Vous avez toujours voulu en savoir plus sur l’horlogerie sans jamais oser demander ? Découvrez de quoi est composée une montre et les définitions essentielles pour comprendre les rouages de la montre.
Le calibre d’une montre est l’essence même de la montre mécanique. À l’origine, il est synonyme de « dimension » dans l’appellation d’un mouvement horloger, le calibre désigne de nos jours le mouvement lui-même. Chaque type de mouvement trouve sa nomenclature sous le nom de « calibre ».
Son nom composé d’éléments chiffrés et lettrés donne de nombreuses informations sur la montre : son origine, le nom du constructeur… Certaines marques produisent en interne leurs calibres, qui portent alors l’appellation « calibres manufactures« . La création d’un calibre maison permet à une marque horlogère de rentrer dans le cercle des fabricants horlogers.
Le terme « calibre » est fréquemment utilisé dans le monde horloger pour désigner le mécanisme intérieur d’une montre.
En horlogerie, pour parler du moteur d’une montre ou d’une horloge, on utilise aussi bien le terme de calibre que celui de mouvement. Pourtant, ce ne sont pas réellement des synonymes, car il y a des différences entre ces deux termes.
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L’horlogerie, et surtout l’horlogerie mécanique, met beaucoup en avant l’organe moteur qui permet, par exemple, à une montre d’afficher l’heure. Pourtant, il y a bien de légères différences et, au final, cela permet de bien les distinguer.
En horlogerie, un mouvement est l’ensemble des pièces motrices qui vont permettre de faire fonctionner la montre, et donc la technologie qu’il y a derrière. En effet, un mouvement peut être mécanique (à remontage automatique ou manuel), électronique (notamment à quartz) ou hybride sous différentes formes.
D’un autre côté, le calibre était à l’origine plutôt synonyme de dimension d’un mouvement horloger, mais aujourd’hui, le calibre désigne un mouvement particulier.
On va donc dire que, par exemple, la Tissot PRX Powermatic 80 a un Calibre Powermatic (ETA 80.111), qui est un mouvement mécanique à remontage automatique.
Les dimensions du calibre sont une caractéristique clé pour définir un mouvement horloger. Elles influencent directement la taille globale de la montre et son esthétique.
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Un calibre peut être soit mécanique, soit à quartz, et chaque type a ses avantages et inconvénients.
Les calibres mécaniques sont animés par un ressort moteur qui, lorsqu’il se détend, transmet progressivement l’énergie aux rouages de la montre.
Les montres mécaniques d’aujourd’hui peuvent être remontées de deux manières différentes : manuellement, ou automatiquement. Le mouvement à remontage automatique est une invention déjà ancienne mais qui a vraiment été déployée avec l’avènement de la montre bracelet.
Le mouvement manuel est le plus ancien mouvement horloger qui soit, et donc le plus authentique. Il est apprécié des passionnés de belle horlogerie pour son histoire et son savoir-faire. Le mouvement mécanique à remontage manuel est le premier mouvement inventé dans l’histoire de l’horlogerie. Il est composé d’innombrables pièces assemblées les unes aux autres à la main.
De la même manière que nos grands-parents remontaient leur pendule pour la remettre à l’heure, la montre à remontage manuel nécessite d’être remontée régulièrement à l’aide de la couronne (ou remontoir). On la remonte à l’aide de la couronne, dit aussi remontoir.
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Le mouvement automatique est la suite logique du remontage manuel. Tant qu’elle est portée, la montre à remontage automatique se remontera toute seule.
L’origine des montres automatiques n’est pas tout à fait établie. Cette révolution horlogère remonterait au 18e siècle. Ce serait Abraham-Louis Perrelet, modeste horloger du Locle (en Suisse) qui aurait inventé le système automatique par rotor. Il aurait vendu ses premières montres dites « à secousses » à Abraham-Louis Breguet, père de la Maison éponyme. Aujourd’hui encore, plusieurs Maisons horlogères revendiquent l’invention de la montre automatique.
Comme le mouvement à remontage manuel, le mouvement automatique est un ensemble de petites pièces mécaniques, agrémenté d’un rotor (une masse oscillante) qui se balance au rythme du poignet. Ce mouvement entraîne alors un jeu d’engrenage qui active le mécanisme de la montre.
Les mouvements à quartz fonctionnent grâce à une pile électrique qui alimente un petit résonateur de quartz. Celui-ci vibre à une fréquence extrêmement stable, garantissant une précision sans égale.
Les montres possédant un mouvement électronique à quartz, disposent d’un circuit intégré qui permet de faire vibrer un oscillateur à quartz, par le biais d’une pile électrique.
Les montres quartz sont moins prestigieuses que les montres mécaniques, car elles ne témoignent pas du même savoir-faire horloger. Elles sont néanmoins beaucoup plus précises. Les montres à quartz sont relativement récentes dans l’univers horloger, puisque leur invention remonte aux années 60. Le cœur du mouvement électronique à quartz se compose d’un circuit électrique entrainé par une pile.
Il s’agit plus concrètement d’un mouvement électronique doté d’un circuit électrique. La pile sert alors de moteur pour distribuer le courant. Ainsi, lorsqu’il est soumis à ce courant électrique, le cristal de quartz vibre de manière très rapide et régulière. La montre à quartz présente deux modes d’affichage. Analogique (à aiguilles) et numérique.
Comme son nom l’indique les montres à quartz solaire sont des montres à quartz mais qui, au lieu de fonctionner à l’aide d’une pile, utilisent des capteurs solaires placés sur le cadran, couplé à un système d’accumulateur d’énergie. C’est la Maison japonaise Seiko qui est à l’initiative de ce procédé. Cette technologie est alors capable de convertir la source de lumière en énergie pour la redistribuer à la montre.
Le mouvement Kinetic a été inventé et breveté par Seiko en 1988, qui portait originalement le nom « A.G.S » (Automatic Generating System). On peut le définir comme un système hybride entre la montre à quartz et la montre mécanique. Ce sont des montres à quartz qui ont la particularité de fonctionner sans pile.
Si le calibre est souvent caché sous le cadran, il a néanmoins un impact significatif sur l’apparence extérieure de la montre. Différents calibres ont des performances variées en termes de précision, autonomie, et robustesse.
Les calibres à quartz sont imbattables en matière de précision, perdant seulement quelques secondes par mois. En revanche, les calibres mécaniques, bien que moins précis, proposent une authenticité et un charme que recherchent certains amateurs.
L’autonomie dépend largement du type de calibre. Une montre à quartz typique fonctionne pendant plusieurs années sur une seule pile, tandis qu’un calibre automatique moderne peut avoir une réserve de marche allant jusqu’à 72 heures ou plus.
Les initiés le savent, les montres mécaniques, qu’il s’agisse d’une montre manuelle ou automatique, se dotent d’une réserve de marche. Elle nécessite alors d’être réglée à nouveau, ce qui peut parfois être contrariant lorsqu’il s’agit d’une montre à complications comme un calendrier perpétuel ou une phase de lune.
La réserve de marche est en d’autres termes, l’autonomie de votre montre. Cette autonomie varie en fonction des montres, ou plus précisément en fonction de leur calibre. Comme un compte à rebours, la réserve de marche sert à définir le temps de fonctionnement restant avant que la montre ne s’arrête. Plus le calibre sera de qualité, plus la réserve de marche sera importante.
Aujourd’hui, la moyenne se situe environ à une quarantaine d’heures, mais peut atteindre plusieurs jours pour certains modèles. Mais comment fonctionne réellement la réserve de marche ? Qu’il s’agisse d’une montre manuelle ou automatique, le mécanisme présent dans la montre se charge en énergie. C’est le barillet de la montre, qui, à l’aide d’un ressort qui se comprime, distribue l’énergie progressivement pour faire fonctionner la montre. Sans intervention, l’énergie finira par s’épuiser au bout d’un certain temps.
Pour nous aider à ne pas franchir le seuil critique de la réserve de marche, certain garde-temps se dotent d’un « indicateur de réserve de marche », généralement placé sur le cadran. L’énergie de la montre est alors convertie en temps.
Une complication qui peut être utile, notamment pour les montres à remontage manuel, mais aussi pour les montres automatiques qui ne sont pas portées tous les jours.
Les progrès technologiques et l’utilisation de nouveaux matériaux jouent un rôle crucial dans l’évolution des calibres de montre. Par exemple, l’introduction de spiraux en silicium réduit les effets négatifs causés par les champs magnétiques et garantit des mouvements plus précis.
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