Envie de participer ?
Bandeau

Toutes les armes à feu étant destinées à lancer des projectiles, il est naturel qu'elles présentent des similitudes. En les analysant de plus près, on constate cependant de fortes différences dans leurs principes de fonctionnement. C'est un sujet complexe qui sont nombreuses et variées.

Les Armes de Poing : Pistolets et Revolvers

La première différence notable entre les armes à feu concerne les dimensions et la manière dont on les tient. Une arme que l'on peut utiliser d'une seule main (dans le poing) est une arme de poing. Rien n'empêche cependant d'utiliser les deux mains. Des méthodes de tir à deux mains existent depuis longtemps et elles font partie de la formation des forces armées et des forces de l'ordre. Le tir à deux mains existe également dans le domaine sportif. La première distinction est simple.

Un pistolet automatique ou semi automatique possède un chargeur contenant les cartouches. Il est généralement logé dans la poignée.

Le revolver est l’ancêtre du pistolet, sa présence est attestée dès le XVIème siècle. Sa principale caractéristique est le barillet rotatif, qui conserve les douilles vides après le tir. Plus récent, le pistolet semi-automatique est lui équipé d’un chargeur, intégré à sa crosse. Les douilles vides sont éjectées au fur et à mesure des tirs.

Nous sélectionnons nos armes de poing parmi les marques les plus prestigieuses : Glock, Sig Sauer, Smith & Wesson, Browning, CZ.

Lire aussi: Mécanisme de détente : analyse détaillée

Fonctionnement du Revolver

L’élément caractéristique du revolver est le barillet. Il s’agit d’un cylindre séparé du canon par lequel on chambre les cartouches (entre 5 et 10 selon les calibres). Le nombre de chambres est plus petit pour les gros calibres (par exemple 5 pour le calibre .357 Magnum ou .44 Magnum) et plus important pour les petits calibres (par exemple 10 chambres à cartouches .22LR pour le Smith&Wesson modèle 617-2).

Les revolvers peuvent se charger de différentes façons, soit :

  • Par une portière de chargement située derrière le barillet. L’extraction des douilles vides se fait par une tige d’extraction mise au point en 1871 par Colt.
  • Par un barillet basculant parallèlement à l’axe longitudinal du canon sur un des côtés de l’arme (très souvent à gauche).
  • Par un barillet pivotant suivant un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal du canon et située en dessous de celui-ci (on parle de revolver à brisure)

Pour les deux derniers types de revolvers, on a en règle générale un extracteur de douilles vides en étoile incorporé au barillet. L’extracteur pousse les douilles vides vers l’arrière lorsqu’une pression est exercée sur la tige.

Le barillet tourne autour de son axe afin de présenter une nouvelle chambre à cartouche face au canon lorsque le chien s’arme. Une fois celui-ci armé, la position du barillet se verrouille.

Fonctionnement du Pistolet

En remplacement du barillet, les pistolets possèdent un chargeur (appelé également magasin) placé à l’intérieur de la crosse (exception faite par le pistolet Mauser C96 où le chargeur est rectiligne et les cartouches les unes sur les autres). Les cartouches sont toujours disposées en quinconce dans des chargeurs de capacités variables (pouvant aller jusqu’à 20 (Glock®).

Lire aussi: Le mécanisme interne des carabines à plomb

Dans un premier temps, les cartouches sont introduites dans le magasin de l’arme, puis celui-ci est inséré dans la crosse. Pour chambrer une cartouche il suffit de tirer la glissière (culasse) vers l’arrière et de la relâcher. Ce mouvement entraine mécaniquement la première cartouche du chargeur à l’intérieur de la chambre à cartouche. Une fois la cartouche chambrée, une simple pression sur la détente va libérer le marteau qui va frapper le percuteur. Ce dernier va taper l’amorce de la cartouche et va mettre le feu à la poudre.

Une fois le projectile en dehors du canon, la pression diminue et la culasse s’ouvre. Une griffe latérale solidaire de la glissière (l’extracteur) saisit la douille au niveau de la gorge et la tire en arrière. Au cours de son mouvement, la douille va heurter une butée fixe solidaire de la carcasse (l’éjecteur). Ce mécanisme permet d’éjecter la douille en dehors de l’arme par la fenêtre d’éjection. Lorsque la glissière recule, elle arme mécaniquement le dispositif de percussion. Enfin, la glissière est rappelée à sa position initiale par un ressort récupérateur ; ce mécanisme permet de chambrer une nouvelle cartouche.

Les Modes de Tir : Simple Action et Double Action

Selon les armes, le mécanisme de détente permet le tir soit en simple action, soit en simple et double action. Pour le tireur, la différence réside dans la course et le poids de la détente.

  • Simple action : Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien est armé. Un appui sur la détente libère le marteau ou le chien qui vient percuter l'amorce de la cartouche.
  • Double action : Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien se trouve initialement à l'abattu. L'action du doigt sur la détente entraine un certain nombre d'évènements : rotation vers l'arrière du marteau ou du chien, compression du ressort de percussion.

Le tir en simple et double action a été longtemps la caractéristique des seuls revolvers. À l'origine, les pistolets semi automatiques ne pouvaient tirer qu'en simple action. Depuis, la possibilité de tirer en double action a été implémentée dans de nombreux pistolets semi automatiques modernes.

Les Armes à Air Comprimé

Dans l'univers Airgun, il existe différents systèmes de propulsion des plombs qui sont propres à certaines armes.

Lire aussi: Schéma Carabine à Plomb

Les 3 Types de Propulsion à Air Comprimé

L’utilisation que vous allez destiné à cette arme à air comprimé, que ça soit une carabine ou bien une arme de poing, pistolet ou revolver, va en partie définir le type d’armes dont vous avez besoin.

Les Incontournables Pistons

Les carabines et pistolets à air comprimé sont vraiment très répandues, leur système de compression d’air se fait par un piston à ressort ou à vérin, après avoir appuyé sur la queue de détente, ce vérin ou ce piston se libère et propulse l’air vers la chambre, qui pousse le plomb à travers le canon. Notons un confort amélioré avec les systèmes à vérin qui vibrent moins, vous apportant une confiance et une précision accrue lors de vos séances de tir.

Ce type d’arme est généralement à canon basculant, aussi appelé « break-barrel », qui permet de réarmer le piston entre chaque tir et également alimenter la chambre du canon d’un plomb (98% des modèles) ou plusieurs plombs comme les modèles Gamo équipés du nouveau système GEN10.

Les avantages de ces carabines sont assez nombreux, ce qui explique leur large répartition. En effet, les marques Gamo, Hammerli ou Crosman, proposent des modèles très performants dans une tranche de prix de 150 à 300€ en pack complet avec une optique, les plombs, les cibles et des accessoires comme un bipied, un support de tir etc.

Ces armes sont autonomes, c’est à dire que vous n’avez pas besoin d’acheter en complément, de capsule de CO2, de pompes ou bien de compresseurs comme pour les carabines PCP, vous pouvez les utiliser quand bon vous semble et ne serez jamais à court de « carburant ».

Vous retrouverez différentes puissances selon le type d’arme :

  • Les pistolets à air comprimé disposent d’une puissance comprise entre environ 3,5 à 10 joules
  • La grande majorité des carabines à air comprimé se situe entre 10 jusqu’à moins de 20 joules
  • Certains modèles peuvent atteindre les 40 joules (Vente réglementée)

Il existe différents calibres pour ces armes : majoritairement chambrées en 4,5 mm (.177), vous retrouverez aussi quelques armes à air comprimé en 5,5 mm (.22) et plus rarement en 6,35 mm (.25).

Les Armes à CO2

Dans un objectif de découverte du monde de l’airgun ou dans une optique d’envisager la pratique du tir sportif par la suite, le choix d‘une arme, de poing, de type pistolet à CO2 s’avère être un bon choix. Très facile à prendre en main, ces armes sont accessibles et possèdent de nombreux avantages.

Tout d’abord l’alimentation se fait via des sparclettes de CO2, permettant aux pistolets & revolvers de fonctionner quasiment comme un vrai, certains modèles disposent d’un fonctionnement interne avec une culasse fixe, d’autre disposent d’un système blowback, avec une culasse mobile, plus réaliste et donnant un charme particulier à l’usage, ça n’apporte pas plus de précision mais c’est très fun à utiliser, les sensations sont très bonnes.

La plupart sont à répétition semi-automatique, ce qui offre l’avantage de ne pas avoir à recharger entre chaque coup comme un canon basculant classique, il vous suffira de recharger les barillets ou bien les chargeurs et changer la sparclette de CO2 tous les 3 à 8 chargeurs vidés, selon le modèle d’arme utilisé.

Concernant les sparclettes de CO2, on peut en distinguer 2 formats : La plus répandue reste la sparclette de 12 grammes qui servira pour les armes de poing et certaines armes longues. D’autres types d’armes qui nécessitent une puissance supérieure, peuvent accueillir des sparclettes de 88 grammes.

Les PCP

Signifiant « pré charged pneumatic » en Anglais, le PCP est une vraie révolution technologique dans le monde des armes à air, on peut le traduire comme « air pré comprimé ». C’est-à-dire que l’on doit remplir un réservoir ou une bouteille entre 150 et 250 CC en moyenne, avec une pression aux alentours de 250 bars, ce qui est considérablement élevé.

De ce fait, le confort de tir et la précision sont considérablement meilleurs, on dispose d’une puissance très importante et d’une autonomie, elle aussi, largement supérieure à une carabine à air comprimé classique de type piston ressort. On peut espérer avec un modèle milieu de gamme en PCP, toucher une cible sans trop de difficulté à 80m.

Le rechargement en air peut se faire de différentes façons. Le plus simple est de se procurer une pompe à main haute pression, qui vous apportera une solution rapide mais, il ne faut pas le cacher, très physique et vous limitera à terme dans votre utilisation. La deuxième solution courante dans un usage PCP est de se procurer une bouteille de type plongée de bonne capacité, environ 3 à 6 litres, pouvant supporter une pression de 300 bars / 4500 PSI, qui vous permettra de recharger de nombreuses fois votre carabine ou votre pistolet PCP.

Pour le principe de compression du projectile, le système ne change pas beaucoup d’une arme à air classique, une valve vient libérer la charge d’air mise sous pression pour propulser le plomb dans la chambre du canon.

Côté puissance, le PCP offre de nombreuses possibilités. En effet, différents calibres sont proposés allant du 4,5mm au .50 (12.7mm) !

Lexique des Amateurs d’Armes

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir.

  • Ame : Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
  • Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. Dans une cartouche à percussion annulaire (.22 LR, .44 Henry Flat...), la matière inflammable se situe dans le bourrelet au fond du culot de l'étui.
  • Arme à répétition manuelle : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
    • culasse à verrou : Carabine dont la culasse est actionnée au moyen d'un levier. On lève la poignée pour déverrouiller la culasse, on tire en arrière pour extraire l'étui de la balle que l'on vient de tirer, on repousse la culasse pour insérer une nouvelle cartouche dans la chambre et on rabaisse pour fermer la culasse. Tout en refermant la culasse, on arme également le percuteur. C'est un mécanisme que l'on retrouve sur de nombreuses carabines de chasse.
    • réarmement linéaire : Même principe de fonctionnement que la culasse à verrou mais cette fois-ci le mouvement se fait en 2 temps : on tire la culasse vers l'arrière et on la repousse vers l'avant.
    • levier de sous-garde : Une poignée, dans l'alignement du pontet, abaisse l'ensemble pour ouvrir la culasse, armer le chien et éjecter l'étui de la balle qui vient d'être tirée. Lorsque l'on relève la poignée, on amène une cartouche du magasin tubulaire à la chambre de l'arme. C'est ce type de carabine qui a fait la conquête de l'ouest.
    • fusil à pompe : Une pompe se situe entre le canon et le magasin tubulaire contenant les cartouches. On tire la pompe en arrière pour éjecter l'étui de la balle que l'on vient de tirer et amener une cartouche du magasin sur la planchette élévatrice. On repousse la pompe pour remonter la planchette élévatrice, insérer la cartouche dans la chambre et armer le percuteur. On retrouve ce type d'arme aussi bien pour la chasse que dans certaines unités d'intervention tactiques pour différentes utilisation (combat rapproché, dégondage de porte...) ou pour les convois sécurisé (transport de fond, transfert de prisonnier...).
  • Arme automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale.
  • Arme semi-automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup.
  • Balle (ou ogive) : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr).
  • Balistique : La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
  • Barillet : Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
  • Bronzage : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille. Attention : Une arme bronzée peut s'oxyder.
  • Canon (ou tube) : Partie de l'arme qui guide le projectile.
  • Cale main : Accessoire utilisé en tir à la carabine.
  • Calibre : Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu. Les calibres européens sont exprimés en mm et comporte toujours deux nombre : le premier désigne le diamètre du projectile et le second la longueur de douille (9 x 19 mm, 5,56 x 45 mm, 7,62 x 39 mm...).
  • Carabine : La définition exacte est la suivante : Arme d'épaule à canon rayée qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...).
  • Cartouche : Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.
  • Catégorie : La législation Européenne regroupe les armes par catégories.
  • Chargeur : Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non. Il peut aussi faire partie intégrante de l'arme, dans ce cas on parle de magasin.
  • Chien : Il est apparent sur les revolver, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatique. Lorsque le percuteur dessus, on appelle cela le chien.
  • Cliquer : Déplacer la hausse ou le réticule sur une lunette de tir. Le nombre de clics détermine le décalage en fonction du réglage de la lunette.
  • Crosse : Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement.
  • Culasse : La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Elle peut être à verrou ou non et contient le percuteur et l'extracteur. Dans son mouvement arrière engendré par la poussée des gaz ou la manipulation du tireur, la culasse extrait la cartouche ou l'étui vide et réarme le chien. Dans son mouvement avant, provoqué par le ressort récupérateur ou la manipulation du tireur, elle prélève un nouveau projectile dans le chargeur ou le magasin et l'introduit dans la chambre.
  • Détente (queue de) : Pièce sur laquelle l'index du tireur exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (pièce interne qui ne libère le mécanisme de mise à feu et qui ne doit pas être confondu avec la queue de détente).
    • double action : la queue de détente sert à la fois à armer le chien et à tirer le coup (ex : Beretta 92, CZ 75 P01, Sig Sauer P226...).
  • Embase : Pièce métallique en une ou deux parties qui est soit vissée soit soudée sur la carcasse d'une arme afin de recevoir un montage ou des colliers pour optique.
  • Etui ou douille : Partie de la munition qui fait office de contenant. Il reçoit l'amorce et la poudre puis on vient sertir la balle dessus.
  • FMJ : Full Metal Jacket. Désigne une cartouche dont le projectile possède un noyau mou en plomb recouvert d'une chemise (en laiton ou nickel). Cette technique permet au projectile d'obtenir une plus grande vélocité sans laisser de dépôt dans le canon. Lors de l'impact, un projectile FMJ pénètre et ressort sans déformation. Ce type de munition est interdit à la chasse en France car elle blesse plus qu'elle ne tue et augmente le risque de dommage collatéral.
  • Fusil : la définition précise d'un fusil est la suivante : Arme d'épaule à canon lisse ou rayé qui tire les calibres suivants : 10, 12, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36, 12 mm et 14 mm.
  • Guidon : C'est le deuxième élément de la visée après la hausse. Le guidon se situe à l'extrémité du canon.
  • Hausse : Premier des organes de visée, il est le plus proche de l'oeil.
  • Lâcher : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du coup.
  • Lunette : Optique grossissante ou télescope, qui permet de voir ses impacts en cible. Plus la surface de la lentille est grande plus la luminosité est élevée.
  • Monture : le terme exact pour désigner ce que les gens appellent communément la crosse.
  • Rechargement : Recomposer une munition à partir des éléments de base : amorce, étui, poudre et projectile. Dans certaines discipline, le rechargement est préconisé pour obtenir les meilleurs couple armes-munitions.
  • Revolver : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions.
  • Scatt : Système informatique d'analyse des différentes phases du tir.
  • Wad-Cutter: Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans les cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce.
  • Zone de lâcher : Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable.

Il s’agit d’un concept de la règlementation des armes. Les autres pièces détachées ne sont pas classées parmi les éléments. Ainsi les silencieux (réducteurs de son) ne sont plus classés depuis le 1er août 2018.

Nota : un canon n’est classé que lorsqu’il est chambré. A noter que le tube réducteur n’est pas classé comme élément d’arme. Selon le SCAE, ce n’est qu’un dispositif additionnel, non nécessaire au fonctionnement de l’arme. Par contre les chargeurs continuent d’être classés bien qu’ils ne figurent pas dans la définition.

L’assemblage des éléments d’armes est considéré comme une fabrication et doit être opéré par un armurier autorisé.

Acquérir un élément d’arme classée en catégorie B. Il faut une autorisation pour la catégorie B5°. Notons que la majorité de ces éléments ne sont pas compris dans le quota [2].

Pour l’instant la procédure d’acquisition/renouvellement se fait toujours papier et non via le SIA.

Si vous voyez vos éléments d’armes sur votre râtelier, c’est qu’ils sont considérés comme des armes complètes et non comme de simples éléments : ils sont alors automatiquement comptabilisés dans votre quota.

Sont des éléments d’armes : le canon, la carcasse, la boîte de culasse, y compris le cas échéant ses parties supérieures et inférieures, la culasse, y compris le cas échéant son ensemble mobile additionnel, le barillet, les systèmes de fermetures et la conversion.

CERFA : les éléments d’armes doivent être déclarés séparément lorsqu’ils ne constituent pas un ensemble « fonctionnel. » Ainsi un canon et un boitier de culasse, n’étant pas fonctionnels à eux seuls, ils doivent faire l’objet de deux CERFA. Mais si la culasse est présente, même sans crosse, ils sont mécaniquement fonctionnels, alors un seul CERFA est suffisant. A condition que cet ensemble ne soit pas issus d’un assemblage qui, alors, constituerait une transformation.

tags: #mecanisme #d #une #arme #a #feu

Post popolari: