La culasse est un concept essentiel de la réglementation des armes à feu. Il s’agit d’un composant indispensable pour toute arme semi-automatique ou automatique.
Sont considérés comme éléments d'armes :
Les autres pièces détachées ne sont pas classées parmi les éléments d'armes.
Notons qu'un canon n'est classé que lorsqu'il est chambré.
Par contre les chargeurs continuent d’être classés bien qu’ils ne figurent pas dans la définition.
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L’assemblage des éléments d’armes est considéré comme une fabrication et doit être opéré par un armurier autorisé.
Il faut une autorisation pour la catégorie B5°. Notons que la majorité de ces éléments ne sont pas compris dans le quota.
Si vous voyez vos éléments d’armes sur votre râtelier, c’est qu’ils sont considérés comme des armes complètes et non comme de simples éléments : ils sont alors automatiquement comptabilisés dans votre quota.
Les éléments d’armes doivent être déclarés séparément lorsqu’ils ne constituent pas un ensemble « fonctionnel. » Ainsi un canon et un boitier de culasse, n’étant pas fonctionnels à eux seuls, ils doivent faire l’objet de deux CERFA. Mais si la culasse est présente, même sans crosse, ils sont mécaniquement fonctionnels, alors un seul CERFA est suffisant, à condition que cet ensemble ne soit pas issus d’un assemblage qui, alors, constituerait une transformation.
La culasse est une pièce dotée de mobilité et comporte généralement le système de percussion et le système d’extraction. Ainsi, au moment où l’amorce est frappée par le percuteur, la culasse adopte une position de fermeture. Elle installe, de ce fait, une étanchéité entre la chambre et l’extérieur.
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La culasse s’occupe par la suite de libérer une fenêtre d’éjection orientée extérieur pour expulser l’étui qui vient de heurter l’éjecteur. La culasse s’occupe de réarmer le système de percussion en fin de course. Enfin, un ressort récupérateur rappelle la culasse et cette dernière chambre une autre cartouche.
Les fabricants d’armes veillent alors à toujours dimensionner avec exactitude les parties mécaniques ainsi que la pression des gaz résiduels de leurs armes. Ils effectuent notamment ce dimensionnement en se basant sur des calculs exacts.
Les fabricants d’armes ont aussi pensé à concevoir un système de culasse verrouillée pour les munitions de calibres puissants. La culasse verrouillée retarde l’ouverture de la culasse. Par conséquent, elle transmet une vitesse maximale au projectile au cours de sa course, au sein du canon, avant que la culasse ne s’ouvre. Cette ouverture survient quand la pression des gaz baisse.
Simultanément vint la révolution du chargement par la culasse d'une cartouche complète (poudre, amorce, balle) ; c'est en 1841 que la Prusse adopta discrètement le fusil Dreyse de ce type (calibre 15,5 passant à 13,6 en 1861). Le percuteur, placé dans une culasse coulissante, venait frapper l'amorce de fulminate.
En 1812, le Suisse Jean Samuel Pauly brevète à Paris le premier fusil à aiguille à chargement par la culasse et canon rayé.
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CULASSE, subst. fém. : Partie postérieure (opposée à la bouche) du canon d'une arme à feu, où à lieu l'allumage de la poudre pour la propulsion du projectile.
La culasse peut être fixe (solidaire du canon) ou mobile (dont le mouvement assure l'alimentation de l'arme, la fermeture et l'ouverture du canon et l'extraction de la cartouche).
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