Pour maximiser l’efficacité et la sécurité de la chasse spécifique, l’utilisation de dispositifs de vision nocturne et thermique s’est largement démocratisée ces dernières années. Ces technologies offrent un avantage considérable en permettant de repérer le gibier dans l’obscurité, d’améliorer la précision du tir et de limiter les risques de confusion avec d’autres espèces. Dans cet article, nous vous guidons à travers les différentes technologies adaptées à la chasse nocturne en France, en détaillant leur fonctionnement, leurs avantages et leurs limites.
La vision nocturne repose sur un principe simple : elle amplifie la lumière ambiante (lumière des étoiles, de la lune ou infrarouge résiduel) pour offrir une image plus claire dans des conditions de faible luminosité. Grâce à un tube intensificateur d’image, les photons sont transformés en électrons, puis réamplifiés et reconvertis en photons lumineux. L’image obtenue est généralement en nuances de vert ou en noir et blanc, avec une netteté permettant d’identifier les formes et les reliefs.
La vision nocturne est classée en plusieurs générations (Gen), allant de la Gen 1 à la Gen 3. Ces générations définissent la qualité de l’image, la portée et les performances globales du dispositif. Chaque avancée technologique apporte des améliorations significatives en matière de luminosité, de clarté d’image et de durabilité. Voici un tour d’horizon des différentes générations et leur pertinence pour la chasse.
Introduite en 1939, la Gen 0 représente les premiers dispositifs de vision nocturne utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces appareils fonctionnaient par "conversion d'image", transformant une scène sombre en une image visible. Ils nécessitaient une source de lumière infrarouge active pour illuminer la zone observée, souvent intégrée ou montée à proximité du dispositif. En raison des limitations technologiques de l'époque, leur utilisation était restreinte et les performances limitées.
Dans les années 1960, durant la guerre du Vietnam, des dispositifs tels que les AN/PVS-2 et AN/PVS-4, surnommés "Starlight Scopes", ont été introduits. Ils utilisaient une série de trois tubes intensificateurs d'image connectés pour produire une image utilisable. Cependant, ces systèmes étaient volumineux et lourds. Les dispositifs Gen I offraient une image claire au centre, mais présentaient une diminution de la luminosité ou une distorsion de l'image sur les bords.
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Dans les années 1970, la Gen II a introduit la plaque à microcanaux (MCP) comme multiplicateur d'électrons. Cette innovation a permis d'améliorer les performances des dispositifs sans nécessiter de tubes connectés en série. Les appareils sont devenus plus compacts, adaptés à une utilisation manuelle ou montés sur casque, comme l'AN/PVS-5.
Dans les années 1980, des avancées dans la technologie des photocathodes et l'ajout d'un film de barrière ionique ont amélioré les dispositifs Gen III. Ces améliorations ont permis une meilleure utilisation en faible luminosité et une durée de vie prolongée des unités. Des modèles emblématiques tels que l'AN/PVS-7B et l'AN/PVS-14 ont vu le jour. Aujourd'hui, les progrès continuent d'améliorer les performances des unités Gen III, avec des fonctionnalités telles que des tubes articulés, tout en s'appuyant sur la conception des éléments de l'AN/PVS-14.
Chaque génération a apporté des améliorations notables en termes de clarté d'image, de portée et de durabilité, rendant les dispositifs de vision nocturne de plus en plus efficaces et accessibles pour diverses applications, y compris la chasse.
L’introduction des optiques nocturnes dans la chasse a été une conséquence directe des avancées militaires et technologiques. Initialement conçus pour les opérations de surveillance et les manœuvres militaires en faible luminosité, les dispositifs de vision nocturne ont rapidement suscité l’intérêt des chasseurs, notamment pour la régulation des espèces nuisibles. En France, ces technologies ont trouvé leur place principalement dans le cadre de la lutte contre les populations croissantes de nuisibles comme le sanglier, dont l’activité nocturne cause d’importants dégâts agricoles.
Avec le temps, l’amélioration des performances et la miniaturisation des équipements ont permis aux chasseurs de bénéficier d’appareils plus légers, plus précis et adaptés à une utilisation civile. Les modèles portables ou montés sur une arme offrent désormais une portée suffisante pour détecter un animal dans l’obscurité totale, tout en garantissant une identification claire du gibier. Cependant, en France, l’utilisation de ces dispositifs reste strictement encadrée par la réglementation. Leur usage est réservé à la régulation sous dérogation préfectorale, mettant en lumière leur rôle crucial dans la chasse ciblée, tout en limitant les abus pour protéger les espèces non nuisibles.
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Aujourd'hui certains dispositifs, appelés clip-on, permettent d'upgrader une lunette de chasse classique en vision nocturne en venant se placer devant l'objectif de la lunette de chasse. Une simple manœuvre permettant de passer de la vision naturelle à la vision nocturne en quelques secondes.
La vision thermique, bien qu’exploitée aujourd’hui avec des technologies avancées, repose sur des découvertes fondamentales datant du 19ᵉ siècle. Parmi les figures scientifiques marquantes ayant contribué à la compréhension des rayonnements infrarouges, John Herschel occupe une place de choix.
En 1840, John Herschel fut le premier à expérimenter une méthode pour visualiser l'invisible, en capturant les rayonnements infrarouges à l’aide d’un procédé photographique qu’il appelait la thermographie infrarouge primitive. Ces travaux portaient sur l’observation des spectres lumineux et les propriétés calorifiques des rayonnements non visibles. Il démontra que ces rayonnements, bien que non perceptibles par l’œil humain, pouvaient produire des effets tangibles, comme la chaleur, et être enregistrés avec des instruments sensibles.
Ce travail de pionnier a jeté les bases pour le développement de technologies permettant de capter et de visualiser les rayonnements infrarouges. Si les applications militaires et industrielles de la vision thermique sont devenues évidentes dès le 20ᵉ siècle, c'est grâce aux découvertes fondamentales de chercheurs comme John Herschel que nous comprenons mieux le comportement de la lumière et de la chaleur.
En ce qui concerne la chasse, la technologie thermique découle directement de cette compréhension de la nature infrarouge. Aujourd’hui, les optiques thermiques permettent aux chasseurs de "voir" la chaleur émise par les animaux, exploitant ce que Herschel a démontré il y a près de deux siècles : la chaleur et la lumière invisibles peuvent être détectées et transformées en données visuelles. Les travaux de Herschel témoignent ainsi de l’importance des sciences fondamentales dans les innovations technologiques modernes qui transforment des domaines aussi variés que l’astronomie, l’armée et la chasse.
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De manière générale, la vision thermique offre des avantages considérables dans de nombreux domaines, allant de la sécurité à la chasse, en passant par les applications industrielles et militaires. L’un des principaux atouts de cette technologie réside dans sa capacité à fonctionner dans l’obscurité totale, indépendamment de la lumière ambiante. En captant les rayonnements infrarouges émis par les objets et les êtres vivants, elle permet de visualiser clairement les différences de chaleur, même dans des conditions météorologiques difficiles comme le brouillard, la pluie ou la fumée.
Contrairement à la vision nocturne, qui peut être affectée par des lumières vives ou par l’absence totale de lumière, la vision thermique reste fiable et cohérente dans presque tous les environnements. Elle est particulièrement utile pour repérer des cibles dissimulées, telles que des animaux dans des broussailles denses, ou pour localiser des objets qui émettent une signature thermique.
Cependant, cette technologie a aussi ses limites. Bien qu’elle excelle dans la détection des sources de chaleur, elle ne fournit pas les détails précis d’une scène, contrairement à la vision nocturne. L’image produite par un dispositif thermique est souvent moins claire, avec des contours approximatifs et des teintes de couleur (noir, blanc ou spectre coloré) qui ne permettent pas une identification visuelle fine. Par exemple, si la vision thermique permet de détecter un corps chaud à distance, elle peut avoir du mal à différencier un sanglier d’un autre animal de taille similaire si le contour n’est pas distinct. En outre, le coût des appareils thermiques est généralement plus élevé que celui des dispositifs de vision nocturne, ce qui peut représenter une barrière pour certains utilisateurs. Enfin, leur usage peut être limité par la réglementation, notamment dans le cadre de la chasse.
Pour les chasseurs, la vision thermique représente une avancée technologique révolutionnaire. Elle permet de localiser des animaux même dans des environnements où ils seraient autrement invisibles, comme dans des sous-bois denses, derrière des feuillages ou à longue distance, de nuit comme de jour. Cela en fait un outil particulièrement utile pour la chasse aux nuisibles, tels que les sangliers, qui sont souvent actifs la nuit et difficiles à repérer avec d’autres méthodes. En offrant une détection rapide et fiable, elle améliore les chances de repérer un gibier, même dans des conditions météorologiques difficiles ou dans des zones complexes. Cela permet non seulement d’optimiser l’efficacité des sessions de chasse, mais également de réduire les risques d’erreur, en évitant les tirs sur des animaux non ciblés.
Cependant, les limites de la vision thermique se manifestent également dans ce contexte. La précision relative des images thermiques peut compliquer l’identification d’un animal, notamment pour déterminer son espèce ou son sexe, ce qui est essentiel dans certaines pratiques de chasse. Par exemple, un chevreuil et un renard peuvent parfois apparaître similaires sur un dispositif thermique à longue distance. De plus, le coût élevé des équipements thermiques, ainsi que leur consommation énergétique plus importante, peut décourager les chasseurs amateurs ou occasionnels. Enfin, en France, l’utilisation de dispositifs thermiques est réglementée et leur usage est généralement réservé à des opérations spécifiques, comme la régulation des espèces nuisibles, sous dérogation préfectorale. Ces limitations légales nécessitent donc une vigilance particulière avant leur acquisition et leur emploi sur le terrain.
En résumé, la vision thermique est un outil puissant et polyvalent qui, malgré ses contraintes, transforme profondément les pratiques de chasse modernes en améliorant la détection et l’efficacité, tout en demandant une certaine expertise et un investissement conséquent.
Les optiques multi-spectres représentent une avancée majeure dans l’équipement des chasseurs et des tireurs sportifs, en combinant différentes technologies de vision dans un seul dispositif. Contrairement aux équipements classiques qui reposent sur une seule technologie, ces optiques permettent de basculer instantanément entre plusieurs modes d’observation, s’adaptant ainsi aux conditions changeantes du terrain et de la luminosité.
La chasse nocturne avec une carabine 22LR nécessite un équipement adapté pour être efficace. Au fil des années passées à conseiller mes clients, j’ai développé une solide expertise sur ce sujet passionnant. Quand on parle de vision nocturne pour carabine 22LR, plusieurs facteurs entrent en jeu. Le premier élément à considérer est le grossissement. La taille de l’objectif est également cruciale pour les conditions de faible luminosité. Un objectif de 44mm ou 50mm capte davantage de lumière, rendant votre visée plus nette dans l’obscurité. Le réticule est un autre aspect fondamental. Pour le tir nocturne, privilégiez un réticule illuminé avec différents niveaux d’intensité. Un autre facteur souvent négligé est la résistance aux chocs et aux intempéries.
Le choix du grossissement dépend directement de la distance à laquelle vous comptez tirer. Pour les tirs à courte distance (50m ou moins), un grossissement de 4x est généralement suffisant. Pour les tirs à moyenne distance (50-100m), un grossissement de 8-12x devient plus approprié. Il vous offre la précision nécessaire tout en conservant un champ de vision acceptable. Au-delà de 100m, un grossissement de 16x peut être utile, mais gardez à l’esprit les limitations balistiques de la 22LR. J’ai remarqué que de nombreux tireurs tendent à surestimer leurs besoins en grossissement.
La technologie a considérablement évolué ces dernières années, offrant plusieurs options pour améliorer votre vision nocturne. Les lunettes à amplification de lumière représentent l’option traditionnelle. Elles captent la lumière ambiante (lune, étoiles) et l’amplifient. Les systèmes de vision thermique détectent les différences de température et fonctionnent même dans l’obscurité totale. Ils sont particulièrement efficaces pour repérer des animaux camouflés ou dans des zones de végétation dense. Les lunettes numériques avec fonction nocturne constituent une alternative moderne. Ces dispositifs, comme certains modèles que je propose dans l’armurerie, combinent caméra numérique et écran intégré.
Pour la 22LR spécifiquement, je recommande généralement des systèmes avec un grossissement modéré et une excellente clarté d’image plutôt qu’un grossissement extrême. Même la meilleure lunette du marché sera inefficace si elle n’est pas correctement montée et réglée. Utilisez des anneaux de montage de qualité, compatibles avec votre rail et votre lunette. Le réglage de la parallaxe est particulièrement important pour le tir de précision, surtout à différentes distances. N’oubliez pas de vérifier régulièrement les réglages de votre lunette. Les vibrations répétées peuvent progressivement désajuster votre équipement. Enfin, prenez le temps de vous familiariser avec votre équipement dans différentes conditions lumineuses.
Avant de sortir votre carte de crédit, il est crucial de connaître la législation française concernant l’usage de ces appareils. En effet, toutes les optiques ne peuvent pas être utilisées librement à la chasse. En France, la chasse de nuit est très encadrée et l’usage de la vision nocturne ou thermique limité. En clair, vous ne pouvez pas aller à la chasse avec une lunette infra-rouge ou thermique comme bon vous semble. Toutefois, il faut bien distinguer la possession de ces outils et leur usage à la chasse.
« Matériels d'observation ou de prise de vues conçus pour l'usage militaire ; matériels de visée ou de vision nocturne ou par conditions de visibilité réduite utilisant l'intensification de lumière ou l'infrarouge passif destinés exclusivement à l'usage militaire et matériels utilisant les mêmes technologies qui peuvent être mis en œuvre sans l'aide des mains. “Utilisant l’intensification de lumière” : → On parle ici uniquement des appareils équipés de tubes intensificateurs de lumière (IIT). → Les caméras numériques low light ou sans filtre IR ne sont pas concernées par ce texte. C’est la partie la plus importante... Simple : toi, tu ne peux pas le savoir. Autrement dit, toi ou moi n’avons pas notre mot à dire sur ce qui est "civil" ou "militaire" dans l’esprit de la loi. C’est la DGA qui décide.
"Les mesures de classement des armes dans les catégories définies à l'article R. Un appareil avec un dovetail ou un montage casque est, dans l’immense majorité des cas, considéré d’office comme un appareil militaire par la DGA. C’est la raison pour laquelle de nombreuses entreprises refusent de vendre des fixations type militaire avec leurs appareils. Le seul moyen fiable, c’est de remplir le CERFA n°16119*01. Et attention : même si chaque composant pris isolément (tube, lentilles, housing, montage…) est légal, l’assemblage peut faire basculer ton appareil dans la catégorie A2-14. Être militaire ou policier : une autorisation ? Être militaire, ou policier ne t’exempte pas de cette législation, sauf si tu es en service, dans le cadre de ta mission. « L’utilisation ou l’exploitation, sur le territoire national, de matériels de guerre ou assimilés n’est autorisée que pour : - les personnes publiques (État, collectivités, services publics) ; - les personnes privées justifiant d’un intérêt professionnel légitime, en lien direct avec leur activité ou objet social (sous réserve de détention d’une autorisation comme l’AFCI).
Même un matériel non conçu pour un usage militaire, donc non concerné par la première partie, peut être classé s’il est utilisé "sans les mains" (ex.
Avant l’achat, clarifiez l’usage principal. Allez-vous pratiquer l’observation naturaliste occasionnelle ou la chasse intensive ? Quelle sera la distance typique d’observation ou de tir ? Un environnement ouvert (champs) ou fermé (forêt) ? Le neuf vous fait bénéficier de la garantie et d’un produit à la pointe de la technologie (capteur, batterie neuve, 4K, etc.). En occasion, vous pouvez économiser jusqu’à 40 % du prix, ce qui permet d’accéder à une gamme supérieure pour le même budget, mais soyez plus vigilant sur l’état. Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies, notamment sur des appareils thermiques haut de gamme à prix cassé sans raison apparente. De même, un appareil très ancien vendu “comme neuf” doit vous alerter : la technologie évolue vite, un modèle de 2015, même haut de gamme, sera probablement moins performant qu’un milieu de gamme actuel à prix égal.
En suivant ces conseils, vous devriez aborder votre achat avec les informations clés en main, comme si un vendeur expérimenté vous avait accompagné pas à pas. N’hésitez pas à poser des questions aux vendeurs NaturaBuy, à comparer les annonces et à bien définir vos critères.
En fonctionnement, les particules lumineuses de la lumière ambiante et résiduelle des étoiles ou de la lune traversent l’objectif pour venir frapper le tube photocathodique. Ces photons capturés sont alors transformés en électrons dont le signal est amplifié avant d’être envoyé vers l’écran phosphorique qui reconstitue - dans cette lumière verdâtre et caractéristique la scène que votre œil observe par l’occulaire. En utilisant le principe détaillé plus haut, les tubes de 1ère Génération amplifient environ MILLE FOIS la lueur nocturne. L’image obtenue dépend beaucoup des conditions d'observation mais, avec une bonne luminosité on obtient une image claire et assez précise.
La principale différence technique de ces appareils provient de l’utilisation d’un composant supplémentaire placé derrière le tube photocathodique, le MCP (Micro Channel Plate). Cet élément fonctionne comme un amplificateur secondaire.
C'est la TECHNOLOGIE pour toutes les applications d'observation qui exigent PRECISION et RESULTAT : manoeuvres maritimes, gestion de la faune, identification des espèces ou surveillance des troupeaux. Le prix est plus élevé mais le résultat est incomparablement meilleur qu'avec la première génération et pour certains modèles ...
C’est la technologie la PLUS RECENTE. Cette COMPLEXE et très COUTEUSE technologie améliore les résultats de la seconde Génération dans les situations de basse lumière: la sensiblité lumineuse des tubes de Génération 3 est, en effet, 3 fois supérieure à celle des tubes de Génération 2+.
Les appareils les moins performants sont donc équipés d'une torche infrarouge intégrée pour fournir un appoint de lumière en cas de conditions très sombres. Les conditions d’éclairage seront, de toute façon, prépondérantes.
Dans ce domaine, la REGLE de BASE est la suivante : plus le grossissement sera important et plus le nombre de lentilles et de loupes de l'objectif arrêtera la lumière avant qu'elle ne pénètre dans votre appareil.
Quand vous utilisez votre équipement de Vision Nocturne, vous pouvez éventuellement remarquer de petits points noirs sur l’image: c’est le tube photocathodique qui attire les petites poussières comme l’écran de votre téléviseur. En général, ces points peuvent être nettoyés mais cela peut être dans le tube lui-même.
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