, et ensuite, il fait expulser la peinture hors de l'aérographe. Ensuite, le peintre fait deux autres rinçages avec de l'eau propre. Tous les aérographes sont conçus pour supporter parfaitement l'eau et les solvants, puisque les pièces sont faites de métaux inoxydables.

Dépannage de l'aérographe

  1. Lorsqu'une peinture est trop épaisse ou qu'un grumeau a bouché le conduit de l'aérographe ou de la buse, alors il est possible d'essayer de faire quelques à-coups avec l'air, en même temps que l'on tire la gâchette d'avant en arrière : cela a pour effet de faire bouger l'aiguille dans le conduit, ce qui peut faire avancer la peinture.
  2. Lorsque cela n'est pas suffisant, retirer le manchon, desserrer l'aiguille et la tirer en arrière, pour permettre davantage de passage à la peinture dans le conduit.
  3. Lorsque l'aérographe est toujours bouché, alors il est nécessaire de prendre 5 minutes pour démonter complètement l'aérographe et le rincer dans un bac avec de l'eau et une brosse.

Lorsque l'on utilise un aérographe et que l'on pulvérise davantage d'air que de peinture, mais aussi lorsque la température est chaude, alors il est fréquent de voir s'agglomérer une petite quantité de peinture séchée sur la pointe de l'aiguille. Cela peut gêner la bonne pulvérisation de la peinture. Il est possible de retirer régulièrement l'excès avec le pouce et l'index. Ce phénomène est normal avec les peintures à l'eau. Il peut être ralenti avec le diluant lent ou le promoteur de Flow.

Le mélange de la peinture est un peu important, notamment la dilution, qui permet au peintre aérographiste de gérer la finesse du trait. Il peut s'agir d'une pulvérisation saccadée, de la formation de bulles dans le godet, de pulvérisation déviée, ou tout simplement de peinture qui ne sort pas.

Sécurité

Faire des travaux à la maison comme sur un chantier nécessite de penser à sa sécurité. Lorsque l’on travaille avec de l’air comprimé, il peut arriver d’être blessé lors de la déconnexion, volontaire ou accidentelle, des outils pneumatiques. En effet, ce n’est pas parce qu’un compresseur est arrêté que tout le système est vide d’air comprimé. En déconnectant l'outil va laisser de l’air s'échapper violemment et créer un « coup de fouet ».

Lors de la manipulation de peinture, nous vous conseillons également de vous placer dans un endroit bien aéré pour éviter d’inhaler des gaz toxiques. Si cela n'est pas possible, nous avons chez Airpress un demi-masque de protection respiratoire.

Accessoires

La qualité de l’air pour l’application de peinture est importante, surtout s'il vous faut un rendu impeccable, sans taches. La solution est d’ajouter un filtre à peinture. Le compresseur génère de l'air comprimé qui est acheminé vers un pistolet à peinture via un tuyau d'air comprimé, qui peut également jouer un rôle sur la qualité de l’air. Le choix n'est donc pas à faire à la légère. Chez Airpress, nous vous offrons un large choix de tuyaux à air comprimé. Le tuyau spiralé est le plus souvent utilisé pour des applications domestiques, car il prend peu de place et pourtant il peut être très long.

Tableau récapitulatif des compresseurs Airpress populaires:

Modèle Utilisation Idéale
HLO 215-25 Peinture occasionnelle de petites pièces, aérographie, petits travaux de peinture
LMVO 40-250 Non spécifié dans le texte
HK 700-300 Pro Peinture de toute la voiture, application d'une couche de fond et de la peinture sur les murs

tags: #petit #pistolet #peinture #aerographe #utilisation

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