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Aux États-Unis, Shalaco et sa conjointe Phoenix sont des guérilleros du jardinage. Leur but : ramener la nature dans la ville. Ce jeune couple sème des graines dans l’espace public pour ramener la nature dans la ville. Équipés de pistolets en plastique et de saupoudreurs à parmesan remplis de graines, ils sèment des mélanges de graines de fleurs sauvages locales dans les zones laissées à l’abandon.

Shalaco raconte : “J’ai vu à quel point beaucoup de zones urbaines sont des déserts écologiques. J’ai l’impression que tous les jours, à chaque coin de rue, je tombe sur une parcelle dont je me suis occupé. Je ne savais pas qu’elles avaient autant poussé.” Le couple milite pour que tout le monde pratique le jardinage dans l’espace public. Dans leur quartier de San Francisco, Shalaco et Phoenix ont été frappés par le manque d’espaces naturels. Pourtant, certains pays font figure d’exception.

Phoenix explique la méthode à appliquer : “Comment semer des graines ? C’est très simple : on s’en verse un peu dans la main et on les jette. C’est ce que font les fleurs quand elles montent en graine, elles lancent leurs graines une fois qu’elles sont assez développées. On aime bien mélanger les graines avec des balles de riz stérilisées dans nos shakers. C’est une façon rigolote de semer. On peut mettre ça dans sa poche, dans son sac à main, n’importe où. Les balles de riz facilitent la dispersion des graines, pour que quand on les lance, elles s’éparpillent.”

Pour ces jardiniers militants, n’importe qui peut avoir un impact positif sur l’environnement. Achillée millefeuille, fleur de satin, collinsia heterophylla, pavot de Californie sont certaines graines qu’ils ont semé. Phoenix ajoute : “Les gens nous demandent tout le temps comment s’y prendre. C’est important de savoir quelles sont les espèces endémiques dans votre région. Vous pouvez vous renseigner sur Internet. Il faut s’en tenir aux espèces endémiques et non-invasives, et éviter les espèces invasives. Et ça, ça va dépendre d’où vous vivez. Ça prend très peu de temps. Le temps d’aller poster une lettre. C’est le petit tour de 15 mn que vous faites pour vous décoller de votre écran.”

Alors que les zones urbaines s’étendent de plus en plus, ils participent à la reconstruction des écosystèmes naturels. Selon Phoenix, le couple “ré-ensauvage ces espaces. On les aide à redevenir un peu comme ils étaient il y a bien longtemps. Et comme ça, on soutient la biodiversité : les abeilles, les papillons, les oiseaux et tous les petits insectes utiles. On leur redonne des endroits où se poser et se nourrir.” Le duo cherche à piquer la curiosité des citadins et les encourage à en prendre de la graine.

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Sur les 100 plantes les plus cultivées par les humains, 70 sont pollinisées par les abeilles. Shalaco : “Beaucoup de jardinage est en fait de la monoculture. Vous plantez un seul arbre, une seule plante, choisis dans une intention particulière. C’est important de planter des fleurs sauvages endémiques, car ça rend service à l’écosystème. Bien sûr, ça apporte quelque chose aux personnes qui voient et apprécient ces plantes, mais c’est aussi utile pour nos insectes.”

Shalaco : “On voit germer les graines qu’on a plantées, déjà littéralement, parce qu’on voit les fleurs éclore et nous surprendre, partout dans le quartier, quand on sort se balader. Mais on voit aussi les graines qu’on a plantées chez les autres, qui nous imitent. Ça nous réchauffe particulièrement le cœur quand des enfants le font. Je pense que c’est un petit pas dans la bonne direction, pour résoudre la crise climatique. Et si toutes les générations peuvent le faire, la nôtre aussi. On bourdonne plus fort ensemble !”

Les armes à feu aux États-Unis : Un problème persistant

La guerre la plus meurtrière pour la population américaine n’est pas la seconde guerre mondiale, ni la guerre de Corée, ou celle du Vietnam. C’est celle qui se poursuit chaque jour à coups de revolver dans les rues des Etats-Unis. Dans la majorité des cas, ces meurtres sont commis à l’arme à feu. Paradoxalement, c’est aussi le pays où l’on trouve le plus d’opposants irréductibles à toute forme de contrôle de la vente des armes. Dans la plupart des métropoles le journal télévisé commence par l’annonce du nombre de victimes de crimes violents de la journée. Il y a en moyenne un meurtre toutes les vingt-deux minutes (soit plus de 26 000 par an), un hold-up à main armée toutes les vingt minutes.

C’est parmi les jeunes que les armes font le plus de ravages. En 1985 elles en ont blessé ou tué (1) 27 000 entre douze et quinze ans. Le nombre d’armes produites a augmenté de 42 % entre 1985 et 1989 ; 200 millions sont en circulation (3). L’Association nationale des utilisateurs d’armes à feu (National Rifle Association - NRA) attribue cette évolution à l’intérêt croissant des Américains pour les sports de « tir ». En réalité, la majorité des membres et partisans de la NRA se trouvent plutôt parmi les fanatiques des armes. De plus, il n’y a pas que des honnêtes gens qui s’équipent. Autre tendance inquiétante, la part croissante des armes semi-automatiques.

Dans les salles d’urgence des hôpitaux, les chirurgiens doivent se reconvertir dans le traitement de blessures par balles qui se pulvérisent au moment de l’impact, écrasant os, organes et artères. Un phénomène encore plus aberrant est l’augmentation rapide de la violence armée dans les écoles. Le 20 mai 1988, par exemple, une femme souffrant de troubles mentaux tua 6 enfants à l’école primaire de Swinnetha (Illinois). En 1987-1988, des écoliers et lycéens ont été blessés ou tués par balle dans au moins vingt-huit Etats. On trouve même de plus en plus souvent des pistolets chargés dans les jardins d’enfants et les classes primaires, apportés par de jeunes écoliers.

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Dans tout autre pays, ces chiffres alarmants provoqueraient une intervention immédiate des autorités. Aux Etats-Unis, les partisans de mesures de contrôle sont confrontés au formidable obstacle que représente la NRA. Comptant plus de deux millions et demi d’adhérents, parmi lesquels l’ancien président Reagan et le président Bush, qui en est membre à vie, ce lobby est l’un des groupes de pression les plus puissants. Forte du soutien financier et politique de ses adhérents et des fabricants d’armes, l’association a réussi jusqu’ici à bloquer la plupart des initiatives législatives, aussi bien à l’échelon fédéral que dans les différents Etats. Elle invoque le deuxième amendement à la Constitution, aux termes duquel une « milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un Etat libre, il ne sera pas empiété sur le droit de la population de garder et porter des armes ».

Un second argument de la NRA est de faire observer que ce ne sont pas les armes qui tuent, mais les criminels. Bien sûr, toute discussion de la violence criminelle doit distinguer entre les armes à feu en tant que moyen, les responsables directs qui sont les criminels pressant sur la détente, et les causes profondes de la criminalité. Dans le cas des Etats-Unis, les fléaux sociaux comme la pauvreté, le racisme, la drogue ou le chômage sont à l’origine de nombreux actes désespérés. On sait que c’est le pays industrialisé où les contrastes entre l’opulence et la misère sont les plus marqués et les mécanismes de solidarité sociale les moins développés ; 12 % de la population vit dans la pauvreté et trois millions de personnes sont des sans-abri.

De manière générale, la majorité des meurtres ne sont pas prémédités, mais sont commis sous l’emprise d’une émotion violente, telle que la colère ou le désespoir. L’instauration d’une période d’attente permettrait donc d’empêcher des achats impulsifs d’armes et d’éviter autant de crimes passionnels ou de suicides. L’assassinat de John Lennon, en 1980, tout comme la tentative d’assassinat contre le président Reagan en 1981 furent perpétrés par deux malades mentaux qui n’avaient eu aucune difficulté à acheter un revolver.

Alors que le suicide, en tant que phénomène social, n’est pas plus répandu que dans le reste du monde, son incidence y est beaucoup plus meurtrière en raison du recours plus fréquent aux armes à feu. Il y a en moyenne un suicide réussi pour vingt tentatives infructueuses, ce qui correspond à un taux de « succès » de 5 % seulement.

Il est frappant d’observer la disproportion entre le traitement du terrorisme, de la drogue ou du sida, d’une part, et la passivité envers le fléau des armes, d’autre part. Pourtant ce dernier fait beaucoup plus de victimes. En 1986, par exemple, il y a eu 20 personnes victimes d’actes terroristes aux Etats-Unis et 508 morts par overdose, mais près de 10 000 décès par arme à feu.

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Un des facteurs qui expliquent peut-être l’apathie du gouvernement est la concentration de la violence au sein des groupes sociaux les plus désavantagés. En effet, autant la société américaine est multiraciale, autant la violence ne l’est pas. Un adolescent noir a onze fois plus de risques d’être victime d’un meurtre qu’un adolescent blanc (12). Mais quand la pression est si forte que le gouvernement ne peut faire autrement que de prendre des mesures de contrôle, la politique suivie manque de rigueur et de logique, comme l’indique clairement l’exemple des armes automatiques de type militaire.

Au cours de ces dernières années, une frange croissante de l’opinion publique a commencé à se démarquer de plus en plus des positions outrancières de la NRA. Nombreux sont les citoyens qui s’inquiètent en particulier de la prolifération des mitraillettes, fusils mitrailleurs et fusils d’assaut. Alors que la NRA a entretenu pendant longtemps d’excellentes relations avec les représentants des forces de l’ordre - de nombreux policiers étant eux-mêmes membres à part entière de l’organisation, - les rapports se sont détériorés au cours des cinq dernières années.

En 1988, par exemple, les autorités de l’Etat du Maryland organisèrent un référendum sur un projet de loi visant à interdire les saturday night specials, ces revolvers « spéciaux du samedi soir », bon marché, de qualité médiocre et sans aucune utilité sportive. En vente libre dans un grand nombre de magasins et de stations d’essence, ce sont les armes le plus fréquemment employées au cours des cambriolages et des agressions.

Mars 1991 a marqué également un tournant important avec l’approbation par le Congrès de la « loi Brady » - du nom de l’ancien ministre de M. Reagan blessé au cours de l’attentat contre le président en 1981. L’absence de législation nationale minimise beaucoup la portée des réglementations locales. A ce jour, vingt-deux Etats seulement ont adopté des mesures qui ne pourront être vraiment efficaces que lorsqu’il ne sera plus possible de s’approvisionner dans un Etat voisin. L’exemple de la capitale, où la vente est interdite depuis plusieurs années, est très éloquent à cet égard.

Les armes à feu imprimées en 3D : Une nouvelle menace

Un juge fédéral a interdit au groupe texan Defense Distributed de diffuser sur internet les plans de fabrications de son pistolet en plastique. Fabriquer sa propre arme à feu à la maison. C'est le pari fou de l'Américain Cody Wilson qui milite depuis des années pour le droit à tous de s'armer. Au mois de juin, Cody Wilson, fondateur de l'organisation texane Defense Distributed avait obtenu le feu vert de l'administration américaine pour mettre en ligne les plans de fabrication de son modèle Liberator après une longue bataille juridique. Ils auraient permis à tout utilisateur d'impression 3D de lancer la fabrication d'une arme à feu. C'est en effet la fabrication additive aussi appelée impression 3D qui permet, grâce à un robot, d'usiner des pièces afin de fabriquer une arme à feu.

Officiellement, la mise en ligne des programmes d'instruction devait intervenir hier 1er août. Selon la revue «Wired», les plans auraient déjà été téléchargés à des milliers de reprises même si les schémas n'étaient plus accessibles hier. Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu'il examinerait le dossier sur le fond lors d'une nouvelle audience le 10 août. Cody Wilson ne compte pas se laisser faire. «J'ai l'intention d'aller devant la justice», a-t-il déclaré à Wired. «Les Américains ont le droit incontestable de partager cette information ? Une vingtaine de procureurs d'État ont également écrit à l'administration Trump pour dénoncer l'accord passé avec Defense Distributed, qu'ils considèrent comme «profondément dangereux» et de nature à «avoir un impact sans précédent sur la sécurité publique».

Fabriqué entièrement en plastique comparable à celui des célèbres Lego, le pistolet de Defense Distibuted pose un sérieux problème de sécurité publique aux États-Unis. Sa matière (le plastique) le rend invisible pour les détecteurs de métaux installés dans les aéroports et les lieux publics. Sans numéro de série, chaque pistolet sera totalement intraçable rendant toute information sur son propriétaire impossible. Dans son injonction, le magistrat qui a stoppé la diffusion des plans des armes sur internet estime que cette mise en ligne porte atteinte à la sécurité des Américains.

D'autant que les experts de la sécurité intérieure voient dans l'impression 3D un moyen pour les délinquants mais aussi pour les terroristes de se procurer aisément une arme à feu. L'impression 3D ferait le bonheur des mafias et des réseaux souterrains. Certes, ce type de pistolet n'est capable que de tirer un ou deux coups mais ils restent bel et bien mortels.

La NRA, le puissant lobby des armes a même critiqué cette initiative en rappelant dans un communiqué que «les pistolets en plastique indétectables sont interdits depuis 30 ans» dans le droit américain. La société de Coddy Wilson propose une imprimante 3D pour 1 675 dollars auxquels il faut rajouter les matières premières.

L'influence des médias et le contrôle des armes à feu

Des stars d’Hollywood se mobilisent pour un meilleur contrôle des armes à feu. Plus de 200 personnalités du monde de la culture américain, parmi lesquelles Amy Schumer, Julianne Moore et Mark Ruffalo, ont publié lundi une lettre ouverte demandant que les films et séries montrent l’exemple. Une initiative prise en réponse au massacre de 19 enfants et deux enseignantes dans une école primaire du Texas, fin mai, et à une précédente fusillade meurtrière à Buffalo.

« Les comportements culturels concernant le tabac, l’alcool au volant, le port de la ceinture de sécurité et l’égalité devant le mariage ont tous évolué en partie grâce à l’influence des films et de la télévision. Il est temps de commencer avec les dangers des armes à feu », dit cette lettre diffusée par Brady Campaign, une association réclamant une réglementation plus stricte des armes à feu aux États-Unis. Ils demandent aux scénaristes, aux réalisateurs et aux producteurs de faire attention aux violences par armes à feu montrées à l’écran et à promouvoir la sécurité dans le maniement de ces armes.

Relevant que le nombre de morts par armes à feu a récemment dépassé celui des accidents de la route chez les jeunes Américains, la lettre ouverte demande aux professionnels du secteur de « limiter les scènes où figurent à la fois des enfants et des armes ». Les signataires de la lettre soulignent que si les armes à feu sont omniprésentes dans les séries et les films du monde entier, « seule l’Amérique connaît une telle épidémie de violence ». « La responsabilité en revient à des lois laxistes sur les armes, soutenues par des personnalités politiques qui sont plus préoccupées de rester au pouvoir que de sauver des vies », écrivent-ils.

Les jeux d'enfants et les armes factices

Même si les garçons comme les filles montrent de l'agressivité dans leur façon de jouer, le fait est que les garçons le font beaucoup plus, surtout quand ils jouent avec d'autres garçons. La plupart du temps, cette façon de jouer est normale et peut même se révéler utile. Dans une étude de 2013, des chercheurs ont observé le comportement d'enfants de maternelle qui jouaient seuls avec différents objets, avant de les observer dans leur salle de classe.

Si votre enfant fait vraiment du mal à d’autres enfants quand il joue, cela peut être le signe d'un problème de contrôle des pulsions qui mériterait peut-être de consulter un pédiatre. Il faut aussi tenir compte de l'imagination de votre enfant. En effet, plus un enfant est créatif dans sa façon de jouer, mieux c'est. Ainsi, ce n'est pas forcément bon que votre enfant rejoue sans cesse la même scène du film Lego. Encouragez-le plutôt à improviser. Posez-lui des questions et incitez-le à inventer de nouvelles histoires.

Concernant le jeu avec des armes: «les enfants imaginent des armes avec un bâton et de la terre, et ce n’est pas grave: ils font semblant», explique Mme Russ. Il vaut mieux ne pas les empêcher de jouer de cette manière, car ils pourraient croire que ce n’est pas bien. Bref, les fausses armes pour jouer ne posent pas de problème en général, et pourraient même rendre les enfants moins violents. Youpi, un problème de moins concernant les armes à gérer.

La sécurité des enfants et les armes à feu

En 2014, les armes à feu représentaient la deuxième cause de mortalité d'enfants américains entre 1 et 19 ans. En moyenne, huit enfants se faisaient tirer dessus chaque jour. La plupart des enfants tués par arme à feu meurent chez eux, abattus par l'arme de leurs parents. Pire, des recherches tendent à prouver que même si les parents interdisent très strictement à leurs enfants de s'approcher de vraies armes, la plupart sauteront quand même sur l'occasion de jouer avec. Où que nous vivions et quel que soit notre sentiment de sécurité, les parents doivent prendre des précautions pour protéger leurs enfants des armes à feu. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il est tout à fait normal que les enfants fassent semblant de jouer avec des armes de temps en temps.

Commençons par les vraies armes à feu, la véritable menace pour la sécurité de votre enfant. Si vous gardez un pistolet chez vous, rangez-le dans un endroit fermé à double tour, déchargé, et rangez les munitions autre part. Pourquoi? Vous devez vous dire: «mais tout l'intérêt d'avoir une arme, c'est qu'elle soit chargée et facile d'accès en cas de cambriolage», mais sachez qu'aux Etats-Unis, pour chaque fois où une arme sert effectivement à l'auto-défense, les armées conservées à domicile sont à l’origine de quatre fusillades accidentelles, sept agressions criminelles ou homicides et onze tentatives de suicide.

Même si vous ne possédez pas d'arme, il faut quand même prendre des précautions pour protéger vos enfants quand ils vont chez quelqu’un d’autre. Marjorie Sanfilippo, psychologue à l'université Eckerd en Floride, a dirigé une série d'expériences terrifiantes qui ont démontré que les garçons et les filles n'écoutent pas quand on les met en garde contre les armes à feu.

Alors si vous ne voulez pas que vos enfants jouent avec des armes, il faut vous assurer qu'ils n'y aient jamais accès. Et dès que votre enfant se rend chez quelqu'un d'autre, vous devez demander à cette personne si les armes qu'elle conserve sont rangées en lieu sûr. «appelez le parent et dites-lui: "mon fils est fasciné par les armes à feu, c’est une phase, alors je veux juste m'assurer qu'il n'y a pas d'armes à sa portée".

Tableau récapitulatif : Armes à feu et sécurité aux États-Unis

Statistique Chiffre
Cause de mortalité des enfants (1-19 ans) en 2014 2ème
Nombre moyen d'enfants tués par arme à feu par jour 8
Nombre d'armes en circulation 200 millions

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