Nouvelle ébullition de violence dans les quartiers nord de Nantes. L'an dernier, les quartiers nord de l’agglomération ont été le théâtre de nombreuses agressions et incidents violents, dont plusieurs épisodes de tirs par arme à feu qui avaient fait un mort et plusieurs blessés. Alors que les armes ont encore été sorties, en ce début 2025, quartier Nantes-nord, le procureur de la République explique que ces services et ceux de la police lui portent une attention particulière. Car l'épisode de samedi 4 janvier est le septième en un peu plus de deux mois.
Nouveau week-end, nouveaux coups de feu à Nantes. Vendredi 21 février, vers 23 heures, une série de détonations a éclaté boulevard Auguste Péneau, quartier de Doulon-Bottière, dans l’est de la ville. Si les circonstances et les auteurs des tirs restent inconnus, les conséquences de ces coups de feu n’ont rien d’une abstraction. Aucun blessé n’est à déplorer à la suite de ce dernier épisode de coups de feu. La semaine précédente, deux personnes avaient été blessées par balles, dans le nord de Nantes. L’automne dernier, la cité des ducs avait aussi connu une vague importante de coups de feu, avec des séquences de tirs presque quotidiens vers la mi-octobre.
Vendredi dernier, peu avant 19h30, un jeune de 19 ans a été blessé par arme à feu, lors d’un incident aux contours encore mal déterminés. Elle avait été atteinte de deux balles, au mollet et au thorax. Samedi, le pronostic vital de la victime n’était plus engagé. Trois douilles de 9 mm ont été retrouvées sur place. Selon le témoignage de riverains, un groupe de jeunes aurait été visé par deux personnes arrivées à scooter.
Quartier Pirmil, au sud de Nantes, ce lundi 11 août 2025, en fin de matinée, un tir d'arme à feu a retenti faisant un blessé. L'incident de vendredi dernier n’a fait aucune victime. Ce lundi, un peu après 11 heures du matin, un individu qui circulait à vélo dans le quartier Pirmil, au sud de Nantes, un secteur connu pour son point de deal, a été visé par un tir d’arme de poing au mollet. Mais alors qu’il venait de se faire tirer dessus, il a violemment été agressé au sol par plusieurs personnes, selon une source policière. Ces derniers lui ont asséné plusieurs coups de couteau à l’abdomen. Grièvement blessé, il a été pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger.
Dans la foulée, trois individus, soupçonnés d’avoir participé aux faits, ont été interpellés et placés en garde à vue pour « tentative d’homicide volontaire » dans les locaux de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Nantes. Trois personnes ont été interpellées. Lundi 11 août 2025, un jeune de 17 ans a été blessé par balle dans le quartier Pirmil au sud de Nantes. Peu après les faits, les policiers ont interpellé trois individus, âgés de 20, 23 et 24 ans. Mercredi 13 août, ces personnes ont été placées en garde à vue et déférées au parquet de Nantes.
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Des habitants racontent avoir entendu des tirs d'arme à feu. Sébastien vit dans la rue Gabriel Goudy. Il n'est pas choqué par ces nouvaux faits dans le quartier, mais s'avoue être presque résigné."J'habite pas loin d'un four, comme on dit, un endroit où on peut attraper de la drogue. Et oui, c'est chaud mais je ne vais pas mentir, je trouve que c'est chaud un peu partout." Je fais ma petite vie, moi, ça ne me touche pas. Après, voilà, c'est vrai que ce n'est pas loin de chez nous.
Selon Antoine Leroy, procureur de la République, l’affaire se serait déroulée « dans un contexte de règlement de compte » lié au trafic de drogue sévissant dans un point de deal dans le quartier. Le procureur de la République de Nantes précise, ce mercredi, le déroulé des coups de feu, lundi matin quartier Pirmil, au sud de Nantes. Un règlement de compte sur fond de trafic de drogue et de rivalités pour un point de deal du quartier Pirmil, au sud de Nantes. Voilà le scénario des coups de feu tirés lundi matin 11 août 2025. Trois jeunes hommes de 20, 23 et 24 ans sont mis en examen pour meurtre. Deux autres personnes sont toujours recherchées.
Le magistrat a fait le point sur le déroulé des faits. Lundi 11 août, aux alentours de 11h30, il se trouve dans un parc quand deux individus en trottinette lui tirent dessus, une balle lui traverse le mollet.« Immédiatement après, trois autres individus s’en prenaient également à lui, lui assénant plusieurs coups dont certains avec un couteau ; le mineur était transporté au CHU, qui constatait des plaies au cuir chevelu, au visage, sur le thorax et la cuisse sans pronostic vital engagé », détaille dans un communiqué Antoine Leroy.
Les deux personnes sur la trottinette ont pu prendre la fuite, dont l’une en traversant la Sèvre Nantaise à la nage. Les policiers ont interpellé les trois auteurs des coups, eux aussi connus des services de police et de la justice. « Des constatations policières faites, des auditions des témoins, de la victime, ainsi que de celles des trois mis en cause dans le temps de leur garde à vue, il apparaissait clairement que les violences ainsi commises, dans un contexte de règlement de compte lié à un trafic de produits stupéfiants localisé sur un point de deal tout proche, caractérisaient les faits de tentative de meurtre pouvant être reprochés à ces derniers », explique le procureur de Nantes. Les trois individus ont été déférés, ce mercredi 13 août, et ont été placés en détention provisoire.
Ce sont elles qui ont tiré avec une arme de poing, depuis une trottinette, sur un jeune homme de 17 ans, qui se trouvait dans un parc. Une balle lui a traversé le mollet. Juste après, les trois hommes mis en examen se sont jetés sur lui pour le rouer de coups et le blesser avec un couteau à l'abdomen, avant d'être arrêtés par la police. L'une des deux, en traversant la Sèvre nantaise à la nage !
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D'après les informations postées sur les réseaux sociaux par la police nationale de Loire-Atlantique, samedi 9 août, après les coups de feu, des policiers ont tenté d'intercepter un pilote de scooter en fuite qui a refusé d'obtempérer. Ils précisent qu'"un véhicule est venu bloquer volontairement la progression des policiers." Ce véhicule a percuté les véhicules de police ainsi que leurs occupants. Les photos postées montrent des véhicules de police bien endommagés. Concernant les coups de feux de samedi 9 août, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Au lendemain du coup de feu qui a gravement blessé à la tête un homme de 29 ans, dans le secteur Commerce-50 otages à Nantes, le principal suspect a reconnu, en garde à vue, être l'auteur du tir. La victime, elle, est toujours hospitalisée dans un état critique. Dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 août, un homme a été blessé par balle au niveau de la tête, en plein centre-ville de Nantes, allée Jean Bart, devant l'agence BNP Paribas.
Le suspect interpellé moins de deux heures après le tir. Il est un peu plus d'une heure du matin, dans cette contre-allée du cours des 50-otages, près de l'arrêt de tramway Commerce, quand le coup de feu est tiré, à la vue de clients encore assis à la terrasse de bars un peu plus loin. La scène est filmée par les caméras de vidéosurveillance, et le centre de sûreté urbaine donne l'alerte. Sur place, les policiers constatent "la présence d’un homme âgé de 29 ans, de nationalité algérienne, touché au crâne", précise Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes. Ce mercredi soir, "son pronostic vital reste fortement engagé".
Le suspect, qui vient de lui tirer dessus avec une arme à feu, prend la fuite. Mais, en deux heures, la police localise son appartement, sur l'île de Nantes, et sa voiture. Dans un premier temps, son petit frère de 18 ans est interpellé "alors qu’il entre dans le véhicule, peu avant deux heures du matin. Il est interpellé alors qu’il est porteur d’une arme de poing, approvisionnée". Puis, à trois heures du matin, les effectifs de la BAC contrôlent une voiture avec quatre personnes à bord, dont le suspect recherché, également arrêté avec une arme approvisionnée sur lui.
Placé en garde à vue, comme son frère et les autres passagers de la voiture, l'homme de 29 ans a reconnu avoir tiré sur la victime. Selon le parquet, il est "né à Fort-de-France en Martinique-connu des services de justice de Fort-de-France pour des faits de violences avec arme, vol, trafic de stupéfiants et un défaut de permis de conduire". La garde à vue des cinq personnes arrêtées se poursuit, "les auditions devraient permettre d’en savoir plus quant aux circonstances de cette affaire et l’implication précise des diverses personnes interpellées".
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