Maîtriser le tir à balles est un art qui demande une préparation mentale, physique et matérielle approfondie. Cet article explore les aspects cruciaux pour améliorer votre précision et votre efficacité, que ce soit pour le tir sportif ou la chasse.
Votre choix pourra se porter sur des armes de poing ou d’épaule, selon votre propre sensibilité.
Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix.
Voici comment identifier votre œil directeur :
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Un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel.
Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
Il existe différents types de détente :
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C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher). Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur.
On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts. Le principe est simple: avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone. Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.
Vous devez vous entraîner au stand puis en action de chasse à « annoncer la balle ». Peu importe que vous l’ayez mise dans le 10 ou dans le 1, l’essentiel c’est que vous puissiez dire : « elle est à tel endroit ». Cela signifie que vous conservez la maîtrise de votre visée, pendant et après le tir. Donc forcément vous tirez correctement. Par la suite vous saurez au moment même où le coup part, où est la balle.
Le livre "Maîtriser le tir à balles" de Jean-Pierre Menu est une référence pour tout chasseur de grand gibier. Il détaille le choix des cartouches, des calibres, de l’arme, et du point visé selon l’animal chassé. L'édition 2019 revue et augmentée offre des mises à jour sur les nouvelles optiques, les nouvelles armes, les réducteurs de son et un tableau sur le tir longue distance.
Ce livre aborde des sujets tels que :
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Voici quelques citations tirées du livre :
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