Le pistolet pirate évoque à lui seul l’âge d’or de la piraterie, entre le XVIIe et le début du XVIIIe siècle, lorsque les corsaires, flibustiers et boucaniers écumaient les Caraïbes à la recherche de navires marchands à aborder.
Tout d'abord, l'artillerie médiévale : les premières armes à feu portatives sont des couleuvrines à main vers 1400. Il est à noter que si les archers anglais ont été la pièce maitresse du début de la guerre de 100 ans, les pièces d'artillerie françaises l'ont conclu.
Une couleuvrine à main n'est qu'un simple canon percé d'une lumière, avec un fût de bois en dessous pour le maintenir à bras. On le charge à l'avance et on boutte le feu en posant une mèche enflammée directement sur la lumière. Il n'y a pas d'organes de visée et l'arme étant lourde, elle est posée sur une fourche (qui peut être un pavois spécifique protégeant le tireur). Elle tire une bille ronde de plomb.
Rapidement, on passe à un "système" pour la mise à feu. Il y aura les platines à rouet (sorte de briquet à ressort mu par une détente - mécanique fragile et délicate) ainsi qu'à mèche et bassinet : un petit bassinet est placé au niveau de la lumière, contenant une petite quantité de poudre. La mèche enflammée attachée à un chien, elle retombe et "boutte le feu" suite à l'action sur la détente.
Ce système perdurera quelques siècles (jusqu'en 1700) puis laissera la place au silex, une révolution : enfin on peut tenir une arme à feu, sur soi, prête à l'usage ! Ce que ne permettait pas la mèche, qui doit être enflammée au moyen d'un briquet à amadou avant le tir. (Les pistolets à mèche étaient de ce fait marginaux).
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La platine à silex ajoute un couvre-bassinet, ce sont les étincelles provoquées par la chute du silex sur la partie cémentée du couvre-bassinet qui produisent les étincelles de mise à feu.
Un siècle plus tard encore (1820), on découvre le fulminate de mercure et ses propriétés : désormais, la simple percussion d'une capsule met le feu à la poudre à travers la cheminée, sans l'aide d'un bassinet.
Avec la mise à feu par silex, apparaissent les premières armes à système, comme les barillets et même à répétition, avec distributeur mécanisé de poudre et de balles qui rechargent une chambre mobile par l'action d'une manivelle qui arme le chien en prime. Un peu de pulvérin, et pan...
Ces pistolets étaient simples, robustes et peu encombrants. Leur canon lisse et leur mécanisme à silex permettaient une mise à feu rapide sans fioritures, dans un contexte où le choc, la peur et la proximité rendaient chaque tir décisif.
Le pistolet à silex Flintlock est une arme emblématique des pirates du 18e siècle, et c’est l’une des armes les plus reconnaissables dans l’imaginaire collectif, notamment à travers les aventures de Jack Sparrow dans la saga Pirates des Caraïbes.
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Légers, maniables et conçus pour le face-à-face, les pistolets d’abordage offraient un tir décisif à courte distance avant de passer au sabre ou à la dague.
Les pistolets de pirate des XVIe au XVIIIe siècles étaient à un seul coup et à chargement par la bouche. Après chaque tir, il fallait recharger avec de la poudre, un projectile et une bourre de tissu (ou de papier) pour comprimer la charge, poussée avec une baguette.
En raison de leur puissance à courte distance, il suffisait de frapper une fois pour neutraliser un adversaire. Dans les combats navals, le temps et l’espace étaient minimes.
Un pistolet Flintlock, également connu sous le nom de pistolet à silex, est une arme à feu qui utilise un mécanisme d'allumage à percussion par silex. Le mécanisme fonctionne de la manière suivante : une pièce de silex est fixée à un marteau, qui, lorsqu'il est déclenché, frappe une pièce d'acier appelée batterie ou chien.
La réplique de pistolet de pirate Denix est une reproduction fidèle du modèle utilisé par les corsaires et les flibustiers, et elle présente un niveau de détail exceptionnel. Fabriqué en bois véritable pour la crosse et le fût, ainsi qu’en métal vieilli pour le canon et les garnitures, cette réplique capture parfaitement l'apparence et le caractère des armes utilisées lors des célèbres batailles navales et des exploits de pirates légendaires.
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Les dimensions et le poids de la réplique Denix du pistolet Flintlock sont fidèlement reproduits, ce qui permet aux collectionneurs de revivre les sensations des armes de poing utilisées au 18e siècle. Les mécanismes de simulation de chargement et de tir sont pleinement fonctionnels, bien qu'ils ne permettent pas le tir réel pour des raisons de sécurité.
Tout comme l'original, cette réplique décorative peut être entièrement démontée, offrant ainsi une expérience encore plus immersive. Elle est parfaite pour les passionnés de l’époque des pirates, les amateurs de cinéma ou les reconstituteurs historiques.
Il faut savoir que toutes ses reproductions sont aussi des pièces de collections et de décorations.
Période | Arme | Mécanisme | Caractéristiques |
---|---|---|---|
Vers 1400 | Couleuvrine à main | Mèche | Canon simple monté sur un fût de bois, allumage manuel |
Vers 1510-15 | Arquebuse à rouet | Rouet | Allumage sans mèche, mécanisme complexe et coûteux |
Vers 1700 | Pistolet à silex (Flintlock) | Silex | Allumage par étincelles, plus fiable et pratique |
Vers 1820 | Pistolet à percussion | Fulminate de mercure | Amorce à percussion, simplification de l'allumage |
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