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Clarence Leroy Van Cleef Jr., plus connu sous le nom de Lee Van Cleef, est né le 9 janvier 1925 à Somerville, dans le New Jersey, aux États-Unis. Son père, Clarence Van Cleef, était comptable dans une banque, et sa mère, Marian Levina, était chanteuse professionnelle.

À 17 ans, il quitte le lycée et s’engage dans l’US Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est affecté à bord d’un chasseur de sous-marins puis sur un dragueur de mines, ce qui lui vaut plusieurs médailles.

De retour à la vie civile, il travaille comme comptable tout en faisant du théâtre amateur. Cette passion l’amène à rejoindre la troupe du metteur en scène Joshua Logan. Au cours d’une tournée provinciale, Stanley Kramer remarque son physique et l’engage pour un rôle de bandit dans le western «Le train sifflera trois fois» (1952) avec Gary Cooper et Grace Kelly.

Les Débuts de Carrière et les Rôles de Méchant

Avec ses yeux perçants, son nez busqué et son visage de psychopathe, Lee Van Cleef créait un personnage patibulaire. Il a souvent joué des personnages qui se faisaient corriger ou éliminer par des stars comme Rock Hudson, Randolph Scott et Jack Palance. Sans vraiment s’imposer, Lee Van Cleef va enchaîner une brochette de personnages dans des westerns mythiques où il finit souvent victime de mort violente.

On peut citer: le bandit haineux dans «Du sang dans le désert» (1957) de Anthony Mann, le cowboy qui se prend le cran d’arrêt de Kirk Douglas en plein cœur, dans «Règlement de comptes à O.K. Corral» (1957) de John Sturges.

La Consécration avec Sergio Leone

C’est Sergio Leone qui lui ouvre les portes du vedettariat en l’engageant dans deux westerns spaghettis :

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  • «Et pour quelques dollars de plus» (1965) en covedette avec Clint Eastwood, où ils sont tous deux chasseurs de primes à la poursuite d’un criminel dit l’Indien incarné par Gian Maria Volonté.
  • «Le bon, la brute et le truand» (1966) où il est Setenza, la brute sanguinaire, avec Clint Eastwood le bon et Eli Wallach le truand, tous les trois à la recherche d’un coffre rempli de pièces d’or.

Les Armes dans "Le Bon, la Brute et le Truand"

Dans "Le bon, la brute et le truand", Lee Van Cleef manie un Remington. Il est à noter que lors de la scène de duel à trois dans le cimetière, on voit les amorces sur son arme. Eli Wallach, quant à lui, utilise un Colt Navy 1851 converti aux cartouches métalliques.

Dans: Pour une poignée de Dollars, il s'agit d'un Colt Single Action Army modèle 1873, en 45 Long Colt.

Dans certains de ces films, il a un 1851 converti a cartouches (sans l'ejecteur), détail anachronique, en passant voila une arme "intermediaire".

Dans pour une poignée de dollars Clint Eastwood:un colt frontier:pour quelques dollars de +:idem(il ai a noter que le serpent sur la crosse a aussi ete repris par une société belge de copie de colt frontier44-40 quand s'etait en 8 eme cat!!! en série limité source: moi meme j'en avais acheté un)*tres fan de sergio leon*le bon la brute le truand :clint Eastwood un colt navy conversion(38?)idem pour eli wallach'le truand' quand a lee van cleef 'la brute's'est un remington

Les années suivantes, reconnu comme l’un des meilleurs second couteau, Lee Van Cleef est sollicité pour de nombreux westerns italiens et séries télévisées.

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Sabata et la Suite de sa Carrière

Il signe l’apogée de sa carrière avec son personnage de chasseur de prime élégant et cynique dans «Sabata» (1968) et sa suite «Le retour de Sabata» (1971) de Gianfranco Parolini.

Filmographie Sélective de Lee Van Cleef

  • 1952 : Le train sifflera trois fois
  • 1954 : Dix hommes à abattre
  • 1957 : Du sang dans le désert
  • 1965 : Et pour quelques dollars de plus
  • 1966 : Le bon, la brute et le truand
  • 1968 : Sabata
  • 1971 : Le retour de Sabata
  • 1972 : Le grand duel

Vie Privée et Décès

Lee Van Cleef s’est marié trois fois. De sa première union avec Patsy Ruth Kahle (1943/60) sont nés Deborah, Alan et David. Avec sa deuxième épouse Joanne Marjorie Drane (1960/74), ils adoptent une fille Denise. Ces deux premiers mariages se soldent par un divorce.

Il termine sa vie avec Barbara Havelone, une pianiste qui travaillait sur la partition du film «La brute, le colt et le karaté» (1974). Ils resteront unis jusqu’au décès de l’acteur le 16 décembre 1989, victime d’un infarctus mais il souffrait déjà d’un cancer de la gorge.

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