Vous venez de recevoir votre DJI Phantom 4 Pro + et vous avez hâte de voler ? L’activation du drone est impérative lorsque vous démarrez celui-ci pour la première fois. Cette procédure est composée de plusieurs étapes afin de paramétrer votre drone.
Vous serez contraint de disposer d’une connexion WiFi pour réaliser l’activation de votre drone. Pour un résultat optimal nous vous conseillons d’être relativement proche de votre point d’accès WiFi. Ensuite, une identification est requise si vous possédez déjà un compte DJI, sinon vous devez en créer un.
Depuis la radiocommande et l’application DJI GO 4, vous avez un message vous notifiant qu’une mise à jour est disponible. Pour la mise à jour du drone, il faut utiliser le câble USB ainsi que l’adaptateur USB OTG. Lorsque vous sélectionnez la mise à jour, alors un schéma vous demande de connecter le Phantom 4 Pro + à la radiocommande. Pour cela, il vous suffit de brancher l’adaptateur sur le drone via la prise microUSB, de rejoindre la radiocommande grâce au câble USB et de s’y connecter en microUSB.
Si vous n’avez pas de connexion WiFi, téléchargez le ZIP disponible sur le site DJI dans l’onglet téléchargement du Phantom 4 Pro. Mettez le fichier sur une carte microSD (par exemple celle qui se trouve dans le drone) puis faites la même manipulation que précédemment (cliquez sur la « roue », puis System settings / About device / System Updates) et enfin sélectionnez les trois petits points en haut à droite pour ouvrir le menu, puis cliquez sur « Local Updates ».
Depuis la radiocommande, sur l’écran d’accueil, cliquez sur la « roue », puis System Settings / About device / System Updates.
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Comme sur les précédents modèles de Phantom, elle arbore une belle robe blanche immaculée. Mais elle est moins spartiate que celle des premiers Phantom. Outre les deux joysticks, on trouve en façade un bouton d’allumage, et un bouton destiné à déclencher le retour automatique au point de départ. Sur le côté, une trappe en caoutchouc cache une prise destinée à la recharge de la batterie. Deux boutons sont situés sous la radio, notés C1 et C2. Vous pouvez les associer à des commandes parmi une liste assez fournie. Comme par exemple faire pivoter la caméra de 90°, faire appel à l’écran des réglages de la caméra, etc.
Toujours sous la radio, on trouve un connecteur USB, un connecteur HDMI pour diffuser la vidéo vers un périphérique compatible (sur le Phantom 4 Pro+ uniquement), un trappe pour une carte microSD (sur le Phantom 4 Pro+ uniquement) et un connecteur miniUSB. C’est sur le haut de la radiocommande que l’on trouve le plus d’outils ! Un interrupteur permet de choisir entre le mode P (assisté par GPS), le mode S (Sport) et le mode A (Atti, sans GPS). Une molette permet de contrôler l’inclinaison (tilt) de la caméra, l’autre pilote les réglages de la caméra. Elle peut être enfoncée, ce qui permet de passer d’un réglage à un autre. Une méthode pratique, mais aussi parfaite pour… tout dérégler sans même s’en apercevoir.
Un bouton est dédié à l’enregistrement de vidéo, un autre à la prise de vues, avec une position à mi-course pour régler le focus. Un dernier bouton permet de faire une « pause » dans les vols. Il peut passer inaperçu, mais il s’avére salutaire lorsque tout va mal ! Si vous constatez, pendant un vol automatisé, que le Phantom 4 Pro n’en fait qu’à sa tête, appuyez sur cette touche.
Dans la radiocommande se trouve une batterie Lipo 2S de 6000 mAh, non extractible. Le « + » du Phantom 4 Pro+, c’est l’écran solidaire de la radiocommande. Il s’apparente à un smartphone, en dimensions et en épaisseur, avec un écran de 13,7 cm de diagonale, soit 5,4 pouces. Et quel écran ! Sa luminosité est impressionnante, même quand il est utilisé en plein soleil. Glisser un doigt du haut de l’écran vers le bas fait apparaître une fenêtre de réglages.
Elle permet de pousser encore plus loin le rétro éclairage, qui par défaut s’adapte à la luminosité ambiante. Un mode appelé « SRE » permet de pousser artificiellement les couleurs claires, pour encore plus de luminosité. L’écran est monté sur un bras pliant, non amovible, avec un mécanisme qui permet de replier l’écran vers la radio pour le transport, en le protégeant. Pas de GPS intégré, en revanche, ni dans la radiocommande ni dans l’écran (ceci reste à confirmer). Le bloc radiocommande comprend un GPS (mais je n’ai pas réussi à savoir s’il se trouve dans la radio ou dans l’écran du Phantom 4 Pro+). Les réglages permettent de l’utiliser en mode 1, mode 2 (gaz à gauche), mode 3 ou de choisir les fonctions des joysticks.
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Avec l’écran réglé sur une forte luminosité, l’autonomie est de 4h40 environ. Avant de partir voler, quelques réglages chez vous sont nécessaires. N’installez pas encore les hélices, retirez la protection plastique de la caméra, et n’oubliez pas celle en mousse, juste derrière. Allumez la radiocommande. Il faut 22 secondes seulement pour que l’écran soit opérationnel su le Phantom 4 Pro+, sans besoin de câbles ni de liaison sans fil.
C’est le logiciel DJI GO 4 qui est installé sur l’écran, en fait une tablette petit format sous Android. 5.1.1. Le détail pénible ? DJI GO 4 pour Android n’est toujours pas disponible en français. Ce sera donc en anglais. Ou en chinois si vous maîtrisez la langue, traditionnel ou simplifié, ou en japonais ! Faites apparaître l’écran de Android en faisant glisser le doigt du haut vers le bas de l’écran, touchez l’icône en haut à droite, et configurez l’accès à un point wifi. Revenez à l’écran principal. Il est probable que vous soyez accueilli par un message de mise à jour. Il est préférable de le faire.
Il faudra vous armer du câble et de sa rallonge, fournis avec le Phantom 4 Pro+, pour connecter le multirotor à la radiocommande. Changez de décor, faites votre premier vol dans un environnement dégagé. Evitez un jardin, pour une raison toute simple : les capteurs d’obstacles risquent de vous empêcher de faire quoi que ce soit. Vous pouvez les désactiver… mais ce n’est pas forcément une bonne idée pour un premier vol. L’acquisition de la position GPS est assez rapide. Attendez que le logiciel vous indique que le Point Home a été fixé. C’est important si vous devez faire appel au retour automatique (RTH).
Faut-il toujours réaliser le calibrage de l’IMU avant de décoller ? Non, uniquement lorsque DJI GO 4 vous le demande ? Et le calibrage de la boussole électronique, la fameuse « danse des sioux » comme elle a été appelée sur le DJI Forum francophone ? Il était conseillé de le faire lorsque vous vous déplacez géographiquement entre deux vols.
Mais le manuel du Phantom 4 Pro préciser que le calibrage de la boussole électronique n’est à effectuer que lorsque le logiciel DJI GO 4 vous invite à le faire, ou lorsque les LED du Phantom 4 clignotent en rouge et jaune.
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Vous disposez toujours de la méthode qui fonctionne sur tous les Phantom y compris le modèle 1 : croisez les joysticks vers le bas et l’intérieur, puis poussez les gaz. Ou celle, plus paresseuse, qui consiste à appuyer sur une icône à l’écran et faire glisser un curseur. Dans ce cas, l’appareil décolle et se place en stationnaire à 1 mètre du sol, en attendant vos ordres. La stabilité est redoutable, même lorsqu’il y a du vent. L’électronique de bord se débrouille pour maintenir l’appareil là où il se trouve, en corrigeant automatiquement toute dérive.
Pour se poser, il suffit de descendre. Le Phantom 4 Pro ralentit sa vitesse en s’approchant du sol, puis se pose comme une fleur. Conservez le joystick de profondeur baissé jusqu’à ce que les moteurs s’arrêtent. Vous pouvez accélérer le coupure en croisant les joysticks, comme pour allumer les moteurs. Sachez qu’à tout moment vous pouvez couper les moteurs, en procédure d’urgence. Il suffit de placer le joystick de gauche en bas à droite et d’appuyer simultanément sur le bouton de RTH.
La calibration de l’IMU (Inertial Measurement Unit) représente une étape essentielle pour tout pilote de drone désirant optimiser ses performances. Que vous soyez un novice fraichement équipé ou un passionné aguerri, comprendre l’importance de cette opération technique est crucial pour éviter de nombreuses déconvenues lors du vol. Un drone mal calibré peut en effet engendrer des comportements imprévisibles, allant notamment de petites dérives à de véritables chutes.
La calibration de l’IMU joue un rôle fondamental dans la stabilité d’un drone. Comme unité de mesure inertielle, elle rassemble des capteurs destinés à évaluer la force, la vitesse angulaire et l’attitude de l’appareil. Il est donc essentiel de préparer votre drone par un ajustement minutieux de cette unité pour garantir un vol prévisible et réactif. La calibration a lieu généralement après un choc, un changement d’environnement ou avant un vol prolongé.
Pour calibrer efficacement l’IMU de votre drone, il convient de suivre un protocole précis. Cette méthode, bien que simple, nécessite une attention particulière. Chaque détail compte.
Au-delà de la calibration de l’IMU, un des points clés pour réaliser un vol stable est l’équilibrage du poids. Pour ce faire, vérifiez soigneusement les différentes positions des composants internes, y compris la batterie. Si celle-ci est mal placée, votre drone risque de pencher à gauche ou à droite, influence causée par un poids mal distribué sur le châssis.
Les hélices représentent un autre aspect crucial de la stabilité du vol. La configuration doit être en adéquation avec les spécificités du constructeur. Un bon pilotage commence par une excellente configuration de l’équipement. S’assurer qu’après chaque vols, les hélices sont en bon état et correctement fixées, c’est primordial.
Une fois que l’IMU est calibrée et que l’équilibrage du poids est en place, la prochaine étape consiste à calibrer les Electronic Speed Controllers (ESC). Rendez-vous dans le panneau de configuration de votre logiciel de contrôle de vol, tel que Betaflight. Assurez-vous que les moteurs sont déverrouillés, puis initiez la procédure de calibration. Un calibrage incorrect des ESC peut entraîner des troubles dans la puissance de sortie de chaque moteur. Cela peut provoquer d’importantes variations en vol, rendant le pilotage inexact et dangereux.
Après avoir effectué la calibration de l’IMU, trouvé le bon équilibre et calibré les ESC, un test de vol demeure impératif. Ce vol d’essai permet d’évaluer le comportement de votre drone dans les airs et d’identifier des ajustements potentiels. Soyez prudents et observez les réactions de votre drone pendant les phases de vol. Noter ces performances devient une pratique essentielle. Tenez un journal notant les comportements spécifiques observés et les modifications apportées.
En plus de tous ces réglages, un élément souvent négligé reste le calibrage du capteur de courant. Le bon fonctionnement de ce capteur est fondamental pour garantir que vous ne perdiez pas d’énergie imprévue pendant vos vols. Réalisant un vol d’essai après avoir chargé la batterie, observez bien le niveau de tension pendant le vol. Si celle-ci indique des valeurs erronées, cela pourrait affecter vos performances de vol.
Une fois tous les paramètres calibrés et ajustés, il ne reste plus qu’à suivre les performances sur le long terme. Utilisez un logiciel d’analyse de vol ou un tableau de bord pour observer les divers aspects de vol et les tendances sur de multiples essais. Tout pilote avisé apprend rapidement que la maintenance et la surveillance régulière de l’état de son drone maximisent la durée de vie de l’appareil ainsi que l’expérience de vol.
Les passionnés de drones ont souvent des questions sur la calibration de leurs équipements.
Les drones DJI sont parmi les plus performants et les plus populaires du marché, mais comme tout appareil électronique, ils peuvent rencontrer des erreurs et des dysfonctionnements. Voici une routine personnelle d’entretien :
J’espère que ces conseils vous seront utiles pour entretenir vos drones !
Il arrive parfois que le calibrage de votre drone ne se passe pas comme prévu. La mise à jour du firmware de votre drone est une étape essentielle pour assurer son bon fonctionnement. Elle permet d’installer les dernières améliorations apportées par le fabricant et de résoudre d’éventuels bugs logiciels. Si vous possédez un drone DJI, vous pouvez utiliser l’application DJI pour vérifier et installer les mises à jour disponibles.
Si la mise à jour du firmware ne résout pas le problème, vous pouvez essayer de réinitialiser les paramètres de votre drone. Cette opération remettra votre drone aux paramètres d’usine, ce qui peut résoudre les problèmes de calibrage.
La qualité du vol de votre drone ne dépend pas seulement de son calibrage, mais aussi des paramètres de vol que vous avez définis. L’optimisation de ces paramètres peut grandement améliorer la réactivité de votre drone et vous aider à éviter les problèmes de vol. Par exemple, si votre drone ne décolle pas correctement, essayez d’augmenter la vitesse de montée dans les « Paramètres de vol ».
N’oubliez pas que chaque drone est unique et que les meilleurs paramètres de vol dépendront de votre modèle spécifique et de vos préférences de pilotage.
En conclusion, résoudre les problèmes de calibrage de votre drone peut nécessiter plusieurs étapes, allant du calibrage de l’IMU, de la caméra, des capteurs et de la batterie, à la mise à jour du firmware, en passant par la réinitialisation des paramètres de vol.
N’oubliez pas que le calibrage régulier de votre drone est essentiel pour garantir son bon fonctionnement et pour éviter les problèmes de vol. Un drone bien entretenu et correctement calibré est la clé d’un vol réussi. Alors, prenez le temps nécessaire pour bien entretenir et calibrer votre appareil.
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