Un stand de tir est un espace aménagé pour tirer en toute sécurité avec une arme à feu ou une arme à air comprimé, généralement sur des cibles fixes (ou parfois tournant sur elles-mêmes ou mobiles verticalement et/ou horizontalement).
Il est habituellement conçu et construit comme un lieu autonome, mais est parfois inséré dans un bâtiment plus important, généralement dans le sous-sol. Sa conception varie selon l’utilisation prévue (type d’armes et nombre de tireurs). Ils sont parfois limités à un certain type d’arme (par exemple aux seules armes de poing et de petit calibre).
Les murs sont généralement de béton (coulé et/ou préfabriqué) ou en maçonnerie. Ils doivent être impénétrables, insonorisés vis à vis de l’extérieur et offrir une protection balistique adéquate (contre les balles perdues et les éclats).
Le sol est fait de béton armé dense, avec une finition de surface très lisse pour faciliter le nettoyage des particules de plomb et autres métaux toxiques qui sédimentent sur le sol. Il est en légère pente, descendante vers le fond de la salle. Les eaux de nettoyages devraient être considérées comme potentiellement polluées et traitées comme telles.
En fond de salle les matériaux du piège à balles sont également lisses pour permettre le meilleur nettoyage et éviter la remise en suspension de particules de plomb ou d’autres métaux dans l’air. Là un matériau absorbant peut recevoir les projectiles en absorbant leur énergie cinétique et en limitant la libération de plomb ou d’autres métaux dans l’air.
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Le plafond est généralement suspendu à des solives d’acier ou à un plafond de béton précontraint ; Il est plat, lisse et pas trop haut pour faciliter son nettoyage (et empêcher l’accumulation d’un dépôt de plomb). Il est conçu pour ne pas renvoyer de balles perdues ou d’éclats vers les tireurs. Il supporte parfois des déflecteurs et des rails supportant les cibles. L’éclairage y est caché à l’abri des balles.
Les chicanes, boucliers ou déflecteurs sont généralement en acier blindé posé sur des structures de contreplaqué résistant au feu.
Une “salle de contrôle” doit idéalement fournir aux responsables qui s’y tiennent une vue dégagée sur les couloirs de tir et sur tous les tireurs.
Il est constitué de systèmes d’alimentation et d’extraction d’air et des conduits associés. L’air entrant est idéalement insufflé sous pression dans la salle, idéalement à travers un plénum mural perforé, mais de nombreux stands ne sont équipés que de diffuseurs d’air radiaux montés à la hauteur du plafond.
On recommande généralement un débit d’air régulier le long de la ligne de tir compris entre 0,25 m/s au minimum et 0,38 m/s. L’air vicié par les tirs est le plus souvent évacué en fond de salle, derrière le piège à balle.
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Certains champs de tir sont conçus pour avoir plusieurs points d’échappement passif ou d’extraction active en aval pour garantir l’écoulement de l’air vers l’aval et les vitesses désirées sur la ligne de tir, notamment quand le flux d’air est perturbé par des ouvertures/fermetures de portes d’entrées ou sortie. Un manuel recommande des vitesses d’air minimales de 12,70 à 15,24 m/s7, ce qui pose des problèmes de chauffage en région ou saison froide.
Les équipements et les conceptions de systèmes de ventilation sont variés. La plupart des stands sont dotés d’un ventilateur d’alimentation et d’un ventilateur d’extraction, et certains ont plusieurs ventilateurs d’alimentation ou d’évacuation.
La plupart des champs de tir renouvellent en permanence leur air intérieur en évacuant tout l’air pollué vers l’extérieur du bâtiment ; Mais certains systèmes de ventilation sont conçus pour recycler une partie de l’air vicié ou y récupérer (par une pompe à chaleur) les calories ou frigories du système de climatisation (dans les régions à climats extrêmes).
Certains visent à protéger le stand contre les vols et cambriolages (caméras, alarmes…), d’autres à protéger les pratiquants et leurs encadrants d’éclat, de balles perdue ou de l’inhalation de vapeurs de tir toxiques.
Certains sont dits passifs ; Ce sont principalement des voyants lumineux ou sonneries d’alarme, et des contrôleurs de débit d’air et/ou de filtration. En fin de séance, les pratiquants effectuent un “tir à sec” avec leur(s) arme(s) ; c’est une mesure de sécurité qui consiste à vérifier l’état de l’arme tout en s’assurant qu’il n’y reste plus de munitions.
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Par sécurité ce geste est pratiqué le canon de l’arme engagé dans une boite allongées dites “pièges de nettoyage”, en acier, à blindage à double paroi et remplie d’un matériau de type caoutchouc composite devant retenir la balle et absorber l’énergie d’un coup de feu tiré par inadvertance.
“Cabines ou salles de tir” ; elles équipent certains stands de tir, fournissant aux tireurs (debout ou allongés) une zone de tir clairement délimitées. Elles réduisent les risques de tirs ratés ou de cartouches éjectées vers d’autres tireurs. Les cloisons ou de panneaux de ces cabines peuvent être traitées acoustiquement pour réduire le niveau sonore de la zone de tir.
Parfois elles sont en verre blindé, ce qui permet à l’instructeur d’observer le comportement des tireurs. Elles peuvent être équipées de moyens de communication et/ou d’exploitation de cibles (commandes d’éclairage de cible ou de cabine, visualisation à distance..) ainsi que d’étagères pour les armes et leurs munitions.
La ligne de tir ; elle est souvent marquée en rouge ou orange. Elle longe le bord inférieur des cabines de tir.
Les cibles ; elles sont accrochée à un système porteur de cible, associé à un système de contrôle permettant en toute sécurité de transporter la cible et son support de la ligne de tir à la ligne de cible et éventuellement de bas en haut. Le système peut être contrôlé par l’instructeur à partir de la cabine de contrôle, ou dans certains stands ils sont commandés à partir des cabines de tir.
Le tir est un des sports rencontrant le moins d’accidents, cela n’est pas le fait du hasard mais des règles de sécurité qui y sont appliquées. Une arme ne doit jamais être manipulée ni fermée brutalement.
Avant d’utiliser une arme, s’assurer qu’elle est en bon état de fonctionnement. Le canon de l’arme doit être, en toutes circonstances, dirigé vers les cibles ou la butte de tir.
Mettre l’arme en sécurité, (retirer le chargeur, ouvrir la culasse et retirer le plomb ou la cartouche si possible). L’arme doit être mise en sécurité. Il faut procéder à un coup à vide dit de sécurité (avec les armes à air seulement) avant de transporter l’arme au coffre du club ou de la mettre dans sa mallette.
L'association met à disposition de ses adhérents des armes en location et vend les munitions afférentes. Organiser les conditions de la pratique du tir sportif en toute sécurité est la mission prioritaire du club. À cet égard, les règles de sécurité de la FFTir doivent être appliquées sans omission mais, pour éviter toute confusion, sans ajout ou interférence de règles provenant d'autres sources.
NOTA : Le positionnement de l'index sur la détente n'est pas mentionné dans les mesures de sécurité de la FFTir ; ce qui répond à la logique de la majorité des "séquences de tir". La pratique au club sera de ne poser l'index sur la détente que lorsque le tireur est "en position de tir".
L'appartenance au club implique l'adhésion à l'éthique et aux valeurs de la FFTir. La sécurité nous concerne tous, tireurs, arbitres, dirigeants et spectateurs.
Voici un récapitulatif des règles essentielles :
Les armes détenues à titre sportif n’ont pas vocation à servir à se défendre. Ainsi, elles n’ont pas vocation à être portées au stand dans ce but. Les règles fédérales sont assez strictes en la matière.
Néanmoins, sur le plan juridique, le port des armes approvisionnées va de soi sur un stand de tir. En droit, rien ne semble s’opposer à ce que les tireurs portent leurs armes en condition de tir, ainsi que c’est le cas dans plusieurs stands.
Néanmoins, si la question juridique venait à se poser, on pourrait objecter les directives fédérales rappelées ci-dessus et rappeler que l’utilisation des armes soumises à autorisation n’est possible que dans les stands de tir des « associations sportives agréées membres d’une fédération sportive... » (art.
Les partisans du port d’armes pourraient relever que le CSI ne parle seulement que de « stands de tir des associations agrées » pour l’usage des armes, en ignorant les directives de la fédération. La question n’a pas été tranchée ni débattue devant un tribunal.
Maintenant, il faut bien reconnaitre que si le tireur est dans un stand isolé, seul ou avec peu de pratiquants. Il serait complètement inconscient que de laisser son arme sur le pas de tir sans surveillance. Ainsi, il est de bon sens de prendre son arme avec soi quand on va aux cibles. Si c’est une arme d’épaule, la culasse dans la poche, si c’est une arme de poing le canon devrait être dirigé vers le haut, chargeur retiré, culasse ouverte.
Sur le plan de la discipline sportive stricte, en utilisant un stand affilié, vous devez respecter les exigences de la FFTir.
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