Les bouchons lyonnais sont des joyaux gastronomiques ancrés dans la riche tradition culinaire de la ville de Lyon, en France. Lyon, la fière capitale des Gaules, brille de renommée grâce à sa cuisine délicieusement variée. Parmi les trésors culinaires que la ville abrite, les bouchons lyonnais occupent une position éminente.
Situé dans la rue du Bœuf, une rue qui foisonne de bouchons lyonnais de qualité variable, Le Tire-Bouchon se démarque comme une option fiable lorsque l’appétit est grand et l’envie de cuisine locale est pressante. L’ambiance de ce petit restaurant à l’allure résolument vintage lui confère un charme indéniable.
Les bouchons lyonnais incarnent la simplicité et la convivialité. Ils proposent une cuisine familiale élaborée à partir de produits authentiques. Quand un visiteur demande à un Lyonnais où il peut découvrir la gastronomie locale, il y a de fortes chances qu’il réponde "dans un bouchon".
Voici quelques caractéristiques typiques des bouchons :
Salle bas de plafond, ambiance haute en couleur, tables nappées-collées-serrées, tenancier gouailleur arrimé au comptoir, habitué·e·s venu·e·s en bande ou en solo pour prendre leur part du gâteau (de foie de volaille) : voilà sans doute le plan le plus gouailleur de la Presqu’île, où tailler une bavette avec de parfait·e·s inconnu·e·s sur la tendreté de l’aloyau.
Lire aussi: Fonctionnement et Sécurité
Si la cochonnaille et les abats sont à l’honneur : saladier lyonnais, tablier de sapeur, andouillette, saucisson chaud, tête de veau, on peut également y déguster les œufs en meurette, le hareng pommes de terre ou encore les quenelles ("qu’nelles"), au brochet de préférence. Voici quelques spécialités que l'on retrouve souvent dans les bouchons :
L’institution des bouchons tire son origine des cabarets. Le Littré de la Grand’Côte, définit le terme "bouchon" ainsi : "Branche de pin, formant autant que possible la boule, et qu’on suspend en guise d’enseigne à la porte du cabaret. Dans l’Antiquité, le pin était consacré à Bacchus. Il n’est pas téméraire de penser que le bouchon rappelle cette tradition. Le "bouchon" désigne donc l’enseigne que les cabarets suspendaient au-dessus de leur porte, et ce, afin de se différencier des tavernes. Toujours selon le Littré, ce terme est, par extension, utilisé pour nommer le cabaret en lui-même.
Au bouchon, restaurant typiquement lyonnais, est associée une pratique tout aussi lyonnaise : celle du mâchon. Pratiqué déjà après la révolution, le mâchon est un repas matinal, issu du quotidien des canuts, ouvriers de la soie à Lyon. Il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle et la construction des halles des Cordeliers de Tony Desjardins (inaugurées le 1er mars 1859 et détruites en 1971) pour que cette pratique se démocratise et devienne celle que nous connaissons aujourd’hui. Les halles des Cordeliers et les bouchons installés à proximité devinrent le lieu de rendez-vous de ces « casse-croûtes » matinaux.
Le vin, traditionnellement du beaujolais mais également du côtes-du-rhône, se sert en pot, aujourd’hui d’une contenance de 46 cl, et non à la bouteille. Le pot lyonnais est une bouteille d’une contenance de 46 cl dans lequel est servi le vin dans les bouchons.
Lire aussi: Ouvrir une bouteille de vin sans outil
Lire aussi: Ouvrir une bouteille de vin sans outil
tags: #le #tir #bouchon #restaurant #lyon #histoire